Killian Rosec a entrepris la customisation de baskets, vous comprenez la customisation de baskets. Mais aussi des vêtements ou des planches de surf. Il a créé son entreprise à Brest.
Par Julien Saliou
Publié le 3 août 22 à 9:41
Le marché des baskets est en plein essor. Les sneakers représenteraient actuellement près de la moitié des ventes de chaussures en France en 2020. Killian Rosec, 26 ans, en a plein sa chambre, à tel point qu’il en fait afficher toute une collection sur un mur. Et maintenant, certaines sont uniques : il les personnalise avec ses pinceaux. Une passion née lors de l’accouchement.
« J’ai toujours eu ce côté créatif et j’achète beaucoup de chaussures et de vêtements, surtout d’occasion. Lors de la naissance, je me suis beaucoup penché sur la personnalisation du basket et j’ai commencé à fabriquer quelques paires », raconte le jeune homme, un salarié dans une société de gestion privée.
Seconde main
Nettoyez le ballon de basket pour enlever le cirage, un peu de ponçage, de la peinture par-dessus une matière très neutre, plusieurs couches de peinture et d’imperméabilisant, et le tour est joué. Encore faut-il avoir le talent artistique.
Les chaussures de Killian Rosec ont plu à ses amis, qui ont tous au moins une paire personnalisée dans la maison. « Cela m’a permis d’exercer ma main. Maintenant, je le fais le soir après le travail. Un projet peut durer une quinzaine d’heures. « D’autant plus que Brestois a étendu son activité à la customisation de blousons, skateboards et planches de surf.
« Les gens peuvent me donner un dessin, une reproduction photographique ou juste un thème. L’idée est donc d’avoir une pièce unique. «
Des projets
Killian Rosec se positionne sur le marché de l’occasion. « L’idée est de sortir vos vieilles affaires du placard. «
Récemment, Killian Rosec a officiellement lancé son entreprise en créant une entreprise individuelle, une forme d’entreprise simplifiée. Désormais, il peut se rendre dans les magasins, notamment les friperies, pour leur proposer ses pièces ou collaborations. « Pas à pas, je vais voir comment ce business secondaire se développe. J’ai un projet que je compte développer en octobre ou novembre, des peintures décoratives sur planches cassées après les séances. Ils feront l’objet d’une série de quelques oeuvres disponibles à l’achat. Le tout signé du chiffre « 43 », sa signature, en référence à sa pointure.