Carcassonne : un pôle santé avec un nouveau cabinet dentaire à…

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Written By Sophie Ledont

Rédactrice passionnée qui a vécu dans plus de 25 pays toujours à la recherche de la dernière information.

Le magasin Ecouter Voir, spécialisé dans l’optique et l’ouïe, était déjà présent dans la Zone Industrielle du Pont Rouge à Carcassonne. Mais il a dû changer pour intégrer, il y a six mois, le nouveau centre de santé développé par la Mutualité Française Grand Sud. Ce dernier intègre un cabinet dentaire dans un développement complet.

« Là, tout n’est qu’ordre et beauté, Luxe, calme et volupté ». La célèbre phrase de Baudelaire peut presque s’appliquer au cabinet dentaire installé depuis août dernier au sein de l’Espace Xénon, situé dans la zone industrielle du Pont Rouge à Carcassonne. Dès la porte franchie, l’alliance du bois clair et du vert foncé des murs, très tendance, donne le ton. Le bâtiment est flambant neuf et a été équipé pour rassurer le patient anxieux à l’idée d’un traitement potentiellement douloureux, et plus généralement, pour favoriser le « parcours client (ou patient) », selon – un concept marketing moderne axé sur l’amélioration de son de l’expérience.

À la recherche de dentistes

Ouvert depuis mi-août 2022, le cabinet dentaire développé par la Mutualité Française Grand Sud (MFGS) a rapidement trouvé sa place, malgré la présence de cabinets libéraux dans le bâtiment attenant. Le dentiste Olivier Jeannin, qui a choisi de travailler pour le compte de la Mutualité, l’explique notamment par « la qualité des outils de travail. C’est magnifique, on est bien implanté, et c’est quelque chose dont on a du mal à rêver quand on est libéral. Après, il ne vous reste plus qu’à trouver des praticiens pour venir me soutenir, car cela fait six mois que nous avons commencé et nous sommes déjà saturés. Il est en effet difficile pour la MFGS d’attirer des professionnels liés à leur indépendance, malgré les investissements occasionnés par l’établissement en leur nom pas forcément les moyens de s’installer dans le libéral ou de racheter un malade, et qui peuvent faire leurs armes dans la mort, ou pour les dentistes qui souhaitent avoir une fin de carrière plus « sereine », estime le docteur Jeannin. La mutuelle est donc toujours à la recherche de deux praticiens pour compléter l’équipe, et pour lesquels les salles de soins sont déjà entièrement équipées.

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Une  politique « de l’humain plutôt que du profit »

« La qualité du service rendu est également au cœur des deux autres secteurs, l’optique et l’audioprothèse. Dans notre politique commerciale, ce n’est pas le chiffre d’affaires qui compte, c’est la personne. Nous travaillons avec le respect d’un label qualité , que nous mettons entièrement en œuvre pour son service », souligne Didier Dillenschneider, responsable de secteur pour la MFGS, qui couvre l’équivalent de l’ancienne région Languedoc Roussillon. Là encore, la notion de « parcours client » a été placée au centre de l’organisation du nouveau magasin Mutualiste Ecouter Voir, déplacé de quelques mètres et agrandi, pour former, avec le nouveau cabinet dentaire, un véritable pôle de santé. Didier Dillenschneider explique : « Nous sommes en train de mettre en place le même concept à Claira dans le nord de Perpignan, et nous ouvrons également un magasin dans les Pyrénées Orientales, dans lequel nous n’avions pas. C’est l’intérêt de la réciprocité : une partie des bénéfices est réinvestie dans l’ouverture de boutiques. Notre intérêt est de pouvoir mettre en réseau le plus de régions possible ». En effet, le site de la marque Ecouter Voir met en avant « plus de 750 magasins d’optique et 420 centres auditifs en France, soit près de 1200 points de vente au total » que le la marque rassemble.

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Et Didier Dillenschneider, de souligner les coûts de monture optique bien inférieurs à la concurrence. « Avec nos valeurs, nous sommes nettement moins chers que la concurrence. Nos montures commencent à partir de 22 euros et atteignent un maximum de 195 euros. Nous ne référençons pas les marques de luxe, qui ne nous permettent pas de distribuer leurs produits à moins de 300 ou 400″. euro, et ça, on l’interdit. Ça réduit notre attractivité, c’est sûr. Mais on vient de négocier avec Kering, la société qui distribue Yves Saint Laurent, Gucci ou Chloé, des cadres autour de 200 euros maximum ». Une politique qui semble toujours satisfaire la clientèle-patients, comme en témoigne la fréquentation constatée ce jour-là.