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Un calendrier de l’Avent personnalisé
Né en Allemagne au 19ème siècle, le concept de calendrier de l’avent se décline aujourd’hui sous toutes les formes sur le marché. Pour participer à la tradition sans acheter l’objet chaque année, il est possible de réaliser un socle en carton ou en tissu, par exemple, à meubler. « J’ai fait des pochettes qu’on a posées sur le sapin », explique Laetitia, 35 ans, maman de deux filles de 7 et 9 ans. « J’ai mis des carrés de chocolat bio et une note qui décrit une activité à faire ensemble tous les jours, comme danser le soir ou décorer les vitrines, des choses qu’on ne fait pas d’habitude. »
De la déco faite maison
Stocker et réutiliser la même décoration d’une année sur l’autre est une première option pour ne pas multiplier les achats. Autre alternative : réaliser soi-même des décorations. « On peut faire beaucoup de choses avec des éléments qui viennent de la nature comme des ananas, de la cannelle ou des tranches d’orange séchées. C’est plus sain et biodégradable », décrit Elise Boukhalfa, qui propose des ateliers en ligne pour fabriquer des meubles et des objets en carton sur mesure. Il poste également sur son site des tutoriels pour réaliser des décorations de Noël, comme des boules d’ampoules usagées ou un sapin, en bois et en carton. D’autres tutoriels sur les réseaux sociaux expliquent comment réaliser votre sapin à partir de planches ou de branches, en trois dimensions ou en décoration murale.
Cadeau unique ou immatériel
Les cadeaux entassés sous le sapin débordent des étagères et prennent parfois la poussière… Pour limiter le nombre de colis, vous pouvez aider à offrir un seul article de plus grande valeur ou mettre en place un système de « père Noël secret » où chacun du monde choisit le nom de la personne à qui ils offriront un cadeau.
Billets de cinéma, billets pour un parc d’attractions ou massages : les cadeaux immatériels évitent l’engorgement des appartements. Proposer des objets d’occasion permet également de réduire son empreinte environnementale.
Des alternatives au papier cadeau pour emballer
On y jette à peine un coup d’œil pour le déchirer et s’en débarrasser : 20 000 tonnes de papiers d’emballage finissent chaque année dans nos poubelles à Noël, selon l’Agence pour la transition écologique (Ademe).
Certains le substituent au papier kraft, aux pages de magazines ou aux dessins de leurs enfants. D’autres optent pour des solutions réutilisables, comme des boîtes, qui peuvent servir à ranger l’objet offert, ou du tissu, par exemple le traditionnel furoshiki. Disponible en différentes tailles et couleurs, il est utilisé depuis le VIIIe siècle au Japon pour emballer des objets. Pour trouver une solution réutilisable, Laetitia a puisé dans sa créativité : « J’ai fait des bonnets de Noël, du coup j’ai évité le papier cadeau pendant trois ans et c’est tellement plus joli », estime-t-elle.
Un repas bien calibré
Foie gras, Saint-Jacques, poulet farci, bûche, papillote : les tables sont richement garnies pour les fêtes. Mais « la profusion, c’est aussi un gaspillage de nourriture », souligne Herveline Giraudeau, auteure et co-créatrice du groupe Gestion budgétaire, entraide et minimalisme qui rassemble près de 200.000 personnes sur Facebook. Pour arriver à « doser », il suggère de « penser le menu bien en amont » : « on peut définir un budget maximum et créer notre menu en conséquence ».
Reste à faire votre liste de courses et à faire vos achats : privilégiez les produits de saison, les circuits courts et les filières durables pour limiter votre impact sur l’environnement, recommande l’Ademe.