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Bannir les CA des réseaux de santé serait illégal

Bannir les CA des réseaux de santé serait illégal

La destitution du conseil d’administration de Vitalité violerait la Charte canadienne des droits et libertés, selon l’expert en droit constitutionnel et en droits linguistiques Michel Doucet.

Selon lui, l’article 16.1 de la Charte canadienne des droits et libertés reconnaît la gestion de ses institutions par les communautés francophones en situation minoritaire. Parmi ces établissements figurent également des établissements de santé, précise un avocat qui a remporté d’importants litiges linguistiques à la Cour suprême.

« Je suis très préoccupé par l’avenir du réseau francophone de la santé. »

La décision du premier ministre pourrait être contestée

Vendredi dernier, Blaine Higgs a annoncé le remplacement des conseils d’administration de deux réseaux de santé, soit le réseau anglophone Horizon et le réseau francophone Vitalité.

Si les francophones ont le droit de gérer leur système de santé en vertu de l’article 16.1 de la Charte, le premier ministre ne peut, comme il l’a fait, unilatéralement, abolir le [conseil d’administration] des régies sanitaires francophones sans le remplacer par un processus par lequel les francophones eux-mêmes géreraient leurs institutions, précise l’expert en droit constitutionnel.

Michel Doucet, spécialiste des droits linguistiques, estime que la décision de retirer le conseil d’administration du réseau Vitalité est inconstitutionnelle.

Le gouvernement a plutôt nommé un commissaire, Gérald Richard, qui remplace, selon le mandat du gouvernement, les membres du conseil d’administration. Au bout du compte, on a un conseil francophone où ce ne sont plus les francophones qui dirigent, si vous voulez, le système de santé, mais le gouvernement provincial à Fredericton, déplore l’avocat.

« On se retrouve dans une situation qui me semble, en plusieurs points, similaire à celle de Montfort, puisque nous n’avons plus aucun pouvoir pour gouverner les francophones sur leur système de santé. »

Selon Michel Doucet, donc, la décision du premier ministre pourrait être contestée devant les tribunaux, car inconstitutionnelle.

Nous sommes dans une situation que je qualifierais de parfaite tempête pour une demande de révision judiciaire par le groupe, pour s’assurer effectivement que la décision qui a été prise a été prise en toute légalité, dit Michel Doucet, selon lequel, certes, nous disposer d’arguments et de faits suffisamment concrets pour tester le pouvoir de gestion reconnu en vertu de l’article 16.1.

Par courriel, le président de la Société de l’Acadie du Nouveau-Brunswick (SANB), Alexandre Cédric Doucet, a souligné que cet enjeu de gouvernance institutionnelle est important pour l’organisation.

C’est sans contredit le respect de la gestion de la santé par et pour les francophones à travers le Réseau de santé Vitalité, ainsi que le respect des droits linguistiques des francophones desservis par le Réseau de santé Horizon, qui demeurent la principale préoccupation du porte-parole francophone du Nouveau-Brunswick que je représente, il a écrit.

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Le premier ministre n’aurait pas respecté les lois provinciales

En plus de contrevenir à la charte, selon l’avocat Michel Doucet, le premier ministre Blaine Higgs ne respecterait pas la Loi sur les autorités sanitaires.

La Loi sur les régies régionales de la santé permet au ministre [de la Santé], et non au premier ministre, dans des cas très précis, de dissoudre des conseils d’administration, explique-t-il.

Blaine Higgs, le premier ministre du Nouveau-Brunswick, n’a pas respecté la Loi sur les autorités sanitaires, affirme l’avocat Michel Doucet.

Photo : La Presse canadienne/Sean Kilpatrick

Et le ministre de la Santé, lorsqu’il décide de dissoudre le conseil d’administration d’un conseil, doit respecter certaines conditions. Il doit démontrer que, par exemple, le conseil d’administration n’a pas respecté la loi, ou que le conseil d’administration n’a pas respecté les directives émises par le ministre, précise Michel Doucet.

Mais, souligne l’avocat, même si la décision était prise par le ministre de la Santé, elle pourrait être contestée en vertu de la Charte canadienne des droits et libertés.

Le Premier ministre n’est pas au-dessus des lois, il doit obéir à la loi sur les régies régionales de santé, et il doit aussi obéir à la constitution, rappelle le constitutionnaliste.

L’avenir des conseils d’administration reste incertain

Le Premier ministre a indiqué que les changements apportés au conseil d’administration ne sont pas permanents. Le nouveau ministre de la Santé, Bruce Fitch, a fait écho au même point.

