L’Opéra Orchestre national Montpellier Occitanie présente Climat, un opéra inédit sur les enjeux écologiques. Klima narre nos questionnements à travers la voix des jeunes : les notions d’éco-anxiété, d’éco-dépendance et de consommation excessive sont abordées. Ce spectacle original est un symbole fort qui invite à la prise de conscience des enjeux écologiques et au dialogue intergénérationnel. Un spectacle émotionnel et ludique sur un enjeu de société réaliste et concret.
Destiné aux adultes et aux enfants (à partir de 6 ans), cet opéra original produit par l’Orchestre de l’Opéra de Montpellier vise à sensibiliser le public à la problématique du réchauffement climatique : il met en scène Alice, une lycéenne sensibilisée à la crise climatique . et reproche à sa mère Juliette, qui travaille dans une usine de peinture, de ne pas se soucier de l’impact environnemental de son travail.
Les membres de l’équipe de création artistique, notamment Damien Robert, régisseur, Noëlle Thibon-Gokelaere, chef de chœur, accompagnés de dumista musicienne (Diplôme Universitaire d’Intervenant Musicien / Cité des Arts), Coralie Ortiz et Julie Canonge, intervenantes de C. L’association Mai, qui promeut la permaculture, a emmené 250 élèves d’une école élémentaire dans les coulisses de l’Opéra pour conceptualiser, écrire et réaliser un spectacle éco-responsable : travail sur la fabrication d’outils, de scénographie et d’éléments de costumes inspirés de la nature et de notre époque, avec des costumes récupérés dans le stock de l’Opéra ou des vêtements de seconde main, avec l’interprétation de chansons, qui se nourrit de l’observation de la biodiversité et surtout d’une réflexion sur les gestes éco-citoyens.
Le défi de la créativité dans une démarche de permaculture, de la cour d’école aux couloirs de l’Opéra, pour créer une véritable « Symphonie Climatique ». Cette rentrée, les 250 élèves auront également l’opportunité de visiter l’Opéra, d’assister à des ateliers animés par des musiciens de l’Orchestre national Montpellier Occitanie et d’assister à un spectacle scolaire en Climat.
Selon Valérie Chevalier, directrice générale de l’Opéra Orchestre de Montpellier Occitanie, « La culture peut et doit jouer un rôle dans la transition écologique, en instaurant de nouvelles pratiques pour œuvrer à la décarbonation de notre secteur et en programmant pour sensibiliser le public. Cet opéra avec un thème particulier, la contemporanéité critique Ancrée en une, elle veut questionner la place du citoyen face au politique.
Cette nouvelle production est une commande pour les 30 ans d’Opéra Junior, véritable « compagnie lyrique » pour petits et grands (6 à 25 ans). La mobilisation des jeunes face au changement climatique – grèves scolaires, nombreuses manifestations, passion et conviction exprimées – a été une importante source d’inspiration pour les créateurs qui veulent améliorer la politique politique avec ce nouvel opéra. le dynamisme de la jeune génération.
Afin de rendre ce spectacle accessible au plus grand nombre, il va changer : une expression artistique qui consiste à s’exprimer en langue des signes au rythme de la musique. De Don Pasquale Opéra Comédie en 2019, premier opéra chanté au monde, l’Opéra Orchestre National d’Occitanie de Montpellier s’attache chaque saison à proposer une offre accessible aux sourds et malentendants.
Table des matières
Argument : Pour Damien Robert, metteur en scène, « Nous devons être plus audacieux. Plus courageux. Assez de protestations pacifiques. Si nous ne provoquons pas de désordre, rien ne changera »
Juliette est une jeune lycéenne. Il vit avec sa mère, Alice, qui occupe un poste important dans une grande usine de peinture industrielle. Un jour, il rencontre un groupe de jeunes militants lors d’une manifestation pour protéger la planète. Il y a un débat grandissant sur l’engagement, sur l’utilité d’écouter et de défendre ses convictions. Juliette se rend compte que rien n’est fait pour faire face à la catastrophe qui frappe à notre porte. Paniquée, elle va demander à sa mère ce qu’elle fait pour éviter sa mort inévitable. A-t-il essayé de modifier certaines opérations de son usine pour proposer une fabrication de peinture respectueuse de l’environnement ? Malheureusement ce n’est pas possible. Une dispute éclate. Une génération incomprise. Les reproches fusent : « Votre génération est coupable », « Vous ne devriez pas abandonner vos études à cause de votre lutte ». Juliette trouve enfin du réconfort dans l’organisation d’actions collectives. « Il y a de la joie ».
