Alsace, etc : le voyage en camping-car dans l’Est de la France, signé…

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Written By Sophie Ledont

Rédactrice passionnée qui a vécu dans plus de 25 pays toujours à la recherche de la dernière information.

Notre correspondant Michel Letraveler s’est rendu dans l’est de la France dans son camping-car. Il raconte l’histoire de ce long voyage, qui part de Bordeaux pour arriver à Strasbourg, en passant par Vichy et Dijon à l’aller, Senlis, Chantilly et Fontainebleau au retour.

J’envisageais depuis quelques années de partir dans l’Est de notre beau pays, de nombreux reportages m’y incitaient, mais dans la vie chacun sait qu’on ne fait pas toujours ce qu’on veut et surtout quand il veut. Et puis il y a eu le Covid, cette épidémie qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive et a retardé de nombreux projets, dont le mien. La « grosse » vague enfin passée, je suis passé par des cartes routières et une application mobile spécialisée, pour voir comment je pouvais m’organiser et visiter les lieux qui me tenaient le plus à coeur. La liste était un peu longue, mais après tout, n’avais-je pas le temps (et le soleil avec moi) ?

Table des matières

Le départ : de Bordeaux à Vichy

Lundi 18 juillet. Je quitte Bordeaux, mon port d’attache et après une petite escale à la sortie de Tulle pour déjeuner, je repars, c’est la canicule… En chemin, je traverse Eiffat, une petite ville qui possède l’église et ses châteaux, une excellente excuse pour s’arrêter un moment à l’ombre le long du parc et prendre quelques photos, il fait très très chaud, mon frigo, sur 12v, a du mal à garder le froid… En fin d’après-midi, je fais face à Vichy, ma première étape . Il existe un quartier très agréable sur l’autre rive de l’Allier, dans le quartier de Bellerive. Je dois dire que les coordonnées GPS ne sont pas exactes, j’ai cherché un moment avant de le trouver.

Étape sur une aire, quartier Bellerive à Vichy

Sur place, verdure, grand calme, terrain spacieux et tous les services souhaités, dont électricité pour 12€. Et il y a de la place. Nous avons même l’embarras du choix. Cette zone longe le camping qui semble bondé.

Visite de Vichy en trottinette

Une fois assis, j’ai commencé à explorer les environs, une piste cyclable cimentée et très propre entre quelques bars et restaurants et la rivière, menant au pont qui traverse l’Allier et donne un accès direct à la ville de Vichy.

Ce nom me rappelle quelques souvenirs d’une époque très lointaine, car mon grand-père maternel, diabétique, venait régulièrement s’y faire soigner. Après une nuit tranquille, je sors mon scooter et pars à la découverte de cette belle ville, où l’argent coulait clairement au temps de Napoléon III et de l’Impératrice Eugénie, les nombreux palais et villas sont là pour en témoigner. Le centre-ville, les établissements de santé, les thermes du Dôme, les belles demeures et le casino sont toujours là, bien entretenus. Pour s’en convaincre, il suffit de poursuivre sa balade dans le parc Napoléon III, bordé de « chalets » d’époque, puis, traversant le carrefour au bout du pont de Bellerive, de tourner dans les allées du parc Kennedy pour monter. vers la vieille ville et la surprenante église de San Blas. La construction a commencé au XVIIe siècle puis, entre 1925 et 1931, une beaucoup plus grande a été ajoutée dans le style Art-déco. Elle compte parmi ses merveilles, de nombreux vitraux, de belles fresques et la Vierge Noire.

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Étape suivante : Moulins

Aujourd’hui, le thermomètre est monté à 44°C ! De retour à mon campement, mon auvent s’est ouvert, mon frigo semble avoir besoin de reprendre de l’énergie, je fais une pause et je mange et à 14h50, je repars rue

Une bonne aire, pas chère

Mardi 19 juillet. A 16 heures, il atterrit dans le secteur des Moulins. Superbe, en pleine nature et au bord de l’Allier également. Du monde, pas de lieu délimité, mais les autres voyageurs gardent leurs distances. Et il y a beaucoup d’arbres pour les amateurs d’ombre.

Du monde à la halte nautique

Ici et là, il y a des bornes de raccordement électrique, il vaut mieux avoir de la longueur dans les câbles… Le prix de l’aire est imbattable : 10 centimes de l’heure, oui, vous avez bien lu. Mais la surprise est si vous vous connectez à une borne électrique. Il faut se procurer des jetons sur certaines bornes, c’est 2€ toutes les tranches de 4h… ce qui fait 6€ pour 12h d’électricité. Pouvons-nous nous propager?, Je ne peux pas dire. A noter, car très agréable, que le domaine se situe juste derrière une halte nautique superbement équipée avec jeux, bar, plage de sable ou fausse pelouse et baignade délimitée et surveillée.

Visite du musée des costumes de scène

Il fait 39°C… Je sors ma monture et pars explorer la ville. Je me promène et visite tout ce qui est accessible, le centre-ville, les jardins et la cathédrale jusqu’à l’heure du dîner. Après le dîner, il fait tellement chaud que je pars me promener le long de l’Allier et prendre l’air sur une chaise longue fixe à la halte nautique au bord de l’eau, le bar est bondé et j’ai attendu longtemps qu’un endroit où aller devienne disponible vous buvez

mercredi 20 juillet. Il y a eu un petit orage dans la nuit, rien pour rafraichir l’ambiance, le sol est aussi sec que la veille… c’est autorisé pour le stationnement de nuit des camping-cars.

Sur la route, escale à Ternant

J’entre dans un bâtiment qui a l’air austère, mais dès que j’entre, l’ambiance change. Deux expositions sont en cours, l’une consacrée aux costumes de scène et à la carrière de Rudolf Noureev et l’autre à Molière. L’aménagement intérieur est superbe ainsi que le dépôt de tous ces merveilleux costumes.

Étape sur l’aire de camping-car de Beaune

En fin de matinée, je reprends la route et fais une petite halte au bord d’un lac à La Roche-Morlaix pour le déjeuner. Je traverse et m’arrête à Ternant pour admirer, dans la petite église, les triptyques récemment restaurés, magnifiquement (j’avais vu ça dans une émission à la télé).

