De nombreux seniors choisissent de passer tout leur temps à parcourir le monde sur des bateaux de croisière. Un choix qui peut paraître fantastique mais qui s’avère économique.
Publié le 23 mai 2022 à 12 h 15 Lu 1 min.
Mme. Deitchman a 74 ans. Cette américaine en est à sa 196e croisière. Comme elle, de nombreux seniors passent leur temps sur de gigantesques bateaux-hôtels en essayant de minimiser le temps entre les séjours afin de réduire le temps passé à terre. On les appelle ironiquement des « fanatiques de croisière », rapporte le New York Times. Le quotidien explique que la suspension des croisières en 2020 pendant deux ans en raison de la pandémie a été particulièrement difficile pour ces seniors, dont certains, désorientés, ont développé des syndromes dépressifs. D’autres disent que les employés les traitent avec plus de considération que leurs propres enfants.
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(Source : Life International)
Ces deux années de nostalgie de la mer ont parfois été passées à regarder des vidéos de vacanciers sur des bateaux et à redécouvrir un peu l’ambiance et les relations amicales à bord sur les pages Facebook des fans des armateurs. En fait, et même si cela peut être amusant, « lorsque la pandémie a contraint tous les ports américains à fermer leurs portes à la navigation de plaisance, ces passionnés de croisières ont pratiquement perdu leur maison« .
C’est aussi le sentiment ressenti par Angelyn et Richard Burk. Le couple de 50 ans s’est rencontré lors d’une croisière, selon le site australien Seven News. Et Angelyn, comptable de profession, s’est rendu compte qu’elle et son partenaire pourraient prendre leur retraite et passer leur vie à voyager serait moins cher que de continuer à rembourser une hypothèque. Ils ont donc vendu la maison plus tôt que prévu, empoché leurs économies, utilisé leurs points de fidélité sur différentes compagnies de croisières, et sont repartis avec une seule valise chacun en mai 2021. Tout était bien calculé pour ce couple plutôt frugal et économe. , qui dit préférer les expériences aux biens matériels. Pour le reste, tout est une question d’organisation, surtout pour limiter le temps passé à terre. Dans les rares cas où les Burks ne peuvent enchaîner les séjours en mer, ils restent en famille ou entre amis.
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