Publié le 22 juillet 2022 à 7 h 00 Mis à jour le 22 juillet 2022 à 15 h 51
Raphaël, 20 ans, étudiant en médecine : « maintenant mon père parle comme les startuppeurs ! »
Son père François Carles (50 ans) est le fondateur de Permalia, une plateforme digitale qui met en relation les entreprises avec des consultants spécialisés dans les ressources humaines, la santé et la qualité de vie au travail.
« Quand mon père a dit à ma sœur et à moi qu’il voulait créer sa nouvelle entreprise, j’avoue que j’ai eu un peu peur. On était alors en plein Covid et passer du statut de salarié au statut d’entrepreneur, je trouvais ça un peu dangereux. On m’a toujours appris qu’être salarié reste quelque chose d’assez agréable et d’encourageant. Et comme mon père a toujours travaillé dans des entreprises… Mais il avait testé son idée et pris sa décision. Il était confiant.
Au départ, il nous a demandé de choisir le nom de sa box, pour le logo également. Mais une fois qu’il nous a expliqué le fonctionnement de sa plateforme, nous avons eu un peu plus de mal à le suivre. Ça semblait clair sauf quand on en a reparlé avec ma sœur, on s’est rendu compte qu’on n’avait pas du tout compris la même chose.
Il nous informe sur l’évolution de sa nouvelle entreprise sans entrer dans les détails. Et j’avoue que je ne revendique pas trop de mon côté non plus. Je suis très occupé par mes études et nous ne nous voyons qu’un week-end sur deux.
Ce qui a vraiment changé, c’est que mon père utilise maintenant le jargon des startups. C’est du vocabulaire qu’on n’avait pas l’habitude d’entendre autour de la table. En plus, ils sont souvent anglais et comme dans la famille, on a un accent minable… J’avoue avec ma soeur que ça nous fait beaucoup rire. »
Malo, 20 ans, en prépa scientifique : « ma mère a surtout évoqué son projet avec mon meilleur ami »
Sa mère Juliette Carray (48 ans) est la créatrice de la startup à impact GrowGood. Elle vient de développer Les Potagers, jardins potagers connectés et collaboratifs, pour s’assurer que les salariés soient le plus engagés possible sur leur lieu de travail.
« C’est lors d’un dîner en famille que maman nous a dit qu’elle allait quitter son travail pour lancer sa nouvelle entreprise. Je n’étais pas vraiment surpris, je savais qu’elle y pensait depuis un moment, qu’elle n’appréciait plus vraiment son travail. J’étais content pour elle, même si je me posais beaucoup de questions sur ce qu’elle allait changer pour nous. D’ailleurs, je ne connaissais personne dans mon entourage qui avait une startup.
J’étais conscient qu’elle risquait de traverser des étapes délicates, qui ne seraient pas gagnées d’avance, mais je la connais bien. Elle allait gérer, trouver des solutions, et même si son projet n’aboutissait pas, elle saurait rebondir. Je m’en foutais. J’étais même un peu content qu’elle ait pris ce risque.
Je me souviens qu’elle parlait surtout de son projet avec mon meilleur ami, Yannis El Amraoui (fondateur du réseau Lycées en Transition, ndlr) car elle le savait très impliqué dans les projets de protection de l’environnement. Il lui a donné son avis, ils ont échangé des idées. Je pense que ces échanges entre générations sont plutôt sympas et bénéfiques pour tout le monde.
Je vois qu’elle parle régulièrement de l’évolution de sa box, mais je sais aussi qu’elle filtre, pour qu’on ne s’inquiète pas. Elle travaille aussi beaucoup tout en sachant se rendre disponible pour nous. Elle est libre, elle gère son emploi du temps comme elle l’entend. Elle a aussi le luxe de pouvoir choisir les personnes avec qui elle travaille, de les fédérer autour de son projet. Et il aime beaucoup ça.
Son parcours m’inspire. Comme elle, j’aimerais un jour changer de voie et démarrer un projet au milieu de ma vie. Et je sais déjà laquelle : ouvrir une pâtisserie. »
Eléonor, 20 ans, étudiante en gestion des entreprises : « sa start-up est au coeur de toutes nos conversations »
Sa mère Patricia Pierre-Gérôme (54 ans) est multi-entrepreneure. Cette conseillère de Pôle emploi, titulaire d’un master en ingénierie de la formation et des systèmes d’emploi (obtenu à 44 ans) est à la tête de Human Vision Global Solution – Consulting, un laboratoire d’innovation où elle a imbriqué plusieurs projets. La dernière en date est une plateforme web spécialisée dans le recrutement Myrhmica Skills, qui a développé PortaiScopie, un questionnaire pour révéler le potentiel professionnel de chacun.
« J’ai mis du temps à comprendre son projet, qui est très technique. Même aujourd’hui, c’est un peu chinois pour moi. Je sais que sa nouvelle entreprise aide les gens dans leur recherche d’emploi.
Elle dirige ce projet depuis de nombreuses années. Aussi loin que je me souvienne, j’en ai toujours entendu parler. Elle est au cœur de toutes nos conversations et nous la vivons à 100% avec elle. On sait tout : quand ça marche, quand ça va moins bien, les gens qu’il rencontre, les gens contre qui il se fâche. On espère et on s’en réjouit, même si on ne comprend pas bien le contexte.
Ce besoin de faire connaître et de partager son projet rejaillit aussi sur mes copines. Maman les attrape dès qu’ils rentrent à la maison. Certains ont même servi de cobayes pour tester son questionnaire. J’ai moi-même demandé aux professeurs de mon lycée d’y répondre.