Maintenant, nous devrons être plus radicaux dans la manière dont nous délivrons nos messages…
Un opéra qui valorise le dynamisme politique des jeunes – Par Helen Eastman, librettiste
« Aujourd’hui, les images d’action collective qui nous parviennent montrent souvent des jeunes en colère, parfois les mains collées au bitume, aux murs ou aux œuvres d’art et parfois, très récemment, accrochés à la scène d’un spectacle d’opéra. C’est inquiétant. . Moi, dans cette période cruciale, ces jeunes interprètes à la scène. Ils et elles, pour la plupart, ont l’âge de Juliette et je dois certainement partager les peurs, les angoisses et les insécurités de notre protagoniste. Moi aussi, j’avance. ce groupe ; moi, ce qu’on dit, je suis de la génération d’Alice. Surtout la mère / je veux raconter l’histoire de cette fille. Nichée dans la grande « petite histoire ». Plonger au plus profond de l’humain. juste vibration de cette faible relation amoureuse avec les interprètes Comprendre où peuvent surgir les fêlures de l’incompréhensible.
Je rêve d’un spectacle dynamique, physique, émotionnel et amusant. La question que nous traitons avec le Climat est une question de société réaliste et concrète. Je veux convoquer des corps poétiques sur scène, chorégraphier les états émotionnels de chaque personnage. Faire chair ce tourbillon quotidien de notre vie, qui vient entraver l’espoir d’un monde meilleur. » Damien Robert
Une musique fidèle aux personnages et à leur histoire – Par Russell Hepplewhite, compositeur
« C’est toujours un honneur d’avoir l’opportunité d’écrire un opéra pour le jeune public. Cela vient de mon cœur d’écrire des opéras qui ont une relation avec le monde dans lequel nous vivons, d’utiliser cette technique pour que les jeunes engagent des conversations sur leur monde. et les choses qui sont importantes pour eux.Je suis convaincu que l’opéra peut être actuel et pertinent.
J’ai été émue et émue par la mobilisation des jeunes contre le changement climatique : la grève scolaire, les nombreuses manifestations, la passion et la conviction exprimées. J’ai voulu écrire un opéra qui apprécie le dynamisme politique des jeunes et nous invite à les observer en signe de protestation ; un opéra qui ne permet pas aux adultes de « se promener dehors ». Le conflit intergénérationnel est inhérent à la crise climatique. Ma génération a échoué à bien des égards; nous avions toutes les informations scientifiques, mais nous avons fait très peu pour changer fondamentalement notre mode de vie. Je pense que les adolescents ont raison d’être responsables de cette situation et c’est ce conflit qui s’invite au cœur de l’opéra, tel qu’il se joue entre mère et fille : la mère qui se considère comme un parent exemplaire, mais la fille la critique de ne pas avoir tout fait pour léguer une planète saine et viable aux générations futures. En écrivant cet opéra, j’ai été attentif aux paroles de nombreux jeunes qui parlaient de la planète et à leurs réflexions sur la crise climatique. J’ai essayé de reproduire leur style de langage pour aborder ce thème et améliorer sa cadence et son lyrisme. J’ai fait preuve d’humilité et de respect pour leur discours et j’espère qu’ils sortiront. Je suis ravi de voir sur scène la mise en scène de l’opéra de Damien Robert et je suis honoré que les jeunes chanteurs de l’Opéra Junior présentent cette œuvre pour la première fois à Montpellier. «
L’éco-conception des décors et des costumes – Par Thibault Sinay, scénographe
« Écrire un opéra pour les jeunes est l’une des choses les plus agréables que l’on puisse demander. C’est aussi un énorme défi pour un compositeur. La musique doit inspirer le groupe, au bon niveau de difficulté, elle peut interpeller tout le monde et donner Musicalement, le plus important pour moi était de donner à nos jeunes chanteurs une interprétation honnête et sincère des personnages, c’était de fournir un langage musical fidèle.
Il y a des scènes calmes et musicalement ludiques où nous rencontrons les adolescents au cœur de l’histoire, mais à mesure que les personnages centraux en apprennent davantage sur l’urgence climatique et décident d’agir, le langage musical devient plus conflictuel et anxieux.