Beaune. Il est arrivé là-bas à 16h35. Il y a une belle aire, mais plus un grand parking payant avec tous les services, il y a quelques camping-cars garés, pas un peu d’ombre. Prix ​​: 4 heures gratuites puis 7,90 € les 20 heures suivantes… cependant, les prestations sont relativement chères : 4,30 € pour 4 heures d’électricité et idem pour 20 minutes d’approvisionnement en eau…

Visite de Beaune

De ce fait, il s’avère qu’en face du quartier, il y a une station service et juste derrière, un grand parking gratuit, avec de nombreuses places libres et tranquilles à mon arrivée. La pluie est arrivée, une pluie battante, pas moyen d’ouvrir une fenêtre… heureusement pour un temps assez court. La soirée fut calme ainsi que la nuit, pas la moindre perturbation.

Jeudi 21 juillet. J’arrête de sortir le scooter, j’étudie mon guide, les monuments ne sont pas très loin, je pars à pied pour rejoindre le très célèbre Hospice de Beaune. La ville a conservé de nombreuses parties de ses fortifications et j’arrive à l’Hôtel Dieu, un musée qui contient de très belles oeuvres dont le Jugement dernier de Rogier van der Weyden…

L’endroit est magnifique et les toits de tuiles colorées embellissent le tout, une visite à ne pas manquer, tout à fait à la hauteur de sa réputation.

Dijon : je trouve un parking

Nous lui faisons face, l’office de tourisme et le départ d’un petit train pour visiter l’essentiel de la ville.

Je déjeunerai au « Baltar café », sur la place face à la salle. Des prix corrects et de la bonne nourriture et je me perds dans les rues. Charmant, mais pas autant que Moulins et surtout Vichy. Je retourne à mon camping-car à 15h30. et après avoir un peu réfléchi, je prends la route de Dijon où j’ai atterri à 17h30.

Je visite Dijon : c’est magnifique

Pas de zone dans cette ville, sur l’indication de mon appli, je me retrouve sur un parking au bout du canal parallèle à l’Ouche, maladroitement, à côté d’un pont. Je ne reste pas là et essaie de rester dans un autre parking de l’autre côté du pont. Je ne suis pas seul, d’autres vans, des vans sont garés là. Nous sommes juste à côté du port du canal où de nombreuses grandes péniches et quelques autres bateaux sont amarrés. Je m’en contenterai pour la nuit, et en plus c’est gratuit mais pas de service.

Je quitte Dijon, direction Arc-et-Senans

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Vendredi 22 juillet. Une nuit très calme et à 10h, je sors mon scooter et pars à la découverte de cette ville. Je verrouille ma scène devant le Théâtre Dijon-Bourgogne et la Cité Internationale de la Gastronomie et du Vin et cours dans les rues. Très vite mes yeux ont été émerveillés, cette belle bâtisse ancienne, chaque coin de rue dévoile ses merveilles, ici et là, toits de tuiles vernissées et colorées, fenêtres à meneaux et bien d’autres surprises. Bien sûr, visite de la cathédrale de San Benigne, grand tour du centre historique, découverte des halles centrales et cerise sur le gâteau, c’est jour de marché. Beaucoup de monde dans les rues et aux terrasses des cafés et restaurants et il n’y a que l’embarras du choix. Place des Ducs de Bourgogne et Palais des Ducs et Etats de Bourgogne, Musée des Beaux-Arts, la belle Place de la Libération en hémicycle, le Théâtre, l’Eglise Saint Michel, le Musée Rude. C’est l’heure du déjeuner, je m’installe sur la terrasse « Start In » qui surplombe la Place du Théâtre pour un bon goûter.

Visite des salines royales

Après le déjeuner, je continue ma découverte à travers le Jardin Darcy, l’Arc de Triomphe et retourne dans la cité de la gastronomie où je retrouve mon scooter et retourne à mon camping-car, les yeux pleins de très belles images. Une plus belle ville que Dijon.

Le village me déçoit

16h, je prends la route de Dôle où je m’arrête à l’aire de repos, gratuitement, pour faire le plein d’eau et de détritus, l’endroit est agréable et calme, mais je ne reste pas.

Surprise au petit matin

Arc-et-Senans. 18h quand j’y arrive, mon GPS me dirige vers un parking juste à côté des murs d’enceinte de la Saline Royale… En fait, la zone dédiée à nos véhicules est juste à côté, un peu à l’étroit et presque pleine. Plus tard je découvre que son entrée est juste à côté de la mairie, elle est gratuite et offre toutes les commodités sauf un branchement électrique. Le parking où j’étais en principe est destiné aux visiteurs du salin, mais petit à petit d’autres voyageurs viennent s’y loger car la zone est pleine. La nuit sera très calme.

Un spectacle magnifique

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Samedi 23 juillet. A 10h, j’ai commencé à attaquer les Salines Royales, j’avais vu des reportages à la télé et je n’ai pas été déçu. Un bel édifice, ingénieusement agencé en plusieurs expositions aux thèmes différents. Architecture, peinture et autres. Et il y a aussi des jardins paysagers qui offrent des cultures anciennes, une grande tonnelle où l’on peut s’asseoir pour profiter d’un pique-nique avec des jeux d’enfants ou encore une boutique où l’on peut acheter un en-cas à déguster sur des tables disséminées dans la nature ou les jardins, cet endroit est loin . bucolique J’ai beaucoup aimé et ça dure jusqu’à 13h…

Direction la citadelle

De retour chez moi à vélo, un petit goûter et j’ai commencé à poster mes photos sur ma page pour que mes amis profitent de mes découvertes à distance. En fin d’après-midi, j’ai commencé à découvrir le village, je l’avoue, sans grand intérêt, mais il y a une pâtisserie où je me régale d’un goûter puis retourne au camping-car. L’endroit est très calme, je décide d’y passer la deuxième nuit et ce sera aussi relaxant.

