A l’heure où il est important de réduire les émissions de CO2 dans l’atmosphère, les voitures électriques sont la solution idéale pour passer au vert. Vous êtes intéressé mais ne connaissez absolument rien à ce type de véhicule ? Dans ce petit guide, vous trouverez tout ce que vous devez savoir sur les voitures électriques et les avantages qu’elles peuvent vous apporter.
Qu’est-ce qu’une voiture électrique ?
Tout est dans le nom ! Les voitures électriques sont des véhicules qui fonctionnent à l’électricité et non à l’essence ou au diesel (en partie ou en totalité selon les modèles). Le principe de ce type de véhicule est donc le suivant : Le moteur thermique cède la place à un moteur électrique qui transforme l’énergie électrique en énergie mécanique lors des phases de traction de la voiture.
Le moteur est alimenté par une ou plusieurs batteries intégrées à la voiture. Ces batteries haute tension ou HT jouent le rôle de « réservoir » pour la voiture électrique : elles servent à stocker l’énergie électrique nécessaire à l’alimentation du véhicule et au fonctionnement de l’ensemble de ses équipements. Notez que lorsque le véhicule électrique ralentit ou ralentit, le moteur recharge la batterie, inversant le processus de conversion d’énergie mentionné précédemment.
Les voitures électriques disposent également d’un module chargeur, indispensable pour recharger les batteries HT. Le module convertit le 220 volts AC en 400 volts DC. Autre élément important pour le bon fonctionnement d’une voiture électrique : le convertisseur onduleur, qui fait office de « cerveau » du système, mais aussi de lien entre la batterie et le moteur électrique. Le convertisseur est là pour contrôler le moteur en fonction des signaux envoyés par les différents capteurs de la voiture.
Pour compléter le système, les voitures électriques sont également équipées d’une batterie 12 volts, qui sert à alimenter le circuit intégré ainsi que tous les consommateurs électriques du véhicule (radio, ventilation, essuie-glace, signalisation, etc.). La batterie est chargée par un convertisseur 400-12v.
Le principe de fonctionnement d’une voiture électrique s’effectue en trois phases différentes :
Un peu d’histoire…
Les voitures électriques ne sont pas nouvelles : le concept remonte au XIXe siècle. Le tout premier modèle est apparu dans les années 1830, trente ans avant la création du moteur à combustion interne. Le chimiste néerlandais Sibrandus Stratingh met au point un véhicule d’essai en 1835, mais il faudra plusieurs années (en 1865 et 1881) avant que les travaux sur la batterie électrique ne se développent vraiment et avec eux aussi les voitures électriques. Le concept connaît un grand succès en France et aux États-Unis, notamment au XXe siècle : il existe à cette époque toute une flotte de taxis électriques à New York. Mais tout change en 1908 avec l’apparition de la Ford T, qui lance alors l’avènement de la thermomobile.
Le concept électrique est tombé à l’eau pendant plusieurs années avant de raviver l’intérêt en 1973 après le choc pétrolier. L’industrie automobile est à la recherche d’une alternative plus verte et plus économique aux voitures diesel et essence. Quelques prototypes, comme la CitiCar, sont lancés aux États-Unis en 1974, mais la tendance s’essouffle rapidement avec la baisse des prix du pétrole.
Les gouvernements décident cependant de s’impliquer en obligeant les constructeurs automobiles à se concentrer davantage sur le développement de nouvelles batteries et de voitures électriques. Ainsi, dans les années 1990, une étape majeure a été franchie lorsque la Californie a lancé son projet Zero Emission Vehicle (ZEV). En 1998, l’État a exigé des grands constructeurs qu’ils génèrent au moins 2 % des ventes de voitures électriques sur leurs ventes totales. Ces 2 % sont passés à 5 % en 2001, puis à 10 % en 2003. Les autres États américains ont emboîté le pas, et plus tard en Europe, les voitures électriques ont progressivement conquis le marché. D’ailleurs, l’émergence de ce type de véhicule est pleinement lancée début 2010, Nissan et Tesla dévoilant officiellement leur tout premier modèle 100% électrique en 2008. Tesla va continuer sur sa lancée et est aujourd’hui l’un des meilleurs constructeurs de voitures électriques.
Depuis 2015, la tendance ne cesse de croître avec le lancement d’autres véhicules électriques, comme les vélos, les motos et bien d’autres. Et ce n’est clairement pas prêt d’en finir avec des recherches et des travaux encore élargis pour améliorer le concept (comme l’autonomie entre autres) et le rendre accessible à tous. Aujourd’hui, beaucoup s’interrogent sur l’avenir des moteurs thermiques.