Au cœur de l’histoire se trouve cette relation cruciale entre une mère et sa fille, et musicalement, il a fallu donner à chacune un langage musical très différent. Leurs scènes ensemble étaient parmi les plus difficiles et les plus intéressantes à composer : j’ai essayé de capturer l’amour de la relation mère-fille, mais aussi le conflit entre elles alors qu’elles luttent pour gérer le comportement de l’autre. Le chœur joue un rôle essentiel dans l’opéra et commande certaines des parties les plus mélodieuses à chanter. Parfois, ils sont divisés en groupes d’âge, permettant à chaque groupe d’avoir ses propres citations, et parfois ils se réunissent pour chanter les passages les plus passionnés et politiques. L’opéra est écrit pour un grand orchestre et bien que certaines parties soient légèrement orchestrées afin que les voix puissent bien se faire entendre, il reste encore de nombreux défis dans la musique de ces jeunes chanteurs. Après avoir parlé à ces merveilleux jeunes gens, je sais qu’ils interpréteront Klima avec sincérité, honnêteté et enthousiasme et j’ai hâte de les entendre chanter cette pièce qui leur appartient et à Helen Eastman autant qu’à moi. «
Trois questions à Valérie Chevalier, Directrice générale de l’Opéra Orchestre national Montpellier Occitanie
« Avec la création de l’opéra Clima, nous partageons des valeurs écologiques fortes. Aussi, pour agir et répondre à l’urgence climatique, il était impensable de concevoir la scénographie et les costumes sans prendre des engagements éco-responsables, en essayant de conjuguer l’éphémère. C’est rare et 17 types de lieux différents et environ 100 acteurs sur scène avec le merveilleux numéro d’équilibriste que nous avons fait avec cet opéra.
Climat opéra demande de questionner l’ensemble du processus de création et du cycle de vie d’une scénographie, en tenant compte du temps, du budget et des impératifs esthétiques.
J’ai exprimé aux équipes créatives le souhait d’une éco-scénographie dès les premières discussions, même s’il était encore difficile d’établir la circularité des éléments décoratifs. En collaboration avec le réalisateur Damien Robert et le concepteur lumière Mathieu Cabanes, nous avons identifié très tôt les accessoires, les costumes et la scénographie dont nous avions besoin. J’ai proposé une approche pragmatique de la scénographie éco-conçue, avec un dispositif qui inscrit une architecture mobile composée de 5 grands et 3 petits modules pour définir les 17 lieux. La scénographie devient ainsi un espace narratif, synchronisant lumières et espace pour évoquer les couleurs de l’usine de peinture historique. Pour ce spectacle, nous avons imaginé une scénographie « légère », où les comédiens construisent et mettent en mouvement des espaces qui se transforment et deviennent pour le public un langage, une poétique qui donne du sens à l’œuvre. L’orientation écologique du projet a suivi certaines recommandations émises par l’UDS (Union des Scénographes). Pour être éco-efficaces, nous avons dû intégrer un nouvel état d’esprit global dans notre approche. J’ai conçu les différents modules de manière à conserver au maximum la dimension initiale de la matière, pour éviter les gaspillages inutiles. J’ai pris du temps de recherche et développement avec des fournisseurs pour expérimenter de nouveaux matériaux éco-responsables. J’ai proposé de le construire de manière modulaire, afin que les concepteurs disposent d’un ensemble de structures de base à très faible empreinte carbone qu’ils peuvent adapter, mélanger et assortir. Les notions d’éco-conception obligeant à penser au-delà des besoins immédiats de la production du spectacle, j’ai proposé de construire les éléments de manière à ce qu’ils puissent être facilement démontés pour une réutilisation indépendante. ent, préférez les montures réversibles. Les éléments de type boucle (la toile qui cache le fond et les côtés de la scène) sont indépendants et non attachés à un élément de la structure scénique pour prolonger leur durée de vie. Glucides Pour réduire l’empreinte au sol, les éléments décoratifs sont construits localement dans un atelier privé près de Montpellier. Pour les accessoires et les costumes, nous avons privilégié la réutilisation d’éléments du stock de l’opéra, et l’achat dans les friperies, les paroisses et les centres de recyclage. «
L’écologie est un grand défi pour notre société. Comment le monde de la culture peut-il participer à la transition ?