Besançon le dimanche

dimanche 24 juillet. A 6h30, nous sommes réveillés par des bruits, et je remarque que des voitures avec de petites remorques sont arrivées et que des gens s’affairent dans le champ adjacent. En fait, de grands fans se mettent en route et je me rends compte que ce sont les propriétaires de la montgolfière qui vont gonfler les ballons et les brûleurs (ou torches) entrent en action et petit à petit les toiles colorées s’élèvent vers le ciel. Je m’habille en hâte et me précipite, smartphone en main, pour photographier l’événement.

A Belfort, l’aire manque de prises électriques

En effet, petit à petit ces grosses boules se gonflent et s’élèvent dans le ciel bleu qui s’illumine également. Quelques personnes montent dans les nacelles qui quittent lentement le sol pour prendre de la hauteur. Un spectacle merveilleux qui s’est présenté à mes yeux émerveillés, je n’ai jamais eu l’occasion d’assister à cela. C’est une expérience incroyable. J’apprends plus tard que les personnes, y compris les camping-cars voisins, qui sont montés à bord des sacs ont pu parcourir cinq kilomètres gratuitement car ils avaient donné un coup de main aux propriétaires des montgolfières pour les faire démarrer. J’ai raté une belle opportunité… Et je suis de retour sur la bonne voie.

Besançon. J’y arrive peu après 9h et m’installe dans l’espace qui nous est dédié. Heureusement, c’est dimanche et… gratuit ! C’est un simple parking, les places, pour une fois, sont relativement spacieuses, et je vais même pouvoir ouvrir un peu mon auvent pour abriter le côté du frigo qui a décidément du mal à produire du froid. Il y a l’essentiel pour nos véhicules, l’eau et les déchets sont présents et c’est bien pratique. L’environnement n’est pas des plus beaux, mais au moins la situation est intéressante. Nous sommes à 10 minutes du centre historique, au bord du Doubs et face au parc de Chamars.

Je trouve le lion

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Un été très chaud

Je sors le scooter et pars à l’assaut de la citadelle, la montée est rude mais j’arriverai quand même quasiment au pied des remparts. Une excellente surprise que cette forteresse où nous sommes accueillis par Vauban. Il a été très bien agencé et les différentes salles proposent de nombreuses expositions, entre autres, un vivarium, un zoo dont les cages sont souvent vides, des expositions de peintures, un aquarium et même une fosse aux singes installée dans les anciennes fosses… et une le restaurant. Depuis les remparts, de magnifiques vues sur la ville s’étendent en contrebas. L’entrée est demandée : 12 €.

L’ascension du Grand Ballon

En redescendant, je m’arrête pour visiter la cathédrale Saint-Jean, puis les ruines romaines de la place Castan. Un peu loin du centre, il y a aussi la maison natale de Victor Hugo, le musée d’art et d’archéologie, et en traversant le « pont tournant », on arrive sur une petite place avec un café où je peux boire un verre. pot d’accueil, 40°C… Juste à côté, il y a l’église Sainte-Madeleine, mais c’est dimanche et beaucoup de lieux sont fermés. De plus, peu de monde dans la ville, c’est les vacances en plus d’un jour férié. J’y passe la nuit, tranquillité assurée.

Colmar : très belle aire de camping-car

Lundi 25 juillet. 9h30, je prends la route de Belfort. A 11h45, je descends sur l’immense parking Epide où se trouve l’aire de camping-car. Nous sommes 22 sur cet espace totalement gratuit, y compris les services dont l’électricité, mais pour cela, il n’y aura pas assez de bornes pour tout le monde, les premiers arrivés sont les mieux servis. Certains sont là depuis pas mal de temps, j’ai parlé à une famille dont le camping-car et la voiture ont été endommagés par le verglas, ils sont là depuis un mois, en attente d’un expert…

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Une promenade enchanteresse

Pour ou contre les réseaux d’espaces d’accueil

La cathédrale est ouverte

Peu avant 14h, je pars avec mon scooter visiter la citadelle avant de m’intéresser à la ville qui s’étend à ses pieds. Une forteresse purement militaire, immense, impressionnante, mais de moindre intérêt, pour moi, comparée à celle de Besançon. Mais, je cherche… le lion. Ce célèbre lion de Belfort. Mais où se cache-t-il ? En fait, il faut descendre jusqu’à la vieille ville et y accéder par une ruelle. Le lion de Bartholdi est là, au-dessus de nous, on peut presque atteindre ses pieds depuis une petite terrasse. 22m de long, 11m de haut, majestueux, presque crénelé. Commencé en 1875, il faudra 5 ans pour le terminer, Frédéric-Auguste Bartholdi, le sculpteur, peut être fier de son travail.

J’atteins la vieille ville, les façades des immeubles sont colorées, aux couleurs chaudes et chatoyantes. Au centre, la Place d’Armes bordée de cafés et la cathédrale Saint Christophe. J’aborde les rues les unes à côté des autres, Musée des Beaux-Arts, Ecole Supérieure de Technologies et surtout la magnifique halle Fréry. Les remparts sont toujours présents autour de la ville, assez impressionnants. Je retourne sur la Place d’Armes pour visiter la cathédrale de sable rose. Sa construction débute en 1727 et s’achève en 1750 sur les plans de Jacques Philippe Mareschal, ingénieur du Roi, mais la tour sud ne sera achevée qu’en 1845.

Ribeauvillé : magnifique

Il fait 38°C, je m’effondre sur une chaise en terrasse pour déguster deux verres d’apéro. Ensuite, je me laisse aller à un moment de détente sur un transat qui tend ses « bras » vers moi devant l’office de tourisme avant d’aller me balader dans les ruelles et m’asseoir sur une autre terrasse pour un nouveau rafraichissement. . Il est presque 18h. quand je reviens à « la maison ». Encore une belle journée et quelle chaleur… Mais je préfère que la pluie ou le froid. J’ai la chance d’aimer et de bien tolérer ces températures. J’y passe la nuit et il fait très chaud.

