Par Jean-Charles GalacyPublié le 05/09/2022 à 08:52 Mis à jour le 14/09/2022 à 16:24
Partenaire de la Sécurité Routière, la société Mwheel Mobility, basée à Bruges, qui donne des journées de sensibilisation à la pratique des trottinettes électriques, fait le point sur les droits et devoirs des usagers
La pratique de la trottinette électrique va connaître un nouvel essor avec l’arrivée, dans les prochaines semaines, de véhicules en libre-service (free float) dans de nouvelles communes de la métropole bordelaise. En partenariat avec la Sécurité Routière, l’entreprise de mobilité Mwheel organise des ateliers de sensibilisation (au début du mois à Lormont, le 24 septembre à Bruges, de 14h00 à 18h30, à Tasta) pour informer les usagers sur leurs droits et devoirs. Entretien avec son patron, Joël Montout.
Quelles sont les principales obligations d’un utilisateur de trottinette électrique ?
Il vous faut une sonnette fonctionnelle, des feux arrière et avant, des points lumineux sous le véhicule et surtout une assurance spécifique (« responsabilité civile circulation »). Très peu de gens le savent, mais il est essentiel de se rapprocher de votre compagnie d’assurance. En cas d’accident et sans assurance, cela peut coûter très cher à l’utilisateur. C’est une chose sur laquelle nous insistons auprès des personnes que nous rencontrons.
Où les cyclistes peuvent-ils rouler ?
Ils peuvent circuler en milieu urbain, sur une piste cyclable ou sur une autoroute si leur vitesse est limitée à 30 ou 50 km/heure. Au-delà de la foule, sur les routes à 70 km/h par exemple, il est strictement interdit de conduire une trottinette électrique, contrairement à un vélo. Ou, uniquement sur la voie verte.
Quels comportements à risque observez-vous aujourd’hui ?
Conduire en couple est inapproprié et dangereux. Il est également interdit d’utiliser un scooter électrique avec des écouteurs, vous pouvez être condamné à une amende de 135 euros. L’amende peut monter à 1 500 euros pour ceux qui utilisent un scooter sans retenue, allant à plus de 25 km/h. Il faut savoir qu’en cas d’accident avec ce type de machine, l’assurance cesse de fonctionner.
Le port du casque est facultatif mais fortement recommandé. Dans 70 % des chutes, un impact à la tête est possible. Nous militons pour le rendre obligatoire.