Le ministre Fitch ne s’est pas davantage engagé au retour du conseil d’administration.

Bruce Fitch, ministre de la Santé du Nouveau-Brunswick, s’est montré timide quant à l’avenir du conseil des régies de la santé.

La décision est entrée en vigueur vendredi et nous sommes maintenant lundi, alors je veux voir certaines des initiatives réalisées, achevées et partir de là.

Bruce Fitch n’a pas précisé combien de temps les fiduciaires resteraient en fonction, remplaçant les conseils d’administration.

Qu’est-ce que la Csirmt ?

Le CSIRMT est avant tout un lieu de réflexion, de partage et une source de suggestions pour tous les professionnels paramédicaux de l’hôpital. Cela témoigne de leur implication dans le développement de la qualité des soins aux patients dans notre hôpital.

Qui nomme le président de la CME ?

Le président du conseil médical de l’établissement est élu par ses pairs pour 4 ans.

Qui élit le président du GCE ? La commission élit le président et le vice-président parmi les praticiens à part entière. Le président est élu parmi les représentants du personnel enseignant et hospitalier, et le vice-président parmi les représentants des praticiens hospitaliers.

Qui participe à la CME ?

Une composition type du CME est la suivante : président, chefs de départements cliniques ou médico-techniques et chefs de départements, représentants des professions médicales élus par leurs pairs en plus des chefs et chefs de services, représentants des internes ainsi que.. .

Qui nomme les chefs de pôle ?

Dans les centres hospitaliers et les centres hospitalo-universitaires, les chefs de service sont nommés par le directeur ou, lorsque le chef de service est un praticien militaire, conjointement par le directeur et le ministre de la défense pour un mandat de quatre ans renouvelable.

Quel est le rôle de la CME ?

Rôle. Principalement, la Commission Médicale d’Etablissement (CME) contribue au développement de la politique d’amélioration continue de la qualité et de la sécurité des soins et au développement des projets liés aux conditions d’admission et de prise en charge des patients.

Qui nomme les chefs de pôle ?

Dans les centres hospitaliers et les centres hospitalo-universitaires, les chefs de service sont nommés par le directeur ou, lorsque le chef de service est un praticien militaire, conjointement par le directeur et le ministre de la défense pour un mandat de quatre ans renouvelable.

Qu’est-ce qu’un chef de pôle ?

Le RESPONSABLE GENRE organise, avec les équipes médicales, médicales, administratives et de direction du genre, sur lesquelles il dispose de « pouvoirs fonctionnels », le travail du pilier et la répartition des ressources humaines en fonction des besoins de l’activité.

C’est quoi un pôle contrat ?

Définition des contrats de genre Sur la base de l’organisation déterminée par le directeur, le contrat de pilier définit les objectifs, notamment en termes de politique et de qualité des soins, qui sont assignés au genre, ainsi que les moyens qui lui sont alloués.

Quel est le rôle de la CME ?

Rôle. Principalement, la Commission Médicale d’Etablissement (CME) contribue au développement de la politique d’amélioration continue de la qualité et de la sécurité des soins et au développement des projets liés aux conditions d’admission et de prise en charge des patients.

Quel est le rôle du président de la CME ?

il est responsable, avec le directeur de l’établissement public de santé, de la politique d’amélioration constante de la qualité et de la sécurité de la protection, ainsi que des conditions d’accueil et de traitement des usagers, conformément aux compétences de la commission médicale de l’établissement .

Quelles sont les compétences de la CME ?

CME contribue au développement d’une politique d’amélioration continue du SQS, notamment en ce qui concerne :

Quels sont les 5 droits relatifs au droit des patients ?

Information et consentement aux soins : information du patient sur son état de santé et consentement aux soins, droit de refuser des soins, droit d’être accompagné par une personne de confiance, droit d’exprimer sa volonté au préalable, accès à la documentation médicale.

Quels sont les droits des patients ? Droit à l’information et consentement aux soins Vous avez un accès direct aux informations concernant votre santé. Vous pouvez ainsi participer aux choix thérapeutiques qui vous concernent et vous faire aider par les personnes de votre choix. Un acte médical ne peut être pratiqué qu’avec votre consentement libre et éclairé.

Quelles sont les obligations d’un patient ?

Obligations des patients Respect des heures de visite – Absence de bruit – Respect de l’intimité et de la dignité des autres patients – Ces mesures visent à respecter le repos des personnes malades. Pour cette raison, les visites de plus de deux personnes sont interdites.