Sur le parking du château du Haut-kœnigsbourg

Mardi 26 juillet. Je consulte des guides et des cartes et décide de gagner le « Grand Ballon », mais en cours de route, en traversant Thann, ce que je vois me fait m’arrêter un instant. Aucun regret, un très joli village qui m’ouvre les portes de l’Alsace. La montée au Grand Ballon sera longue mais assez facile, le poids des années de mon véhicule ne se fera pas trop sentir. Arrivé en haut, je suis descendu sur le parking pour admirer le magnifique paysage, tant d’un côté que de l’autre. J’entame la descente de l’autre côté, vers Colmar, mais je m’arrête à un petit refuge au bord de la route pour manger.

16h, je m’installe à l’aire de repos de Colmar. Superbe, bien agencé, bien placé, à l’extrémité bâbord du canal, mais cher : 16,22 €, et toutes les prestations sont en supplément… La borne d’entrée est mal conçue et peu pratique, mais il y a deux stations de parking vidanges et eau propre à l’intérieur et un à l’extérieur pour passer les camping-cars. Le centre-ville est à 800 mètres. La température est descendue à 30°C, mon frigo respire mieux.

La visite vaut le coup

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Andau : étape sympa

Une fois confortablement installé, je sors mon petit deux-roues et pars en ville. Je gare ma voiture sur une place, juste derrière une église et commence la visite et alors que j’admire la décoration plutôt sobre, un monsieur s’approche de moi et j’apprends que ce monument, de catholique, est devenu protestant, maintenant c’est un temple. Je continue ma promenade enchanteresse dans les ruelles fleuries de cette merveilleuse ville qui ne trahit pas sa réputation. Des fleurs à profusion, tous les balcons, les canaux en sont décorés. Je me rends compte que le nom de la petite Venise n’est pas si usurpé. Surtout, il ne faut pas manquer, entre autres lieux magiques de cette belle ville, la halle aux étals colorés et ses débits de boissons aux terrasses débordant au bord d’un canal. Je pousse mon chemin jusqu’à la cathédrale, mais malheureusement, elle est fermée. Sur le chemin du retour, je me laisse tenter par la vitrine alléchante d’une glace, ma gourmandise se réveille et le tour est joué… Le goût est parti, je m’installe en terrasse pour une boisson fraîche et bienfaisante puis je retourne dans ma véhicule, il est 18h30. Demain sera léger.

Mercredi 27 juillet. Surprise au réveil, la température nocturne est descendue à 16°C ! Mais le soleil est là. Je me promène dans le quartier et prends des photos (pour notre magazine préféré et ses abonnés). A 10h, je décide de refaire une visite dans cette chère ville et où je trouve un stand dans une halle où plusieurs artisans exposent leurs oeuvres et parmi eux, il y a ceux qui font des intarsia et je me laisse séduire par l’un d’entre eux . . Puis, je me laisse aller et j’arrive de nouveau devant la cathédrale et c’est ma chance, ouverte… Une visite obligatoire.

Pas d’aire de camping-car à Strasbourg

Vers 12h, je suis de retour dans ma « maison roulante ». 14h, je quitte la route, le ciel est toujours bleu mais seulement 28°C, c’est plus respirant, mais après tout, je ne suis pas venu pour la fraîcheur et encore moins pour avoir de la pluie. Moi, j’aime la chaleur, habituée à l’Espagne et au Maroc…

Balade dans la Petite France

Trois quarts d’heure plus tard, je m’arrête à Ribeauvillé. C’est une excellente surprise. Je découvre une belle ville dont les maisons colorées et fleuries bordent la longue rue principale. Je vois un panneau qui dit « Couvent ». Curieux, je me dirige vers l’entrée du carrosse et deux dames en civil m’invitent à entrer, en fait, ce sont deux frères de la congrégation, je n’ai pas à demander, car j’ai vu une église imposante sur la route, mais Je ne voyais pas l’entrée… Ces très belles sœurs m’ont expliqué que j’étais au couvent des « Sœurs de la Divine Providence » et que l’église était celle du couvent et elles m’ont indiqué le chemin et m’ont invité à découvrir ce que je m’empresse de faire. Une superbe église. Je remercie ces sœurs pour leur accueil avant leur départ. Une bonne découverte, comme ça, parfois il ne faut pas hésiter à « pousser » les portes. Et je continue ma visite jusqu’au sommet de la colline où se trouve le château.

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La cathédrale : sublime

De retour sur la route, ma prochaine visite sera à Orschviller, non pas au village, mais au très célèbre château du Haut Koenigsbourg sur lequel j’ai vu plusieurs reportages. La montée est un peu raide, il y a deux parkings pour les visiteurs, mais je pousse un peu plus loin et en trouve un autre sur le bord de la route, il y a déjà un camping-car, mais je vois un panneau indiquant une interdiction de stationner la nuit ! Je décide quand même d’y descendre et je verrai si la nuit venue le voisin part ou reste… et il reste. Ils rejoignent trois autres plus tard. Je suis parti à pied sur la route très escarpée du château à 800m. Un bâtiment des plus imposants, j’ai l’impression que je vais faire la fête demain. La nuit sera très calme, pas de soucis, pas de perturbations.

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Promenade à Phalsbourg

Jeudi 28 juillet. 9 h Après avoir eu quelques problèmes de marche, j’amène mon camping-car au plus près du château, presque en tête des parkings le long de la route, il y a déjà du monde, et je suis allé visiter cet immense monument. Enorme, le mot n’est pas trop fort quand on a franchi les deux premières portes pour se retrouver dans la cour intérieure. La suite de la visite ne peut vous laisser indifférent, magnifique et parfaitement entretenue et restaurée, immense, et certaines salles vous laisseront sans voix devant la décoration surprenante. Que dire des poêles monumentaux en céramique qui chauffaient pour certains ces pièces énormes, des meubles, des armures, puis, après avoir traversé la haute cour, j’arrive à une salle où se trouvent diverses armes et divers moyens de défense. Retour des remparts à la cour basse et je repars une heure et demie plus tard, les yeux émerveillés. Colossal. Des châteaux, j’en ai visité des dizaines, dont ceux de la vallée de la Dordogne puisque je viens des portes du Périgord, mais aussi ceux des bords de Loire, le Palais des Papes d’Avignon, la cité de Carcassonne et son château. Mais cela les surpasse tous, du moins à mon goût.

