Depuis l’adhésion des auto-entrepreneurs au régime général en 2018, la FNAE milite pour améliorer la protection sociale des indépendants. Quels sont les droits à pension de base et complémentaire dont ils disposent réellement ?
La Confédération des Indépendants est bien placée, en siégeant au CPSTI (Conseil pour la Protection Sociale des Indépendants), pour s’informer des difficultés des petits et indépendants. La retraite de base et la retraite complémentaire des auto-entrepreneurs sont un vrai problème lié au SSI (Sécurité Sociale des Indépendants, le régime général), notamment pour les professions libérales non réglementées (PLNR). Le président de la FNAE rappelle dans les journaux :
Ces auto-entrepreneurs ne créent aucun droit
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Le casse-tête des taux et répartition
Dans un souci de protection sociale, l’Urssaf applique aux indépendants des taux de cotisation détaillés en fonction de leurs revenus professionnels. L’Urssaf, quant à elle, applique aux auto-entrepreneurs un taux forfaitaire qui s’applique à son chiffre d’affaires avant déduction fiscale.
Un forfait de cotisations remarquable de simplicité
Il s’agit du taux forfaitaire de cotisations sociales pour un entrepreneur indépendant en 2022
C’est sur ce forfait de cotisations sociales, extrêmement simple, que l’entrepreneur automatique tire les droits à sa protection sociale (maladie, maternité, invalidité – décès, retraite). Ce forfait comprend également la CSG (contribution sociale généralisée) et la CRDS (remboursement de la dette sociale). Cependant, tous les indépendants ne valident pas (encore) leurs droits à la retraite de base et à la retraite complémentaire.
Des taux de cotisations communs à la Sécurité sociale
Toute organisation a besoin de règles pour fonctionner, notamment lorsqu’il s’agit de collecter les cotisations et de les redistribuer sous forme d’allocations, de pensions, etc. Le Passeport (plafond annuel de la sécurité sociale), fixé à 41 136 euros en 2021 (et 2022), sert de référence pour le calcul des cotisations sociales.
Ainsi, il est clairement établi qu’un indépendant cotise jusqu’à 17,75 % de sa retraite de base lorsque ses revenus sont inférieurs à 41 136 euros (chiffre d’affaires réduit fiscalement), et jusqu’à 7 % pour la complémentaire (revenus inférieurs à 38 493 ). euro).
Des risques priorisés sur des cotisations au forfait
Toutefois, en l’absence de réglementation spécifique pour les entrepreneurs automobiles qui cotisent au forfait, la branche vieillesse de la Sécurité applique les mêmes tarifs. Elle calcule leurs droits sur leur chiffre d’affaires après dégrèvement fiscal et répartit les cotisations en les hiérarchisant en fonction du risque.
Comprendre la répartition des cotisations… et ne pas l’admettre
Si ce système fonctionne pour les commerçants (71 % de réduction) et la quasi-totalité des artisans (50 %), les professions libérales non réglementées (34 %) ne comprennent rien du tout. La raison? Le PLNR n’est pas soumis aux mêmes règles de cotisation que ceux inscrits à la Cipav… et l’ignore.
Les cotisations d’un artisan auto-entrepreneur en services (BNC)
Prenons l’exemple d’un artisan indépendant en prestation de services (BNC).
Cet artisan indépendant réalise un chiffre d’affaires annuel de 50 000 euros.
Dans le cadre du système de répartition des risques, les cotisations de cet artisan indépendant ne garantissent pas le paiement de sa retraite de base complète, ni ne financent du tout sa retraite complémentaire.
Les cotisations d’une PLNR (BNC)
Les entrepreneurs automatisés qui s’appuient sur le système général sont situés dans le même bateau. Il faut reconnaître que si le principe doit être équilibré, la répartition des taux appliqués aux risques a un impact très différent sur les professions libérales non réglementées (PLNR), les commerçants et les artisans.
Le problème, c’est la déduction fiscale de 34 % pour les professions libérales, qui fait automatiquement grimper les chiffres. Un chiffre d’affaires de 30 000 euros rapporte un revenu supérieur à celui d’un artisan ou d’un commerçant à chiffre d’affaires égal, et les cotisations augmentent également.
Ce bénévole indépendant réalise un chiffre d’affaires annuel de 30 000 euros.
Comment ce libéral peut-il penser que ses cotisations ne sont pas financées par sa retraite complémentaire ?
Les professions libérales, grandes oubliées
Depuis 2018, il y a deux poids deux mesures pour les professions libérales à la Cipav et celles du régime général entrées volontairement (en quittant la Cipav) ou de fait (sur inscription).
Les bons comptes de la Cipav
La FNAE milite depuis longtemps pour les droits à la retraite des professions libérales qui dépendent de la Cipav. Compte tenu du changement d’orientation indispensable pour cette organisation, les choses se précisent. Sur une cotisation globale forfaitaire de 22,2%, l’arrêté du 12 juin 2021 précise les taux de cotisation affectés à la retraite de base (avec des plafonds de 24,8% et 5%) et à la retraite complémentaire (19,8%), soit respectivement 6,6% . et 4,4 % du chiffre d’affaires.
