5 conseils pour réduire l’empreinte carbone de vos campagnes

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Written By Sophie Ledont

Rédactrice passionnée qui a vécu dans plus de 25 pays toujours à la recherche de la dernière information.

Face au changement climatique, les entreprises doivent agir. Les communicants ne font pas exception. Pour respecter l’accord de Paris et répondre aux interrogations légitimes de la société civile, elles sont également tenues de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre et de maîtriser leurs impacts environnementaux. Mais comment mener des campagnes publicitaires plus responsables ? L’Union des Marques vous répond ! Particulièrement engagé sur ces enjeux, notamment dans son programme de marketing et de communication responsable FAIRe ; en collaboration avec Greenflex et sous la loupe de l’ADEME, elle a élaboré un guide pour identifier les principaux impacts environnementaux des communications et les moyens de les réduire. Que faut-il retenir ?

5 bonnes pratiques mises en avant !

1. Mesurez vos impacts pour pouvoir les réduire

Bonne nouvelle : de plus en plus d’acteurs du secteur et de marques veulent faire le pari de réduire l’impact de leurs communications. Mais encore faut-il agir efficacement ! D’où l’importance de connaître ses impacts et de les mesurer, avant de pouvoir les réduire. En effet, sa quantification permet d’ajuster et de prioriser les actions et ainsi de garantir leur efficacité.

Il existe actuellement plusieurs indicateurs, méthodes, outils… Typiquement :

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2. Soyez vigilants lors de vos tournages

Produire une heure de télévision émettrait 10 tonnes de CO2, selon l’étude multisectorielle Ecoprod (2020). Soit l’empreinte carbone moyenne d’un Français pendant un an. Il est donc primordial de porter une attention particulière à chaque élément du tournage pour limiter son impact global. Normalement, pour les décorations, il est recommandé d’utiliser des matériaux éco-responsables, voire de réutiliser d’anciennes créations. L’idéal pour les costumes, c’est la location ou le choix d’occasion. Vous devez également être attentif à l’utilisation des lumières et de l’énergie (consommation des lampes et des projecteurs, bon recyclage du matériel, etc.).

La marque Garnier est un bon exemple à citer ici. En effet, pour sa campagne « Garnier Bio », accompagnée de son agence Publicis Conseil, la marque a fait appel à Secoya pour réaliser un éco-filmage. Cela s’est produit en Île-de-France, dans une étude utilisant une énergie verte, avec des scénarios et une gestion responsables, prenant en compte la gestion des sept flux de déchets et le recyclage de l’ensemble. Tous les déplacements ont été effectués avec des transports verts et des tournages avec des équipements plus durables et des prestataires inclusifs, permettant aux personnes en situation de handicap de travailler. Ainsi, l’Empreinte Carbone de cette campagne a été divisée par huit, par rapport à une campagne classique.

3. Revalorisez vos supports print à la fin de votre campagne

Selon l’ADEME, en 2015, 775 300 tonnes de courrier sans adresse ont été déposées dans les boîtes aux lettres en France. 695 000 tonnes étaient du matériel publicitaire sans surveillance. Cela correspond à environ 27 kg/an d’imprimés publicitaires par foyer, soit 11 kg par habitant, et cela représente 2,8 % de la quantité totale de déchets ménagers. Au-delà des lettres et des flyers, les affiches finissent aussi souvent à la poubelle. Tout un défi pour les communicants qui doivent mieux gérer la fin de vie de leurs projets.

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Cependant, les campagnes d’impression peuvent être actualisées, réutilisées ou recyclées. Prenons l’exemple de Swile. Cet acteur spécialisé dans les avantages salariaux et l’engagement des salariés, a lancé une campagne d’affichage à Paris, sur les réseaux d’affichage bus, métro et chapiteaux. A l’issue de ce discours, l’entreprise a récupéré ses affiches publicitaires pour les transformer en trousses, porte-cartes ou encore sacs en toile !

4. Réduisez la résolution et la durée de vos contenus digitaux

Pour une durée d’utilisation de 10 ans, un écran publicitaire de deux mètres carrés consomme 20 477 kWh, selon l’ADEME. Ce chiffre équivaut à la consommation énergétique annuelle de 4 foyers français. Gardez à l’esprit qu’il existe plusieurs solutions pour mener à bien ces campagnes publicitaires digitales display, display ou vidéo. Au moment de la diffusion, par exemple, certaines considérations peuvent aider à réduire les impacts. Cela peut signifier réduire la résolution et la longueur du contenu, voire inciter l’utilisateur à choisir une connexion WiFi sur 4G ou 5G. A ce sujet, la 3G consomme 15 fois plus d’énergie que le WiFi et la 4G 23 fois plus !

Typiquement, L’Oréal France a pu réduire de 40 % l’empreinte carbone de certaines de ses campagnes publicitaires digitales en gardant un œil sur les paramètres techniques : préférer le Wi-Fi à la 4G, réduire la taille de vos médias actifs, choisir le streaming les jours où le réseau est moins occupé.

5. Prêtez une attention particulière à la restauration lors de vos évènements

Les événements sont aussi synonymes d’enjeux environnementaux. Heureusement, il existe plusieurs pistes d’action, notamment en restauration. En général, il est recommandé de choisir des produits locaux et de saison, mais aussi de proposer une option végétarienne. Mieux vaut optimiser les quantités et les portions pour éviter le gaspillage. Il est également pertinent de privilégier les fontaines à eau ou bouteilles d’eau réutilisables à celles en plastique, mais aussi d’éviter les boissons chaudes individuelles (sachets de thé, dosettes de café) au profit de grandes quantités à partager. Enfin, optimiser les contenants et les ustensiles en privilégiant les réutilisables aux jetables fait partie des habitudes à adopter dans ce domaine.

A ce titre, le festival We Love Green, qui se déroule chaque année à Paris, est une référence en matière d’événements éco-responsables ! Les étages fonctionnent avec des énergies renouvelables (panneaux solaires, huile recyclée, etc.) et des toilettes sèches sont installées pour économiser l’eau. La restauration est évidemment durable avec des produits locaux et/ou bio. Concernant le traitement des déchets, plus de 80% sont classés et recyclés et le festival est 0 plastique à usage unique, notamment grâce à un accès gratuit à l’eau potable, évitant l’utilisation de bouteilles en plastique et de vaisselle 100% compostable. .

Pour plus de conseils, découvrez le guide complet et gratuit de l’Union des marques : Réduire l’empreinte carbone des campagnes de communication !