Trop de bruit à Saint-Dizier…

Je prends la route et descends à Andlau, il y a une aire aménagée et gérée par Camping-car Park. Oui, j’entends déjà les critiques, mais pour une fois les détracteurs seront surpris. Pour y accéder, il faut traverser un grand parking où le stationnement est non seulement autorisé pour nos véhicules, mais en plus, il est gratuit. Quant au domaine lui-même, il compte 13 places avec tous les services pour 11,22 €. Je n’ai eu besoin d’aucun service, je suis descendu sur le parking et je n’étais pas seul.

…je dors à Sapignicourt

Ensuite, j’ai commencé à découvrir ce village et ma foi, il ne manque pas de charme. Ses maisons colorées au style régional et fleuri, et son église dédiée à Sainte Richarde qui fut abbatiale du XIe au XVIIe siècle. Son portique sévère et imposant de grès rose surplombe une nef assez haute. Là je rencontre une femme d’un certain âge mais elle sourit beaucoup qui me raconte l’histoire et me montre les points les plus intéressants et m’invite à descendre dans la crypte en me conseillant d’y aller sans regret. Je passe donc la nuit sur le parking, pas un bruit, super calme, un beau séjour.

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Visite de la cathédrale

Vendredi 29 juillet. Je reprends la route pour ma prochaine étape qui sera… Strasbourg. Grande ville, capitale européenne et pas de quartier pour nous accueillir. Alors, je regarde, à l’aveuglette, et tu me souris, je trouve une place de parking dans une rue calme, ça me coûte 7,50€ pour 3h20… et je pars pour le centre historique.

J’arrive à Soissons

Une vingtaine de minutes de marche plus tard, je suis dans « La Petite France ». L’Ill traverse ce merveilleux quartier comme des canaux, le barrage Vauban du 17ème siècle garde le fleuve. De belles maisons à pans de bois, toutes fleuries, se reflètent dans l’eau. Je traverse le pont à doubles tours dit « Pont Couvert » qui surplombe l’imposant barrage et découvre les petites ruelles très calmes. Je continue le long de l’Ill avec ses quais vers le centre historique et bien sûr, la célèbre cathédrale Notre Dame. Une rivière s’arrête ici et là où les touristes attendent de faire une découverte en bateau. Je passe devant le Musée Historique de la ville, en face, sur l’autre rive, le Musée Alsacien.

Visite de l’abbaye Saint-Léger

Je découvre le centre et j’arrive sur le parvis de la cathédrale, elle est là, en face de moi, imposante et majestueuse, je n’ai qu’une envie c’est d’y entrer, je ne demande pas mon repos et quelle beauté il y a à l’intérieur. A l’extérieur, une belle bâtisse à pans de bois ou en pierre. Sur la place du Château, le Musée des Beaux-Arts est installé dans le Palais Rohan qui tapisse son imposante façade entourée d’un jardin qui longe le quai. Je suis de l’autre côté, un quartier tout aussi agréable même si évidemment plus récent. Et je reprends la route du retour, je repasse devant l’église de San Thomas et là, c’est ouvert, alors j’entre. Ce sera ma dernière visite à Strasbourg. Je n’ai certes pas tout vu, je n’ai pas découvert tous les secrets de cette ville évidemment merveilleuse, mais je repars avec un bon aperçu et aucun regret.

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Découverte du château : splendide

Phalsbourg. Il est 12h45. lorsqu’il atterrit dans l’aire de repos de cette petite ville qui ne semble pas manquer de charme. La place qui nous est réservée est un parking avec services, y compris l’électricité, gratuitement. De la verdure tout autour, à part une déchetterie qui ne peut pas nuire à notre tranquillité, et la façade, un long bâtiment en brique, sans doute une résidence et en plus, pour accéder à cette zone, il faut trouver le passage sous ce bâtiment. Ce n’est pas très bien indiqué. Je ne suis pas seul, il y a deux autres camping-cars et une caravane attenante.

Senlis, la médiévale

Je mange et pars explorer la ville. Quelques beaux édifices en grès rose, donnant l’impression de vestiges de fortifications, en effet, ce village a été fortifié par Vauban et a été démantelé par les Allemands. La place d’Armes est bordée de quelques bars et restaurants et de l’imposante église Notre Dame de l’Assomption.

Il est 15h. quand je prends la route de Saint Dizier où je dois trouver une zone libre… Il s’agit en fait d’un parking mis à notre disposition par la concession CLC avec services. C’est très gentil de leur part d’autant plus que c’est gratuit, mais, parce qu’il y a un mais, ce parking est coincé entre une rocade et une route passante. Il y a donc beaucoup de bruit. Je ne reste pas et pars pour un coin un peu plus à la campagne,

Déçu à Chantilly

C’est en fait un petit parking herbeux en campagne à la sortie du village, c’est marrant mais pour une raison que j’ignore, la borne de service a été démontée et supprimée ! peu importe, je n’ai besoin de rien. Je me couche pour la nuit, l’endroit est très calme et le paysage reposant, des champs à perte de vue, seulement deux petites routes de campagne de chaque côté. Pendant mon déjeuner, j’ai vu arriver une voiture tractant une caravane, qui a atterri à côté de moi.

L’abbaye de Royaumont

Samedi 30 juillet. La nuit a en effet été très calme, l’équipe partira peu avant moi. 8h45, je marche jusqu’à Reims où j’arrive deux heures plus tard et comme on est samedi en dehors des vacances, coup de chance, je trouve un parking dans une rue à 500 m de la cathédrale. Cela me coûtera 4€ pour 3h30… Et je suis allé découvrir cette belle ville, légendaire pour les couronnements royaux qui y étaient célébrés, mais aussi pour ses maisons de champagne.

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Nous verrons tout cela. Une petite visite à l’office de tourisme et j’arrive place du Parvis où une belle statue équestre de Jeanne d’Arc trône sur un trône. La façade de cet édifice est impressionnante, les portails sont magnifiquement sculptés et j’entre dans l’immense et très haute nef. Que de splendeurs dans ce monument.