Parfois ça m’énerve, ça devient un peu lourd. J’ai aussi des centres d’intérêt ! Alors quand elle me demande de l’aide, à son LinkedIn par exemple, je souffle. Pas longtemps parce que je ne peux pas m’en empêcher. C’est ma mère. C’est une femme exceptionnelle, toujours là pour nous, un modèle, une source d’inspiration et de motivation, la preuve qu’on peut démarrer une entreprise à tout âge.
En plus, ça me donne envie de lancer ma propre entreprise. Je ne sais pas encore dans quel domaine, mais je veux devenir chef d’entreprise comme elle. Qui sait, je pourrais prendre le relais ? En tout cas, pas question de laisser mourir ce projet pour lequel il s’est tant battu. »
Est-ce que wesh est un gros mot ?
Le mot wesh est un mot d’argot pour les adolescents et les jeunes adultes qui est difficile à définir et à identifier car il a tant d’utilisations différentes. Wesh est déjà utilisé comme terme de salutation. C’est un peu l’équivalent de « salut, comment vas-tu ? » Nous utilisons également wesh comme interjection, pour exprimer l’agacement.
Que signifie le mot wesh ? Car « wesh » est en fait un adverbe interrogatif qui nous vient de l’arabe algérien. Nous disons « Wesh kayn? » pour dire « Qui est-il? » et « Wesh rak » pour dire « Comment allez-vous? ». La culture hip hop française l’utilisera certainement dans les années 1990.
Quand a été créé le mot wesh ?
Originaire de l’arabe algérien, « wech » – « wesh » est une variante orthographique – un adverbe interrogatif apparu vers 1983 et utilisé alors principalement par les jeunes. On le retrouve dans les expressions « qui est là ? (wech kayn ?) et « comment vas-tu ? (faire du rak ?).
Qui a inventé le mot wesh ?
là! Bonjour! « ) vient de l’expression wesh rak (« comment vas-tu? ») et il est difficile de dire si elle vient de l’arabe algérien, de l’arabe marocain et de l’arabe tunisien, qui est dérivé du mot ach (« quoi? ») en berbère langues.
Comment appel ton la patronne d’un bordel ?
fem. Maquereau, apos., mère maquereau. Un propriétaire de bordel. Soudain.
Pourquoi dit-on bordel ? Étienne collé, Transport des prostituées de l’hôpital, 1755, musée Carnavalet. A l’époque, il fallait les marquer d’une lanterne rouge et les volets fermés, d’où l’appellation « maison fermée » !
Comment Appelle-t-on les prostituées ?
Un gigolo est un terme familier pour un homme qui est entretenu en échange de faveurs sexuelles. Lorsqu’un « gigolo » exerce cette activité de manière professionnelle, il peut être qualifié d’escorte, de travailleur du sexe, voire simplement de prostituée, ou encore de « prostituée ».
Comment Appelle-t-on une femme Proxenete ?
Les proxénètes (ou proxénètes), familièrement appelés « maquereau » ou « mac » pour les hommes, maquerelles pour les femmes, une déformation de l’ancien farfaux français, sont taxés avec de nombreux noms d’oiseaux entre les deux.
Comment Appelle-t-on une femme qui tient un bordel ?
nf
Quel est le sens du mot Daronne ?
DARON, ONNE, subst. A.−Vx. Patron, patron.
Pourquoi ne pas dire Daronne ? Si votre enfant vous appelle « daron » ou « daronne », pas de panique. Dans le langage des adolescents, le mot signifie « père » ou « mère ». Un terme qui recouvre un peu de folie. Le terme « mes darons » a remplacé l’expression « mes vieux ».
Pourquoi on dit Daronne ?
Daronne est le daron féminin qui désignait un maître ou un patron dans l’argot du XVIIe siècle. Au 19ème siècle, ce mot prend le sens de « personne qui tient un cabaret » puis « personne qui tient une maison close ». Daron et daronne ont pris le sens de « père, mère » au cours du XXe siècle.
Qui utilise le mot Daron ?
Aujourd’hui, le mot « daron » et son féminin « daronne » sont utilisés pour parler du père et de la mère. Ils peuvent aussi être combinés au pluriel, car si un enfant parle de ses « darons », il parle en réalité de ses « parents ».
Comment dire nez en argot ?
"Le conc" est le plus couramment utilisé, suivi de "le tarin" et "le blair". « L’incendie » (ou « le feu »), « le tarbouif » et "le nez" (ou "le naze") m’apparaît moins souvent, ainsi que "le sniffant" et « la détection ».
Quel est le synonyme de nez? Lorsque l’on veut désigner l’organe respiratoire d’un animal, il est préférable d’utiliser l’un des synonymes suivants, selon l’animal en question : museau (de nombreux mammifères), museau (du chien), museau (du cochon), bec (d’oiseaux), museau (de vache), narines (de cheval).
Comment dire gros ?
Synonymes de vente en gros
- extensif
- adipeux.
- a été soulevée
- évident
- abondance
- énorme.
- gros
- s’épanouir
Comment dire fils en argot ?
Le registre d’argot regorge de mots pour désigner les enfants : « bâtard », « bacon », « gosse », « une merde », « gosse », « gosse », « un gamin », « une gamine » ou « pisser » pour une petite fille (oui, je sais, c’est très misogyne, mais je ne fais que lister ici).
Comment dire petit en argot ?
Connaissez-vous ces petits noms pour enfants ?