8 fois où des marques rompent avec des célébrités à cause d’une controverse

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Rédactrice passionnée qui a vécu dans plus de 25 pays toujours à la recherche de la dernière information.

Avant Kanye West, avec qui Adidas a mis fin mardi au partenariat commercial en raison de son discours antisémite, plusieurs stars ont vu leurs contrats avec la marque suspendus en raison de leur discours ou de leur comportement.

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Oscar Pistorius 

Surnommé « Blade Runner », l’athlète paralympique sud-africain, sextuple médaillé d’or aux Jeux, est accusé du meurtre, en février 2013, de sa petite amie, le top model Reeva Steenkamp. Il soutient la thèse de l’accident.

Il perd aussitôt ses grands amis (Nike, Clarins, Thierry Mugler, Oakley…). L’acteur sera condamné à 15 ans de prison en appel.

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Lance Armstrong 

Le cycliste américain, sept fois vainqueur du Tour de France, a été lâché en 2012 par son équipementier de toujours, Nike, après une déclaration négative de l’Agence américaine antidopage.

Dans la foulée, il perd ses contrats avec la marque de vélos Trek et le brasseur américain Anheuser-Busch. La perte totale est estimée à 300 millions de dollars.

Avant de rompre avec Armstrong, après plus de 10 ans de collaboration, Nike a été accusé par la presse américaine d’avoir dissimulé les agissements du héros, ce que la marque a rejeté.

Tiger Woods 

Ses problèmes conjugaux et ses piètres résultats sur le green ont coûté cher au champion de golf américain.

Une à une, les marques ont mis fin à leurs contrats avec lui (Tag Heuer, Gillette, AT&T, PepsiCo ou encore Accenture).

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« Tiger », cependant, a conservé le soutien d’autres sponsors tels que Nike, ce qui lui a permis de rester l’athlète le mieux payé du pays à cette époque.

Michael Phelps 

Après la publication en février 2009 de photos le montrant en train de fumer du cannabis, le champion de natation américain a immédiatement perdu, malgré des excuses, le soutien d’un de ses sponsors, Kellogg’s.

Le céréalier a décidé que l’image du médaillé olympique détenteur du record n’était plus compatible avec la marque.

Sharon Stone 

Égérie de Dior, l’actrice américaine Sharon Stone a provoqué la colère de Pékin en 2008 en laissant entendre que les tremblements de terre dévastateurs du Sichuan pourraient être le résultat de la politique chinoise au Tibet. « Je pense que c’est du karma », dit-il.

La marque de luxe française fait son mea culpa jeudi en condamnant les « termes à l’emporte-pièce ». Dior-Chine a décidé d’interdire dans le pays toute publicité impliquant l’acteur.

L’héroïne de Basic Instinct s’excusera.

Kate Moss 

En 2005, des photos montrant le top model britannique vaporisant de la poudre blanche lui ont coûté une fortune.

Une à une, les marques en accord avec « La Brindille » ont arrêté leur coopération (H&M, Burberry, Chanel, Rimmel…).

Pourtant, Kate Moss signera à nouveau, quelques années plus tard, de nombreux autres contrats publicitaires.

Whoopi Goldberg 

Connu pour son franc-parler, l’acteur américain s’est moqué du président républicain George W. Bush en 2004 lors d’une collecte de fonds démocrate.

La mauvaise blague ne plaît pas au groupe alimentaire anglo-néerlandais Unilever, qui annule sa publicité pour le produit alimentaire Slim-Fast, sur lequel il joue.

Madonna 

Le chanteur américain, adepte de la transgression, a combiné en 1989, dans sa vidéo à succès Like a Prayer, érotisme et religion en embrassant le Christ noir.

Cela provoque un grand scandale, même au Vatican. Face aux menaces des groupes religieux, le géant du soda Pepsi abandonne Madonna et annule son contrat publicitaire.