Les différents types de voitures électriques
Il existe plusieurs types de voitures électriques : il y a celles qui sont « tout électriques » (BEV), mais aussi les hybrides rechargeables (PHEV) et les hybrides classiques (FHEV). Sinon, il existe aussi des micro-hybrides (MHEV) ainsi que des prolongateurs d’autonomie ou EREV.
Les voitures 100% électriques (BEV pour Battery Electric Vehicle) fonctionnent exclusivement à l’électricité. Ils n’ont donc pas besoin de carburant pour rouler : au lieu d’un moteur essence ou diesel, ils sont équipés d’un moteur électrique, qui est alimenté par une batterie. Cette dernière doit être rechargée sur le réseau électrique pour que le véhicule fonctionne. Les BEV sont capables de parcourir plus d’une centaine de kilomètres avec une seule charge.
Les hybrides rechargeables ou « Plug-in » (PHEV pour Plug-in Hybrid Electric Vehicle) ont un moteur à combustion interne ET un moteur électrique qui agit en duo. Il est donc possible de recharger la batterie de la voiture sur le réseau électrique. Ce type de véhicule se démarque aussi par une batterie de plus grande capacité par rapport aux voitures hybrides conventionnelles.
Les hybrides conventionnels (FHEV pour Full Hybrid Electric Vehicle) se caractérisent également par un système moteur électrique + moteur à combustion interne. La différence avec les PHEV est que la batterie ne peut pas être rechargée sur secteur, mais uniquement en roulant. Le moteur électrique est principalement utilisé pour le démarrage et la basse vitesse, mais sinon l’autre moteur fait la majeure partie du travail.
Quant aux micro hybrides (MHEV pour Mild Hybrid Electric Vehicle), ce type de voiture est principalement propulsé par un moteur thermique, mais un petit moteur électrique y ajoute aussi son grain de sel, ce qui augmente la puissance du véhicule. , mais aussi pour livrer le matériel à bord. Résultat : les microhybrides consomment beaucoup moins !
Enfin, dans le cas des voitures à prolongateur d’autonomie (EREV pour Extended Range Electric Vehicle), ce type de véhicule est propulsé par un moteur électrique. Ce dernier est cependant entraîné par un moteur thermique. L’ensemble permet d’économiser du carburant par rapport aux voitures essence ou diesel (jusqu’à deux litres de moins !).
Autonomie des voitures électriques
Pour rappel, l’autonomie d’une voiture électrique correspond à la distance qu’elle est capable de parcourir avant de devoir recharger la batterie. L’autonomie d’une voiture électrique dépend donc principalement de la capacité de la batterie. Plus ce dernier est capable de stocker de l’énergie, plus la voiture peut parcourir de kilomètres avec une seule charge. Par exemple, une batterie de 50 kWh peut fournir jusqu’à 350 km d’autonomie sur autoroute et 250 km sur autoroute. Mais sinon tout dépend aussi du modèle et de la catégorie de la voiture électrique : par exemple, les modèles 100 % électriques offrent en moyenne 100 à 150 km d’autonomie sur une seule charge. Du côté des modèles hybrides rechargeables, comptez environ 10 à 60 km d’autonomie. Quant aux hybrides classiques, ils n’ajoutent que 1 à 2 km d’autonomie. Mais sinon il existe aussi de vrais géants qui tiennent jusqu’à 600 km sur une seule charge ! Voici un comparateur d’autonomie de 150 voitures électriques.
Comment booster l’autonomie de votre voiture ?
Vous l’aurez compris, l’autonomie est très importante pour une voiture électrique. Sachant qu’il est tout à fait possible de le booster, il suffit de prendre quelques petits conseils et bonnes habitudes pour le booster. Par exemple, pensez à vérifier régulièrement que vos pneus sont bien gonflés. Sinon, la consommation d’énergie de votre voiture augmente considérablement. Une autre astuce consiste à enlever tout ce qui pèse sur votre véhicule, comme les bagages inutiles, mais aussi votre coffre à bagages ou vos barres de toit (si bien sûr vous ne les utilisez pas). Plus votre voiture est légère, moins elle consomme d’énergie.