Étape secrète et réussie

Juste à côté, le Palais du Tau, ancien palais royal et épiscopal datant du XVIIIe siècle, et derrière, la belle place Henri Deneux, la bibliothèque Carnégie, le Cours Anatole France bordé de beaux immeubles. Je regagne mon véhicule le temps de déjeuner et repars découvrir la Basilique Saint-Rémi, la statue du baptême de Clovis, et j’arrive bien sûr dans le quartier des maisons de champagne. Pommery-Vranken, Veuve Cliquot, Champagne Demoiselle et Taitinger pour n’en citer que quelques-uns.

Le site du château est fabuleux

A 16h30, je quitte à nouveau la route pour Ressons-le-Long où j’ai rendez-vous avec un Youtubeur que je suis depuis, j’y passerai la nuit. Dimanche 31 juillet, à 9h45, je pars pour Soissons. Je voulais vérifier que le vase était bien réparé… Je trouve un parking très facile et gratuit sur le boulevard Jeanne d’Arc. Cette avenue est bordée de riches demeures toutes plus belles les unes que les autres. Je prends la rue de l’Echelle du Temple qui me mène directement à la cathédrale de Saint-Gervais-et-Saint-Protais. Façade imposante avec ses trois portails, la nef est immense, les vitraux et les rosaces sont magnifiques entre autres splendeurs. La continuation se fait vers l’Abbaye de Saint-Jean-des-Vignes dont il ne reste que les vestiges de la très imposante façade et les vestiges du cloître.

Musée du cheval

De retour à mon camping-car pour le déjeuner, je voulais visiter l’autre Abbaye, mais elle ne sera ouverte qu’à 14h.

Avec le temps, je me gare sur le parking de l’imposante mairie de Soissons et me rends au musée d’art et d’histoire de l’abbaye de Saint-Léger, très intéressant, puis son église abbatiale désaffectée où sont exposées statues et autres reliques religieuses. Quand je sors, je descends sur les bords de l’Aisne et à 15h30, je remonte dans mon véhicule et je reprends la route vers une autre petite ville très connue. Sa renommée est principalement due à son magnifique et monumental château…

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L’entretien se serait-il dégradé ?

Pierrefonds sait nous accueillir, modestement, mais un petit stationnement gratuit nous est autorisé. Je descends et pars faire un tour au centre-ville mais en chemin je visite l’église Saint-Sulpice, puis le centre-ville. Quelques beaux bâtiments autour du lac et sur la colline. Le château est au sommet de la falaise et domine largement la ville. Il est trop tard pour commencer la visite, je rentre donc chez moi et passe une bonne nuit tranquille.

Un petit parking en bord de Seine

Lundi 1er août. À 9 heures du matin. Je travaillais beaucoup, j’ai revu quelques rues du village et pris des photos, et je suis monté jusqu’au château. Splendide, tout l’arsenal de la forteresse médiévale est présent. Des ponts en fusion à la cour d’honneur, la chapelle, l’escalier monumental, les salons de réception, la salle de bal. Viollet-le-Duc a bien fait les choses en s’occupant de la restauration de ce château dont les fondations sont au Xe siècle (pour le premier château à être détruit). C’est en 1396 que débute la construction du nouveau château au nom de Louis 1er d’Orléans, Viollet le Duc l’achèvera en 1885 pour satisfaire l’ambition de Napoléon III. Cet ensemble monumental a servi de décor à de nombreux films et séries télévisées, dont « Merlin ».

Fontainebleau : l’arrivée au château

De ce grand bâtiment, je sors émerveillé. Et à 12h30, je quittais à nouveau la route pour une nouvelle découverte. Senlis. J’ai atterri dans un parking hanté avec d’autres camping-cars. Il est 13h15, je mange un morceau et à 14h, je vais me balader dans les ruelles au fort caractère médiéval, c’est sans surprise que cette ville a servi de décor à de nombreux films historiques et cape et d’épée. Je passe devant l’ancien palais épiscopal et j’arrive à la cathédrale Notre-Dame de style gothique, puis entre dans la très haute nef. Des rosaces et de jolis vitraux, sans oublier le chœur et l’imposant orgue dont je n’aurai malheureusement pas la chance d’entendre le son. Je continue ma promenade et cela m’amène au château royal de Senlis dont il ne reste que quelques vestiges et les anciens appartements royaux et le prieuré de San Maurizio. Dans ses rues et ruelles, tout respire un passé brillant. Ce soir, je n’y dormirais pas, un autre site emblématique m’attend, alors je partirai.

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Étape à Treigny pour visiter Guédelon

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Crème fouettée sucrée. J’arrive ici vers 16h30, mais j’ai erré pendant près d’une heure pour trouver un endroit où descendre, mais non, il fallait donc que j’aille 7 km plus loin, dans une zone commerciale où je me reposerais pour la nuit. Heureusement, j’ai eu la bonne idée de regarder les horaires de visite du Château de Chantilly, et malheureusement, il est fermé le mardi, donc demain, il faudra que je trouve autre chose à voir dans le coin.

Le chantier de Guédelon : je conseille

Mardi 2 août. Je fais quelques courses au supermarché et je pars donc pour Asnière-sur-Oise et plus précisément pour découvrir la belle Abbaye de Royaumont. J’y suis à 10h30, le parking visiteurs est accueillant. Royaumont est un ancien monastère cistercien dont la construction débuta en 1228. C’est l’une des Abbayes les plus importantes de France qui restera cistercienne jusqu’à la révolution. Il est ensuite vendu et devient un site industriel textile jusqu’en 1864 où il retrouve sa vocation religieuse. En 1905, l’Abbaye est rachetée par une famille qui en fait un lieu de création musicale et est cédée à la Fondation privée Royaumont, à des fins culturelles. Je traverse les jardins et les différents réfectoires, car les moines et les convers ne mangeaient pas ensemble. A l’extérieur, il reste quelques vestiges de l’abbaye monumentale qui fut détruite sur ordre de la Commune de Paris en 1792, cependant subsiste une tourelle d’angle de 40 m de haut. Dans l’immense réfectoire des moines, un orgue Cavaillé-Coll est installé depuis 1864. Le cloître est l’un des plus vastes de l’ordre cistercien.