Quelles sont les lois qui régissent les droits du patient ?

Les droits des patients sont ancrés dans des textes juridiques en constante évolution :

Quels sont les obligations du patient ?

Obligations des patients Respect des heures de visite – Absence de bruit – Respect de l’intimité et de la dignité des autres patients – Ces mesures visent à respecter le repos des personnes malades.

Quels sont les principaux droits fondamentaux des patients ?

Droits fondamentaux des patients et des patients. Ils comprennent : la liberté de choix du médecin et/ou de l’établissement ; le droit au secret médical ; le droit à la non-discrimination.

Quels sont les principaux droits d’un patient ?

Sommaire

Quels sont les droits individuels des patients ?

le droit de consentir aux soins et de refuser les soins; le droit au secret médical ; le droit d’accéder à leur documentation médicale; l’ensemble des droits liés à la fin de vie (désignation d’une personne de confiance, instructions préalables, résiliation et limitation du traitement).

Quelles sont les lois qui régissent les droits du patient ?

Les droits des patients sont ancrés dans des textes juridiques en constante évolution :

Quel est le dernier texte de loi relatif aux droits du patient ?

La loi du 4 mars 2002 (loi Kouchner) contient deux principes étroitement liés : le consentement libre et éclairé du patient aux actes et traitements qui lui sont proposés et, par conséquent, le droit du patient d’être informé de son état de santé (article L 1110-2 de la loi relative à la santé publique).

Quels sont les objectifs de la loi du 4 mars 2002 ?

La loi relative aux droits des patients et à la qualité du système de santé a été promulguée le 4 mars 2002. Son objectif est de mieux répondre aux attentes des patients, d’améliorer leurs droits et de définir le rôle des personnels soignants.

Qui vote pour la CME ?

Chacun des sous-comités est composé du président du CME et de son vice-président, du directeur général ou de son représentant, ainsi que des membres réguliers du CME qui sont nommés par ce dernier à la majorité des voix des membres réguliers du CME. .

Qui nomme les chefs de service ? Dans les centres hospitaliers et les centres hospitalo-universitaires, les chefs de service sont nommés par le directeur ou, lorsque le chef de service est un praticien militaire, conjointement par le directeur et le ministre de la défense pour un mandat de quatre ans renouvelable.

Quelles sont les Sous-commissions de la CME ?

Il existe également quatre autres sous-comités de la CME :

Qui participe à la CME ?

Une composition type du CME est la suivante : président, chefs de départements cliniques ou médico-techniques et chefs de départements, représentants des professions médicales élus par leurs pairs en plus des chefs et chefs de services, représentants des internes ainsi que.. .

Quel est le rôle de la CME ?

Rôle. Principalement, la Commission Médicale d’Etablissement (CME) contribue au développement de la politique d’amélioration continue de la qualité et de la sécurité des soins et au développement des projets liés aux conditions d’admission et de prise en charge des patients.

Qui participe à la CME ?

Une composition type du CME est la suivante : président, chefs de départements cliniques ou médico-techniques et chefs de départements, représentants des professions médicales élus par leurs pairs en plus des chefs et chefs de services, représentants des internes ainsi que.. .

Quel est le rôle de la CME ?

Rôle. Principalement, la Commission Médicale d’Etablissement (CME) contribue au développement de la politique d’amélioration continue de la qualité et de la sécurité des soins et au développement des projets liés aux conditions d’admission et de prise en charge des patients.

Quelles sont les activités d’un hôpital ?

Sécurité : l’hôpital participe à la mise en place d’un système de vigilance visant à garantir la sécurité sanitaire.

Comment l’hôpital est-il organisé ? Les hôpitaux sont organisés en piliers. Leur responsable, praticien régulier, est nommé par le directeur pour quatre ans sur présentation d’une liste établie par le président du CME, et pour le CHU après avis de l’instance universitaire compétente.

Quelle est l’activité d’un hôpital ?

Un hôpital est un établissement de soins où le personnel médical peut prendre en charge des personnes malades ou des victimes de traumatismes trop complexes pour être traités à domicile ou dans un cabinet médical.

Quel est le secteur d’activité d’une clinique ?

Secteur : Santé, médecine.

Quel est le type d’organisation d’un hôpital ?

Depuis plus de dix ans, certains chercheurs en gestion s’intéressent à la gestion des hôpitaux, des universités et des administrations, c’est-à-dire aux organismes publics pluralistes (OPP).

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