Toujours dans cette optique d’économie, une autre astuce consiste à n’allumer le chauffage ou la climatisation de votre voiture que lorsque vous la rechargez. De cette manière, c’est l’électricité du secteur que vous utilisez et non celle stockée dans la batterie du véhicule ! Sinon, il est préférable en hiver de garer sa voiture électrique dans un garage ou un parking fermé. Le système du véhicule le maintient automatiquement au chaud. Pour toujours économiser des km, l’art est d’organiser son trajet à l’avance afin de privilégier les trajets les plus courts. Pensez également à utiliser l’éco-conduite en démarrant lentement, en roulant à vitesse constante, en anticipant les freinages et en n’oubliant pas d’utiliser les pentes à bon escient. Et enfin rouler doucement, à moins de 120 km/h, si possible !
Les plus et les moins des voitures électriques
Avantages
Les voitures électriques offrent de nombreux avantages, à commencer par l’absence de pollution atmosphérique ET sonore. En effet, ce type de véhicule ne dégage pas de polluants dans l’air, contrairement aux modèles équipés d’un moteur à combustion interne. Fini donc l’émission de dioxyde d’azote, de monoxyde de carbone, d’hydrocarbures imbrûlés ou encore de particules fines. Les voitures électriques ne produisent pas non plus de CO2. En matière de nuisances sonores, les voitures électriques sont quasiment silencieuses. Un bon point pour les villes plus calmes sans bruit. Mais ils sont aussi plus avantageux en terme de coût : D’abord parce qu’ils sont beaucoup plus économiques à l’usage. L’électricité est moins chère que le carburant. Et il en va de même pour la maintenance, le système avec des moteurs électriques est beaucoup moins complexe que les moteurs thermiques. Tout est donc beaucoup plus simple et surtout moins cher, car cela implique moins de pièces fluides et mécaniques pour la voiture électrique : pas d’huile à changer, pas d’embrayage ou de courroie de distribution à contrôler…
Inconvénients
Comme tout le reste, les voitures électriques ne sont pas sans inconvénients. Le plus gros reproche que l’on puisse leur faire concerne leur prix : malgré les aides et subventions proposées par l’État, les voitures électriques sont en réalité beaucoup plus chères que leurs homologues thermiques. Le marché étant encore assez limité, les modèles sont proposés à un prix plus élevé. Comptez donc au moins 30 000 euros pour vous en offrir un neuf avec une autonomie honorable. Ce prix peut vite grimper jusqu’à 90 000 euros ! Si vous achetez un modèle d’occasion, assurez-vous de ne pas avoir à changer la pile, cela peut vous coûter 8 000 euros.
Sinon, recharger la voiture électrique peut être un inconvénient dans la mesure où vous ne disposez pas d’un réseau permettant de le faire (une prise ou une borne de recharge, etc.) dans votre quartier ou à proximité de votre bureau. De plus, il faut savoir que plus le véhicule propose une bonne autonomie, plus sa batterie est importante et donc plus le temps de recharge est long. Enfin, les voitures électriques ont aussi un impact sur l’environnement : certes elles ne polluent pas l’air, mais la fabrication de leurs batteries reste un problème écologique majeur, notamment à cause du lithium, un métal dont la fabrication perturbe fortement l’écosystème. Les batteries des voitures électriques posent également un problème en termes de recyclage, même si les constructeurs travaillent déjà activement pour y remédier.
Comment recharger votre voiture électrique ?
Il est important de charger correctement la batterie de votre voiture électrique pour une autonomie maximale. Pour ce faire, plusieurs options sont possibles. Il est également important de savoir qu’il existe différentes méthodes de charge, mais aussi différentes prises de charge.
Recharger à la maison
La première option, souvent la plus courante, consiste à recharger sa voiture électrique à domicile. Tout ce dont vous avez besoin est une prise domestique. A noter toutefois qu’avec une puissance de charge limitée à 2,3 kW, le temps de charge est assez long : comptez environ 20 heures pour recharger complètement une batterie de 50 kWh. Il existe une alternative plus rapide avec les connecteurs « Green’Up », mais qui nécessite l’utilisation d’un câble spécifique.
Sinon, pour éviter les accidents et autres problèmes, il est toujours préférable de faire appel à un professionnel pour vérifier la qualité de l’installation électrique de votre logement : recharger une voiture électrique demande un peu d’énergie, et ce pendant plusieurs heures. Un professionnel pourra alors vous conseiller si jamais vous avez besoin d’effectuer des travaux pour optimiser votre installation en fonction de vos besoins et de la capacité de votre réseau électrique.
