Depuis plus de 30 ans, l’ADIE représente l’idée que n’importe qui peut devenir entrepreneur. Ses 750 salariés et 1 200 bénévoles (souvent des ex-managers) interviennent dans toute la France pour apporter un financement et un accompagnement gratuits aux entrepreneurs qui peinent à se lancer : « Nous aidons particulièrement les personnes sans diplôme, sans réseau professionnel, qui n’ont pas accès à un prêt bancaire ou vivre dans des territoires oubliés, qu’il s’agisse de zones rurales en revitalisation ou de quartiers prioritaires pour la politique urbaine, explique Laure Coussirat-Coustère, directrice générale adjointe de l’ADIE. 58% de nos clients vivent sous le seuil de pauvreté. A partir du moment où ils veulent démarrer leur entreprise, nous les aidons. « .
Un accompagnement financier, juridique et administratif
Pour cela, l’ADIE agit de trois manières : par le biais du microcrédit, elle octroie des prêts d’un montant moyen de 5 000 € ; par un accompagnement fiscal, juridique ou administratif ; et en luttant contre les obstacles et les stéréotypes pour que quiconque le souhaite puisse devenir entrepreneur. « Nous veillons à ce que tous les programmes publics pour l’entrepreneuriat, notamment les programmes d’insertion, prennent en compte ces très jeunes créateurs », ajoute Laure Coussirat-Coustère. Par exemple, nous avons fait en sorte qu’ils puissent combiner les allocations de chômage et créer une entreprise, ce qui n’était pas le cas il y a trois décennies. Nous préconisons que les cotisations sociales soient ajustées au chiffre d’affaires réel de l’entreprise et ne soient pas calculées de manière forfaitaire la première année d’activité. « .
25.000 entrepreneurs accompagnés en 2022
L’ADIE a accompagné 25 000 entrepreneurs dans tous les domaines en 2022 : fleuristes, artisans, plombiers, fauconniers, chauffeurs, restaurateurs, jardiniers, sophrologues, etc. Nombre d’entre eux sont en reconversion professionnelle, ce qui est le thème de la semaine « 5 jours pour créer une entreprise ». « . « 4 Français sur 10 envisagent de se reconvertir et un tiers d’entre eux envisagent de créer leur propre entreprise », précise Laure Coussirat-Coustère. Ces événements de cinq jours se déroulent en présentiel dans toute la France, mais aussi à distance sur notre site internet. Cette semaine de sensibilisation s’articule autour d’ateliers entrepreneuriaux, de réunions d’information, de rencontres avec des créateurs… ».
Toute personne intéressée par la création d’entreprise peut également ouvrir la porte de l’un des 200 bureaux de l’ADIE en France. « Nous étudions chaque projet en fonction de la personne, de ses envies, de son parcours, de sa capacité à gérer son compte bancaire… nous nous appuyons sur ses compétences transférables. Et il fonctionne ! 81% des entreprises sont toujours actives après trois ans. « .