A contre-courant, Le Havre roule aux bateaux de …

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Des vents contraires soufflent sur les deux principaux ports français. Alors qu’à Marseille, le maire Benoît Payan est parti en croisade contre les bateaux de croisière accusés de « noyer » Marseille, son alter ego havrais Édouard Philippe veut faire revivre la France et l’âge béni des navires français sur la Ligne, au nom de. Il l’appelle « l’affection de la mer ». L’ancien Premier ministre a présenté lundi un programme de développement de 100 millions d’euros, dont il a expliqué qu’il s’agissait de « renouer avec la tradition de la croisière qui fait partie de l’histoire du Havre ».

Son projet ? Construire trois terminaux croisières dernier cri à la pointe de la Floride à l’entrée de l’estuaire de la Seine pour un montage original. Cofinancés par la région, les équipements seront construits et exploités sous l’égide d’un groupement d’intérêt public. Baptisé GIP Le Havre Croisières, il aura pour mission de promouvoir la destination auprès des entreprises, en lieu et place de l’office de tourisme, de gérer les escales, d’accueillir les passagers et de garantir les relations avec les différents prestataires.

Portée conjointement par la communauté d’agglomération et l’établissement portuaire d’Haropa, la nouvelle entité rencontre un grand succès. Livrés entre le printemps et l’automne 2025, les futurs terminaux disposeront de 15 000 mètres carrés et pourront accueillir trois navires par jour. Cela représente environ 600 000 passagers par an à pleine capacité. Le lieu se veut un modèle d’hospitalité. Salles de réception, amphithéâtre, pont panoramique, lieux de promenade… Le tout garantissant une vue unique sur les édifices de l’architecture Perret, inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Offrir un nouvel horizon aux compagnies

L’objectif : positionner Le Havre comme une « première destination touristique pour les compagnies maritimes ». Le port a des raisons de croire à sa bonne étoile… et aux prévisions optimistes de l’interprofession de la croisière, qui table sur une croissance de 30 % d’ici 2030. profitant de la croissance fulgurante du secteur. Ainsi, sa jetée comptait 355 000 passagers et 140 arrêts en 2019 avant la pandémie : cinq fois plus qu’il y a vingt ans. « Un chiffre qui est sur le point d’être égalé cette année », assure Florian Weyer, directeur général adjoint du port.

Un autre signe encourageant est venu de MSC Croisières. En 2021, l’armateur italo-suisse a choisi Le Havre comme point de départ de sa nouvelle offre vers les capitales d’Europe du Nord, il vient d’y affecter l’un des fleurons de sa flotte et annonce que le nombre d’escales va augmenter (de 22 ). à 28). Un gage de confiance en or pour Le Havre, qui convoite le statut de « tête de ligne », par opposition à un port de transit. Être le premier port d’expédition pour les entreprises garantit des avantages supplémentaires pour le commerce local.

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« Les passagers passent souvent une nuit ou deux dans un port ‘terminal’ en attendant d’embarquer ou de débarquer dans un hôtel. C’est ce qui fait la richesse de Southampton outre-Manche », explique un expert du secteur.

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Quais électrifiés et filtrage des fumées

Reste à savoir si le projet du Havre, en partie financé par des emprunts, tiendra ses promesses alors que souffle un vent de révolte sur cette forme de tourisme de masse. En réponse, ses dirigeants ont promis de construire « le port durable de demain ». Concrètement, les bornes « à énergie positive » seront équipées de panneaux solaires, les navires auront l’obligation de filtrer les fumées et les quais seront entièrement électrifiés, interdisant aux navires de faire tourner leurs moteurs lors des escales. « Nous nous lançons dans un programme pour arrêter le zéro fumée et ce ne sera pas une option proposée aux entreprises », jure Édouard Philippe. En clair, la porte sera fermée aux paquebots les plus polluants.

Il n’est pas sûr que l’argument suffise à convaincre les militants d’Extinction Rebellion, qui ont manifesté lundi devant le siège communautaire de la ville avec le slogan « Cruise abuses » et « Eco-friendly privileges for giant seas ». « .

[Représentation d’artiste du futur « cruise center » qui sera lancé en 2025. Crédit : Le Havre Seine Métropole. Cliquez sur l’image pour l’agrandir en plein écran]

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