Par exemple, une profession libérale cotise à la Cipav
2022, objectif droits à la retraite des PLNR pour la FNAE
Il est temps de régulariser cette situation inacceptable pour les professions libérales qui sont automatiquement affiliées à la Sécurité Sociale.
Cela devrait-il passer par des taux de distribution sur la cotisation, et non sur le revenu ?
Les risques pertinents sont-ils classés par ordre de priorité dans un cadre global ?
Voilà comment, en attendant un décret, des milliers de professions libérales contributives ne savent même pas qu’elles n’ouvrent pas tous leurs droits à la retraite !
Qui contacter pour retraite Auto-entrepreneur ?
La caisse de retraite (SSI ou Cipav) est cependant l’intermédiaire du micro-entrepreneur pour le relevé des points de retraite et la liquidation des droits.
Comment valider une sortie trimestrielle Auto-entrepreneur ? Pour valider votre quatrième retraite en tant qu’entrepreneur indépendant, vous devez déclarer un montant de chiffre d’affaires qui fera l’objet d’un abattement forfaitaire pour déterminer vos revenus. En fait, le seuil de revenu sera utilisé par l’URSSAF.
Quel montant de retraite pour un Auto-entrepreneur ?
La valeur de service du point de pension de base de la Cipav sera fixée à 0,5795 euros en 2022 déterminant le montant de la pension de base que la Cipav versera au travailleur indépendant entrepreneur indépendant.
Qui gère la retraite des travailleurs indépendants ?
profession libérale. La retraite et l’invalidité décès sont assurées par la Caisse nationale d’assurance vieillesse des professions libérales (CNAVPL) ou la Caisse nationale des cultures françaises (CNBF).
Comment demander sa retraite Auto-entrepreneur ?
1 seule demande de retraite Pour prétendre à votre retraite, il vous suffit de vous connecter à votre espace personnel sur lassuranceretraite.fr. Si vous faites votre demande en ligne, vous n’avez qu’une seule demande à faire pour chacun de vos régimes de retraite de base et complémentaire.
Quel chiffre d’affaires valide 4 trimestres de retraite en Micro-entreprise ?
Si un micro-entrepreneur avec BIC réalise un chiffre d’affaires de 12 030 € dans l’année, il peut valider 4 trimestres d’assurance vieillesse. Un chauffeur VTC indépendant, dont l’entreprise compte moins de 10 salariés, déclarant un chiffre d’affaires annuel de 9 000 € pourra valider 3 trimestres de retraite.
Quel est le chiffre d’affaires pour valider les 4 trimestres de Micro-Entreprise 2021 ? Votre chiffre d’affaires pour 2021 après déduction est de 14 500 €. Vous avez dépassé les 6 090 € nécessaires pour valider 4 trimestres de retraite. Bilan : Votre chiffre d’affaires de 50 000 € en 2021 vous permet de valider 4 trimestres de retraite, en tant qu’Entrepreneur Automatique en activité commerciale.
Quel chiffre d’affaire pour valider 4 trimestres Micro-entreprise en 2022 ?
En 2022, vous percevez donc : 1 trimestre, si votre revenu annuel dépasse 1 585,50 € 2 trimestres, si votre revenu annuel dépasse 3 171 € 3 trimestres, si votre revenu annuel dépasse 4 756,50 €
Quel chiffre d’affaire pour valider 4 trimestres Auto-entrepreneur 2020 ?
Ainsi pour les achats/ventes, hôtels, restaurants, il faut déclarer au minimum 4 137 – pour valider 1 trimestre, 7 286 – pour 2 trimestres, 10 426 – pour 3 trimestres et 20 740 – pour valider ses 4 trimestres. l’année civile.
Quel revenu pour valider 4 trimestres au RSI en 2021 ?
Retraite des artisans et commerçants : durée d’assurance Pour valider 4 trimestres en 2021, il faut donc avoir cotisé sur la base d’un revenu de 6 150 euros par an (1 537 euros × 4).
Quel chiffre d’affaires doit être validé 4 trimestres par le RSI en 2022 ? Pour valider 4 trimestres par an, un salaire annuel brut d’au moins 6 342 € est requis. A noter que seuls les salaires bruts soumis à cotisations retraite, et dans la limite du Plafond de la Sécurité Sociale, c’est-à-dire 3 428 € par mois pour un travail à temps plein, en 2022.
Comment valider 4 trimestres RSI ?
Pour valider un trimestre, il faut cotiser un revenu minimum égal à 150 fois le montant horaire brut du SMIC en vigueur au 1er janvier de l’année considérée. Pour valider 4 trimestres par an, le revenu doit être au moins équivalent à 600 SMIC par heure.
Quel est le salaire minimum pour valider un trimestre de retraite en 2021 ?
Si vous êtes salarié Au 1er janvier 2021, c’est 10,25 €. Il vous faudra donc percevoir un revenu d’au moins 1 537,50 € sur l’année (contre 1 522,50 € en 2020) pour valider 1 trimestre, soit 15 € de plus que l’an dernier.