Ratilly… aussi

Il est 14h30. à mon retour à Chantilly. Je trouve une place de parking avenue du Duc d’Aumale, j’ai de la chance, tous les parkings de la ville sont gratuits durant le mois d’août.

Charmant château à Saint-Fargeau

Quelle affaire. Je monte sur mon scooter et pars à l’aventure et pour découvrir la ville, plutôt que le calme, je vais y penser à un homme d’affaires qui me rappelle que ce sont les vacances d’été… Partout où je regarde, la ville respire la richesse, les hôtels particuliers et de très belles demeures, la ville est propre. Je longe le parcours et le Musée du Cheval et pousse jusqu’à l’entrée du château qui se trouve au milieu d’un lac. Au retour, je m’arrête à l’église Notre Dame de l’Assomption attenante au musée du cheval.

L’aire de Sully-sur-Loire

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En revenant à mon camping-car, je vois une voiture sortir d’une allée que je suppose équestre. Poussé par la curiosité, je m’avance et découvre qu’il y a un grand parking construit dans ce qui était autrefois un réservoir et c’est pourquoi il tire son nom. Et bien sûr, c’est gratuit et il y a déjà deux camping-cars mais beaucoup de places libres, quelle chance, je retourne au mien et fais le tour du quartier pour y rester. Ce sera parfait et la soirée et la nuit furent des plus paisibles.

Visite à toute allure

Mercredi 3 août. Crème fouettée sucrée. A 9h30, je repensais à l’entrée du château (tarif : 17 €). Le site est fabuleux, cette grande esplanade entourée d’eau sur laquelle trône la statue équestre d’Anne de Montmorency a de l’allure, des quais, du canal. Et je commence ma visite. Vous décrire toutes les splendeurs qui s’exhibent dans les nombreuses salles est une mission impossible. Ces recueils sont l’œuvre d’Henri d’Orléans, duc d’Aumale et fils du dernier roi des Français. Grand collectionneur, il fit de ce château un environnement absolument fantastique, renfermant d’innombrables chefs-d’œuvre.

Sur la route du retour

Hélas, je n’aurai pas le temps d’explorer les grands espaces, les jardins et les canaux car un très vieil ami qui habite Paris et que je n’ai pas vu depuis 25 ans, m’a donné rendez-vous à L’Etrier, amusant . une brasserie qui se trouve en face de l’église Notre Dame et que je recommande. Il a fait le voyage spécialement pour que nous nous rencontrions.

Après le déjeuner, nous sommes partis visiter le musée du cheval (entrée : 11€). Que vous soyez amateur de chevaux ou non, la visite en vaut la peine. Puis nous parcourons la ville jusqu’à la gare où je l’accompagne pour son retour à Paris.

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Puis-je laisser mon Camping-car devant chez moi ?

Les températures remontent encore, hier elles étaient de 38°C, et pour ce jour à Chantilly, 39°C. Le camping-car est au soleil, il fait « très beau » à l’intérieur… Je reste ici pour la nuit, c’est très calme et agréable, et en plus c’est gratuit.

Jeudi 4 août. Peu avant mon départ, il a plu. Je quitte Chantilly vers 9h. et je prends la route vers le sud, nuages ​​puis très beaux éclaircies. Je m’arrête à l’aire de repos de Meaux pour faire les vidanges et reprendre la route pour ma prochaine étape. Vaux le Vicomte. Il est 11h15. quand je suis descendu sur le parking du château et qu’il a encore plu… Trop tard pour aller visiter, je suis en train de manger et à 13h30, je suis allé explorer, je devrais dire redécouverte car j’ai fait cette visite il y a une quarantaine d’années il y a . Entrée : 16,90 €.

Le château est magnifique, j’irai même jusqu’au dôme d’où vous avez une magnifique vue à 360° sur le domaine de « l’écureuil », vous savez, l’administrateur de Louis XIV, Nicolas Fouquet, la grenouille qui voulait rivaliser avec le le roi… Vous savez tous comment l’histoire s’est terminée. Il est pourtant vrai que cette propriété est somptueuse, immense et magnifique. Le parc, les bassins, les statues qui ornent les parterres et les bassins… Mais, je vous dois un aveu, j’ai trouvé que l’entretien était tombé. Est-ce l’effet de mes vieux souvenirs ? J’en ai parlé avec des visiteurs et un employé, et j’ai appris que la propriété est désormais privée, donc le droit d’entrée, il faut beaucoup d’argent pour entretenir et rénover un tel patrimoine.

Où Puis-je stationner mon camping-car ?

La température aura, malgré les averses, atteint 36°C. Peu avant 17h, je quitte la route pour la prochaine visite, mais comme ce ne sera pas pour le soir et qu’il n’y a pas d’aire de repos au bout de la route, je m’arrête pour la nuit dans un petit parking au bord du la Seine, je suis à Héricy, il est 17h30. Je longe le rivage et j’observe le ballet des péniches, mais une nouvelle averse arrive et le tonnerre se lèvera dans la soirée.

Vendredi 5 août. Fontainebleau. Il est 9h45. quand j’y arrive, mais comme la ville tourne, pas moyen de se garer, je fais une longue marche et me retrouve sur la route d’où j’étais arrivé, dommage, je me pose sur un parking de fortune au bord de la route , le château est en vue à 500 mètres… Je suis parti à l’assaut de cet immense vaisseau de pierre. Ah, le bougre est à la hauteur de sa réputation, je suppose. J’entre dans le parc par une porte latérale et passe devant le pavillon Sully, traverse une petite cour, puis la cour ovale et la cour de la Fontaine et arrive enfin à la cour d’honneur. Billet : 13€. Je commencerai par le musée Napoléon, car il y a également vécu et a apporté sa touche personnelle à l’édifice. Il m’est impossible de décrire toutes les splendeurs que ce château continue, la liste serait trop longue, j’en ressortirais étourdi 4 heures plus tard…

Quelle est la meilleure application pour les aires de camping-car ?