Utiliser une Wallbox
Toujours pour recharger sa voiture électrique à la maison, il y a aussi la Wallbox ! Il s’agit d’une borne de recharge que vous pouvez installer dans votre garage, dans un parking d’entreprise ou de copropriété. Ce dispositif semble être le moyen le plus simple et le plus sûr, grâce à la présence d’un système de sécurité qui évite les risques de surchauffe. Wallbox vous permet également de booster rapidement la batterie de votre véhicule. Elle peut en effet supporter une charge électrique beaucoup plus intense par rapport aux prises domestiques (16 A contre seulement 10 A pour ces dernières). L’appareil comprend également un système de charge intelligent qui charge automatiquement votre voiture en basse saison pour plus d’économies. L’installation d’une Wallbox nécessite l’intervention d’un professionnel certifié IRVE. Le réseau électrique doit être diagnostiqué avant de raccorder l’appareil et le tableau électrique. Comptez entre 300 et 600 euros pour l’installation d’une Wallbox, plus 500 à 1 000 euros pour l’équipement.
Recharger sur une borne publique
Les bornes publiques sont un peu comme des stations-service pour voitures électriques. Ils sont mis en place par les communes et communes et se trouvent généralement à des endroits sur la voirie, dans des parkings publics ou à proximité de commerces. Rendez-vous sur Chargemap.com pour trouver la ou les bornes de recharge les plus proches de votre domicile ou de votre lieu de travail. Il s’agit d’un service participatif également disponible sous forme d’application mobile 100% gratuite.
Notez que les bornes de recharge ne fournissent pas le même courant. Il existe également trois types de bornes : Nous avons les bornes classiques d’une puissance inférieure à 22 kW, les bornes de recharge rapide d’une puissance comprise entre 50 à 100 kW et enfin les bornes de très forte puissance pouvant dépasser les 100kW. Il existe également des bornes extrêmement puissantes pouvant délivrer jusqu’à 350 kW ; on les trouve généralement sur les autoroutes. Pour recharger votre voiture électrique via une borne publique, vous devez disposer d’une carte de recharge. Ce dernier est généralement délivré par le réseau public en contrepartie d’un abonnement. Mais il existe aussi des bornes de recharge qui permettent de payer par carte bancaire ou QR code. Sinon, il est également important que le câble de votre voiture soit compatible avec la borne de recharge. Les prises de type 2 se trouvent principalement en Europe, mais certains terminaux sont équipés de prises de type 3C. Pour une charge rapide, utilisez les connecteurs COMBO 2 ou CHAdeMO.
Les différents types de prises
Il existe plusieurs types de prises de recharge pour voitures électriques : Il existe bien sûr des prises pour la maison, qui délivrent une puissance de 3 kW. Pour charger avec ce type de prise, vous aurez besoin d’un câble de charge spécial pour prise domestique, qui est généralement fourni avec la voiture électrique.
Il y a ensuite les prises Type 1, qui sont les plus répandues dans le monde entier, mais qui se font de plus en plus rares en Europe. Ils limitent la charge à 7,4 kW et ne sont pas adaptés à la charge rapide. Les connecteurs T1 se trouvent principalement sur les voitures japonaises d’avant 2020.
En Europe, les prises de type 2 sont les plus courantes : elles offrent une puissance de recharge de 3 à 43 kW. Ils ont également la plus grande polyvalence car ils sont compatibles avec toutes les solutions de charge telles que les bornes murales domestiques ou les bornes publiques.
Il existe également des prises de type 3 qui ont également été remplacées par des prises T2.
Enfin, pour une charge rapide, il existe des connecteurs de type 4 CHAdeMO ou Combo CCS, qui fournissent une puissance plus importante (souvent plus de 50 kW). Avec ce type de connecteur, le câble de charge est toujours sur le côté du terminal, ce qui permet une utilisation plus pratique.
Quatre modes de recharge
Selon vos besoins, il existe quatre modes de charge : Nous avons les modes 1 et 2, qui correspondent uniquement aux prises domestiques. Le temps de charge varie entre 8 et 12 heures. Pour des raisons de sécurité, le courant de charge doit être limité à 8 A avec ce mode.
Ensuite, il y a le mode 3 pour les bornes de recharge. Selon le courant, la puissance délivrée est de 3,7 kW / 16 A max monophasé et de 22 kW / 32 A max triphasé. Le temps de charge est de 1 à 8 heures.
Enfin, nous avons le mode 4 pour la charge rapide : avec une puissance de 50 kW / 120 A, il ne vous faudra que 20-30 minutes pour recharger complètement votre voiture électrique.
Combien ça coûte ?