Valérie Chevalier : La culture peut et doit jouer un rôle dans la transition écologique, en instaurant de nouvelles pratiques pour œuvrer à la décarbonation de notre secteur et à travers une programmation qui sensibilise le public au réchauffement climatique. Nous savons aujourd’hui que nos établissements ont une empreinte carbone importante, du fait de l’architecture des bâtiments à forte consommation d’énergie, de la conception des productions, de la mobilité des groupes et du public… La première étape consiste à collecter des données détaillées sur le fonctionnement des théâtres. identifier les leviers d’action, la seconde est de trouver les bonnes solutions pour faire avancer les choses dans le bon sens, rapidement mais intelligemment.
C’est la vision offerte par des structures dédiées comme Arviva ; des études de référence ont été créées, par exemple Le spectacle et le vivant (Sophie Lanoote et Nathalie Moine) ; autre grand coup de pouce, le plan de transition écologique est en cours d’écriture au ministère de la culture. De plus en plus de voix s’élèvent, de plus en plus d’événements s’organisent autour de cette problématique dans l’industrie, et les artistes sont souvent aux avant-postes : il est très important pour nous de les accompagner dans cette démarche très essentielle de nos jours, notamment la nécessité d’inventer nouvelles histoires.
Quelles actions l’Opéra Orchestre national de Montpellier met-il en place pour sensibiliser à l’enjeu écologique et faire face au problème ?
VC : Depuis la pandémie, nous avons organisé des ateliers avec toutes les équipes sur la responsabilité sociale de notre entreprise, c’est-à-dire son impact sur l’écosystème au sens large. En complément de nos actions quotidiennes, tri sélectif, équipements LED progressifs, promotion de la mobilité douce, nous menons plusieurs pistes de réflexion, comme la mesure de notre empreinte carbone ou l’optimisation de nos outils de communication (ratio numérique/imprimé). Nous encourageons fortement le dialogue interne, qui permet de faire émerger de nouvelles propositions, et nous échangeons régulièrement avec d’autres structures et experts pour partager les stratégies adoptées, diffuser les bonnes pratiques et tirer les enseignements des retours d’expérience en France et ailleurs. La collaboration est un élément clé pour favoriser une véritable dynamique de changement. La crise sanitaire a révélé la fragilité de notre secteur, mais nous avons su nous adapter et continuer ; la crise écologique a un impact à long terme et nécessite un changement profond, impliquant tous les membres de l’Orchestre de l’Opéra (et a fortiori tous les citoyens).
Trois questions à Jérôme Pillement, Directeur de l’Opéra Junior
Climat Montpellier Occitania a été commandé par l’Orchestre de l’Opéra national pour les 30 ans de l’Opéra Junior. Comment la musique et l’opéra peuvent-ils contribuer à une prise de conscience des enjeux environnementaux dès le plus jeune âge ?
VC : Klima est une œuvre lyrique qui devrait surtout nous émouvoir, car elle raconte nos questionnements à travers la voix de notre jeunesse. On ne peut ignorer l’éco-anxiété qui se développe chez les jeunes, le besoin est là aussi. Dans les échanges que nous avons avec les jeunes artistes de la résidence ou de l’Opéra Junior, la question du réchauffement climatique, de l’éco-dépendance et de la surconsommation est abordée. La jeune génération est déjà très consciente de tous ces enjeux qui la touchent directement : non seulement elle est consciente de la crise à laquelle nous sommes tous confrontés, mais elle souhaite également aborder les enjeux liés au développement durable et s’impliquer de manière proactive. avenir durable
Côté designers, Damien Robert et son équipe ont imaginé la production dans un esprit éco-responsable. Ainsi, les matériaux et les costumes de la scénographie ont été récupérés de nos stocks. Se contenter de l’existant est une dynamique vertueuse et significative, qui n’est pas nouvelle en soi mais qui ne s’inscrit pas (encore) dans les schémas de production habituels d’un opéra. Le spectacle Klima est également un excellent outil pédagogique pour le public scolaire, car les enseignants assistent souvent aux productions de l’Orchestre de l’Opéra avec leurs élèves après avoir suivi des ateliers de préparation sur mesure. Et cet opéra au thème bien précis, ancré dans un personnage critique contemporain qui questionne la place du citoyen face au politique, pourra aussi proposer des choses remarquables aux adultes autour du spectacle, notamment de participer à un atelier, » Fresque du Climat ».
Quel est le « visage » d’Opera Junior aujourd’hui, comment a-t-il évolué depuis sa création en 1990 ?
