Collioure : Férid Muchir par Claire Muchir, partage d’art

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Written By Sophie Ledont

Rédactrice passionnée qui a vécu dans plus de 25 pays toujours à la recherche de la dernière information.

Pour son premier colloque en 2023, l’association Collioures Venner a mis la barre très haute.

Claire Muchir a guidé avec bonheur son auditoire à travers les subtilités de l’architecture moderne. Ensemble, les nombreux spectateurs venus samedi 7 janvier ont passé en revue un demi-siècle de réalisations architecturales sur les traces de Ferid Muchir.

De la gare maritime de Port-Vendres construite avec Alfred Joffre, au siège des Courriers Catalans, aéroport de Llabanère construit en 1960, en passant par le garage Citroën du boulevard des Pyrénées, « le plus beau garage du monde », inauguré par André Citroën personnellement, en l’honneur de la voiture de la Reine de l’entre-deux-guerres, ou encore du Sea Air Sun Center à Collioure, le directeur du Musée de Collioure, petit-fils de Férid Muchir donne corps à toute une histoire d’art de vivre.

Outre son érudition et son talent, c’est du fond du cœur que Claire Muchir a capté un public prêt à contribuer à la recherche de l’héritage construit par l’architecte. Comme en témoigne cette personne arrivant avec plans et photos de l’architecture fonctionnelle, humaine et résolument moderne de Férid Muchir. Ou encore ces amis d’Argelès-sur-Mer, sur la piste d’immeubles si particuliers, aux courbes art déco, façon paquebot, où la circulation de l’air, de la lumière, de la vie devient le credo qui nourrit l’espace familial.

Sans oublier le témoignage de Céline, gestalt-thérapeute, tombée sous le charme de la maison de la rue Bondurand à Perpignan, sa « maison magique », qui respire la sérénité, la clarté et le bien-être, comme si la maison aidait à développer l’humanisme que le psychothérapeute lui a donné . .

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« Pour Le Corbusier, la maison est le temple de la famille. Férid Muchir, mon grand-père, avait lui aussi une vision humaniste de l’architecture. Raffinement, luxe des détails », explique Claire Muchir, conservatrice en chef du patrimoine, directrice du musée d’art moderne de Collioure. , « comme en musique il joue sur des variations infinies, changeant de briques, de pierres en calades aux couleurs catalanes ».