Acheter une maison ou un appartement dans une maison ancienne a ses avantages : prestige inégalé, prix plus bas, une grande variété d’offres, disponibilité immédiate, emplacement privilégié… beaucoup plus lourd que prévu, frais de notaire élevés, réfection de toiture imprévue… Autant points à prévoir pour acheter une belle maison ancienne en toute sérénité.
Table des matières
Ne pas examiner la maison ancienne de manière assez minutieuse
Avant d’acheter une maison ancienne, il est indispensable de vérifier son état général. Préparez une check-list de tous les points importants avant de visiter un bien :
Notez tout ! D’autant plus que si la propriété est populaire, vous n’aurez peut-être pas l’occasion de la visiter à nouveau.
Ne pas se pencher sur les diagnostics immobiliers
Sa lecture est fastidieuse, mais le dossier de diagnostic technique (DDT) est une mine d’informations sur le bien recherché. But du DDT ? Vous informer au mieux sur les éléments du bien pouvant constituer une menace pour la santé ou la sécurité des personnes, mais aussi pour la performance énergétique.
Ainsi le DDT que le vendeur vous remet dans le cadre de l’avant-contrat comprend :
Sous-estimer le budget des travaux de rénovation
Avec le diagnostic en main, nous pouvons déjà évaluer une partie du travail qui devra être fait. Mais ce n’est pas suffisant (et DDT arrive parfois avec un léger retard, en précommande) ! Si vous n’êtes pas un spécialiste de la construction, assurez-vous de visiter l’appartement avec un artisan ou un architecte de confiance qui pourra vous aider à estimer la quantité de travaux nécessaires pour rénover la propriété.
Attention, la somme du prix de l’immobilier et du prix du travail ne doit pas être trop élevée par rapport au prix du marché. Tenez compte, en particulier, de la revente potentielle.
Ne pas s’intéresser à la copropriété
Si vous achetez une copropriété, n’oubliez pas d’inspecter attentivement les parties communes pour vous assurer de l’état de l’immeuble. De même, si un bien est vendu avec grenier ou sous-sol, rendez-vous sur place : un bon moyen de vérifier l’état de la structure des combles côté combles et l’hygrométrie côté sous-sol.
Par ailleurs, prenez le temps de lire les trois derniers procès-verbaux de l’assemblée générale (ces documents vous seront fournis lors de la conclusion du compromis de vente) : de nombreux éléments vous seront instructifs, notamment les travaux entrepris et ceux qui pourraient être à votre charge après l’achat.
Le Diagnostic Technique Global (DTG) peut également vous aider : des diagnostics qui ne sont pas obligatoires, mais s’ils sont exécutés en copropriété, doivent vous être fournis. Il contient des informations sur l’état technique général du bâtiment et une liste des travaux nécessaires dans les dix prochaines années.
Enfin, renseignez-vous auprès du vendeur sur le montant des charges pour le logement : elles peuvent être élevées dans l’ancien.
Sous-estimer les frais de notaire
Saviez-vous que le calcul des frais de notaire payés par l’acheteur n’était pas le même selon que vous achetiez un neuf ou un ancien ? Ainsi, en 2023, entre 2 et 3 % de frais de notaire dans le neuf et entre 7 et 8 % dans l’ancien. Les frais de notaire sont plus élevés dans l’ancien, ne sautez pas ce point lorsque vous pensez à votre budget total.
Veuillez noter que pour les appartements supérieurs à 100 000 €, vous pouvez obtenir une réduction sur les frais de notaire auprès du notaire public. Cette remise ne peut excéder 20% et n’est possible que si votre notaire accorde une réduction de rémunération uniforme à tous ses clients.