Jérôme Pillement : Opéra Junior a un visage aux multiples sourires, reflétant le plaisir d’aborder l’opéra dans sa globalité. A sa création, en 1990, si c’est cette richesse innovante qui a fait son identité, c’est l’ouverture du plus grand nombre qui a marqué son évolution. En effet, le Petit Opéra (6-10 ans) et la Classe Opéra (11-15 ans) ont désormais accès à tout le champ de l’opéra, du chant, de la mise en scène à la chorégraphie. Le nombre d’enfants intégrés augmente et il souhaite s’enrichir de diversité en développant des ateliers hors les murs en France métropolitaine (par exemple, chaque année Opéra Junior soutient une classe de CE1 de l’école Kurosawa de Montpellier avec un atelier hebdomadaire sur le chant, la danse et théâtre, en préparation du spectacle de fin d’année).
Comment les enfants de l’Opéra Junior ont-ils réagi face à la problématique climatique d’aujourd’hui et aux inquiétudes que la crise climatique suscite, notamment chez la jeune génération ?
JP : Etonné qu’un thème contemporain puisse être le thème d’un opéra au départ, dont ils chantent avec enthousiasme le plaisir, pour pouvoir allier dans un second temps être sur scène à l’une de leurs principales préoccupations. Les plus grands ont également pu partager avec les plus jeunes l’expérience de l’opéra participatif Le Monstre du labyrinthe réalisé en 2017 sur le thème des migrants. C’est un opéra contemporain, écrit et composé aujourd’hui bien sûr, mais aussi profondément ancré dans notre société.
Comment se passe le montage d’une nouvelle production d’opéra avec Opéra Junior ? A votre connaissance, existe-t-il d’autres structures en France qui proposent un travail à 360° avec les jeunes comme Opéra Junior ?
Opéra Junior reste une structure atypique, une « compagnie lyrique » pour les jeunes et pour les jeunes, visant à proposer des spectacles de qualité à tous les publics, réalisés dans des conditions professionnelles en collaboration avec les équipes artistiques et techniques de l’Opéra.Orchestra. Pouvoir conjuguer ce travail avec la création d’un nouvel opéra est une opportunité unique, pouvoir traiter des problématiques actuelles permet de nourrir le lien avec les jeunes. Partout en Europe, il existe des chœurs ou des chœurs de jeunes qui proposent des spectacles d’opéra, mais Opera Junior a la chance de bénéficier d’un lien fort et unique avec l’Opera Orchestra, dont il fait désormais partie intégrante. C’est, à ma connaissance, une autre particularité de cette structure.
En prélude au salon : Fresh Climate / Jeu atelier collaboratif pour comprendre les enjeux climatiques et agir
Les 8 et 11 mars 2023, une heure avant le spectacle, des animateurs bénévoles de l’association Fresque du Climat seront à l’Opéra Comédie et proposeront un atelier quiz pour sensibiliser les participants de manière ludique et collaborative. , changer le climat. à partir de 10 ans Gratuit, réservé aux téléspectateurs munis d’un billet Climat. Créée en 2015, l’Association la Fresque du Climat a conçu un atelier scientifique à partir de 42 cartes illustrées d’images et de données scientifiques issues des travaux du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat).
Conçu à la fois pour un public novice et éclairé, ce jeu créatif a été soigneusement conçu pour intégrer plus facilement les connaissances sur le changement climatique : visuels et textes précis, percutants et faciles à retenir. Sous l’œil attentif d’un animateur, les participants jouent en groupes, discutent et réfléchissent ensemble pour faire correspondre les cartes et découvrir les causes et les effets du changement climatique.
But? Partagez des sentiments et imaginez des solutions collectives pour passer à l’action. A l’Opéra Comédie, l’atelier Fresque du Climat sera proposé à plusieurs groupes de 15-20 personnes, sous forme de « Quiz ». Présentées dans un présentoir libre, les cartes seront cachées et les participants inventeront des liens de causalité avec l’aide de l’animateur. Ce format court respectera la complexité des enjeux, tout en gardant une durée limitée (20 min).
Pour en savoir plus : www.fresqueduclimat.org
CLIMAT Opéra de Russell Hepplewhite sur un livret d’Helen Eastman CRÉATION : Première mondiale | 8 et 11 mars 2023 | Opéra Comédie, Montpellier
Deux représentations à l’Opéra Comédie :
Jérôme Pillement – Direction musicale