De retour dans mon véhicule, je prends un déjeuner léger et m’installe sur la route, je trouve un diesel à Bourron-Marlotte et traverse Nemours, ce que je vois m’incite à m’arrêter un instant.

Une belle ville, des maisons agréables, une belle église, un château beau mais fermé, s’élevant des rives du Loing, beaucoup de fleurs ici et là. Ville agréable. Mais je n’ai toujours pas atteint le prochain site à visiter, celui dont j’ai tant entendu parler et vu divers reportages… Guédelon. J’arrive vers 18h30. et je suis très déçu, le stationnement de nuit n’est pas possible ! Je demande à l’un des bénévoles du site, et il me conseille d’aller à Treigny car il y a un petit coin, c’est à 7km… Alors allez à Treigny. J’y reste pour la nuit. Petit, sur une bonne pente à part deux champs juste à côté de la caserne des pompiers, les places sont libres, je m’installe et pars explorer le village. Rien à voir, mais il y a une aire de service et c’est gratuit, enfin presque : il y a une tirelire à notre disposition, chaque personne qui utilise les services peut y laisser une obole. Les camping-caristes sont-ils généreux ? Je ne saurai pas. La température est descendue à 28°C le jour, et descendra à 14°C la nuit !

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  • Samedi 6 août. Guédelon. En effet, Guédelon se trouve sur la commune de Treygni-Perreuse-Sainte-Colombe. Nous sommes en Bourgogne-Franche-Comté. Il est 9h30. quand je m’y gare. L’accès au chantier est payant : 15 €. Et dès que je franchis la colline, je me retrouve au Moyen Age. Maisons anciennes, métiers divers, menuisiers, couvreurs, moulin à eau, atelier de taille de pierre, etc. Et bien sûr, la construction monumentale du château a commencé en 1997. Fantastique, ce qu’ils ont accompli. Tout est fait selon les techniques de l’époque médiévale, y compris les machines, cage d’écureuil incluses pour assembler les matériaux. Une visite que je recommande à tous. De plus, il y a pas mal de camping-cars sur le parking…
  • Mais, avant de quitter ce beau coin de nature, je me rends au château de Ratilly, j’ai vu sa description sur la route. Une très belle bâtisse que j’ai tournée de l’extérieur, puis, visite assez décevante, des salles d’exposition de céramiques, une salle est ouvert, mais impossible de visiter l’intérieur. Je mange sur place dans mon véhicule puis reprends la route et rebrousse chemin un peu pour mon avant-dernière visite…
  • Saint Fargeau. Il y a une petite zone, elle est inclinée, mais gratuite, y compris les services ; merci pour la communauté. J’ai un post, ouf. 14h, je commence la visite de cet imposant château, (propriété de la famille Guyot qui en possède deux autres dans le Périgord, celui de Bridoire près de Bergerac et le château de Tiregand à Creysse, au cœur des vignes de Pécharmant). Cette famille a la sagesse d’organiser des animations dans chacune de ces résidences prestigieuses et tout est de très grande qualité. Le procès aura également lieu ici. Le château est magnifique, les différentes salles très intéressantes, et il y a un parcours dans le grenier qui permet d’admirer un petit musée du jouet puis déambuler dans le château sous les toits, ce qui permet d’admirer les charpentes. Nous montons au logement des domestiques. La cour d’honneur offre une belle découverte de la bâtisse en brique rouge et ses toits en ardoise. Le parc est aménagé pour les spectacles équestres. Avant de quitter les lieux, ne manquez pas d’aller vous promener dans les rues et ruelles de cette très belle ville.

16h45, j’arrive au bout de mes visites : Sully-sur-Loire. Je m’installe dans le très joli quartier des 20 places avec tous les services sauf le branchement électrique, mais grâce à la ville. L’entrée peut être difficile pour les grands camping-cars, mais comme il s’agit d’une zone libre, je soupçonne qu’il est volontaire qu’ils n’autorisent pas les caravanes à y rester. Nous sommes à 300m du magnifique château.

Est-ce que Caramaps est gratuit ?

La première forteresse a été construite vers 1102. L’histoire du château actuel commence en 1392 avec la construction de la manche qui, bien sûr, est assez spartiate et vers 1430, la construction du « petit » château beaucoup plus confortable commence. C’est là que Jeanne d’Arc arrivera pour rencontrer le futur Charles VII en 1429. En 1602, le château devient la propriété de Maximilien de Béthune, ministre du roi Henri IV. Il est nommé duc de Sully et pair de France en 1606 et procède à d’importantes modifications dans le but de rendre la place plus défensive. Au XVIIIe siècle, le château accueillera, alors en exil, en 1716 puis en 1719, François-Marie Arouet plus connu sous le nom de Voltaire. Au fil des siècles, le château connaîtra de nombreuses transformations. Aujourd’hui, le château appartient au conseil général du Loiret.

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Je m’y précipite à 17h15, mauvaise nouvelle, le château ferme à 18h ! Ce sera donc une visite au pas de course, mais hélas, je n’aurai aucun regret car elle est magnifique, trônant au milieu de ses fossés très larges qui se prolongent dans un lac alimenté par La Sange (un petit ruisseau). Puis, une petite promenade en ville, village agréable, son église est originale et les bords de Loire sont agréables.

Dimanche 7 août. 8h00 Après une nuit de repos, je reprends la route, c’est l’heure car je suis sur le point de tomber en panne d’essence, la nuit a été très fraîche, 11°C. J’avais besoin de réchauffer un peu l’atmosphère pendant que je me lavais, j’ai entamé la descente vers Bordeaux et plus je m’approche, plus la température monte, il fait 35°C.

Conclusion : un merveilleux voyage, plein de belles découvertes.

Quel est le camping-car le plus économique ?

Quelques chiffres. 2700 km parcourus et 390€ de carburant. Quand vous êtes seul, cela signifie beaucoup, je suis sûr que beaucoup le comprennent.

Bonne lecture à vous tous qui me suivez et appréciez mes histoires ou autres informations sur les lieux à découvrir ou les aires de stationnement.