Un smartphone cher. L’assurance est devenue un problème pour beaucoup. Lorsque Lucas a acheté le dernier iPhone à la Fnac, on lui a proposé une assurance chez Indexia, qu’il a acceptée. Rien à signaler, plus ou moins, jusqu’en juillet 2022.
Ce jour-là, un consultant de l’entreprise l’a contacté avec une offre complémentaire. Au contraire : réductions et autres cadeaux. Lucas a accepté, mais aucun engagement n’a été tenu. Pire, la réduction abusive d’une cinquantaine d’euros a augmenté.
Les apprentis, très organisés, remarquent très rapidement les anomalies. « Je suis étudiant, je consulte souvent mon compte bancaire. 50€ c’est quand même beaucoup de courses pour moi. » Faire des erreurs, c’est humain, explique Lucas, qui peut joindre l’entreprise sans difficulté, déclarant « erreur informatique » et promettant de régler la situation dans les 48 heures.
Pas l’ombre d’un remboursement
Des jours, des semaines, des mois passèrent, pas un sou. Lucas finit par demander une résiliation totale, les débits s’arrêtent immédiatement, mais surtout parce qu’il a demandé à sa banque de les rejeter systématiquement.
L’étudiant a estimé le préjudice à un peu plus de 700 euros, entre retenues abusives et engagements commerciaux non tenus. « Presque un mois de salaire. Pour moi, c’était très compliqué. J’avais l’impression que les gens me trompaient, que c’était une arnaque, clairement. »
Une société déjà condamnée
L’étudiant est d’autant plus surpris que c’est à la Fnac qu’on lui propose cette assurance. « J’ai beaucoup confiance parce que c’est une très grande entreprise. On se sent stupide quand on n’a pas à le faire. Fermez-vous. Ça fait peur. Est-ce que ça va s’arrêter ? », a-t-il demandé.
La société Indexia, ex-SFAM, a écopé d’une amende de 10 millions d’euros en 2019 pour pratiques commerciales trompeuses.