Les bornes de recharge publiques peuvent être gratuites ou payantes. Dans le second cas, trois facteurs doivent être pris en compte : l’abonnement/la carte de recharge, le temps de recharge et le type de recharge. Cependant, cela ne vous coûtera jamais plus de quelques euros : comptez entre zéro et vingt euros pour un abonnement ou une carte. L’heure de recharge, en revanche, coûte dans les 2 à 5 euros, parking inclus. Si vous n’avez pas de carte d’abonnement, il existe des forfaits par. la recharge dont le prix varie entre 4 et 8 euros.
Entretien voiture électrique
Les voitures électriques se caractérisent par une mécanique simplifiée qui nécessite peu d’entretien : En effet, le moteur électrique n’utilisant pas de lubrifiant et d’échappement, il est donc inutile de faire des vidanges, de changer les filtres ou même de remplacer le système d’échappement. Les seuls consommables à changer régulièrement sont les suivants : jeu de pneus, liquide de lave-glace, plaquettes de frein et filtres de climatisation.
Fondamentalement, les directives pour un bon entretien d’une voiture électrique sont les suivantes :
Petite précision en termes de fréquence d’entretien : il est conseillé de le faire tous les 30 000 km pour les voitures électriques, contre 15 000 km pour celles à essence et 20 000 km pour les modèles diesel. Et bien sûr, il est préférable de laisser la tâche à un professionnel autorisé. Enfin, l’entretien d’une voiture électrique est 20 à 35% moins cher en prix qu’une voiture thermique. Il est difficile de donner un chiffre exact, mais au total cela coûte près de 1 000 couronnes par an (contre plus de 1 000 couronnes pour les modèles essence ou diesel).
Conseils pour bien acheter votre voiture électrique
L’autonomie est bien entendu l’un des principaux critères d’achat d’une voiture électrique. Vous devez commencer par déterminer vos besoins : La voiture électrique doit-elle être utilisée pour des trajets courts ou longs ? Pour des balades en ville, sur route et/ou sur autoroute ? Si c’est pour de courts trajets en milieu urbain, une petite citadine fera l’affaire. Ces modèles proposent généralement une autonomie comprise entre 100 et 390 km, ce qui est tout à fait raisonnable. Pour les longs trajets, mieux vaut choisir une voiture électrique à longue autonomie et donc une batterie à forte capacité (minimum 70 kWh). Il existe des SUV électriques qui peuvent consommer jusqu’à 300 à 600 km sur une seule charge.
La recharge est également un critère important lors du choix d’une voiture électrique. Par exemple, mieux vaut choisir un modèle compatible avec le mode de charge rapide pour les longs trajets (avec un connecteur CHAdeMO ou Combo CCS). Cela vous permet de recharger complètement votre véhicule en moins d’une heure, ce qui est parfait pour les plus pressés. Ensuite, il y a le prix de la voiture électrique : tout dépend de l’autonomie du véhicule. Plus la capacité de stockage de la batterie est grande, plus la voiture vous coûtera cher. Prenez le temps de comparer les différentes offres avant de choisir un modèle en particulier.
Si vous choisissez une voiture électrique d’occasion, il est possible de trouver des voitures pour seulement 5 000 euros, mais attention qui dit que petit prix rime forcément avec petits défauts. Prenez le temps de vérifier l’état de la voiture, mais surtout la batterie et le moteur électrique. Si la batterie est vraiment ancienne mais que vous aimez vraiment la voiture, alors il faut prévoir 8 000 euros supplémentaires pour la remplacer par une neuve. A noter que certains modèles de voitures électriques d’occasion sont à proscrire, notamment ceux datant d’avant 2010. En effet, leur autonomie est souvent très faible, sans parler de leur système de recharge qui peut poser des problèmes d’incompatibilité. Sans oublier les modèles qui ne sont plus en production pour lesquels vous aurez du mal à trouver des pièces détachées en cas de réparation.
Les aides et les subventions
Les voitures électriques étant plus chères que les voitures thermiques, de nombreuses aides et subventions existent pour inciter les particuliers à franchir le pas. Le Gouvernement français propose ainsi plusieurs solutions pour réduire le coût d’achat de ce type de véhicule :
En ce qui concerne les Wallbox, il existe également des outils pour réduire le coût d’achat et d’installation de l’appareil. Vous pouvez, par exemple, utiliser la déduction fiscale pour la conversion d’énergie. Il y a aussi la prime Advenir qui réduit vos dépenses de 50% pour les installations en copropriété et de 40% pour le compte de particuliers ou d’entreprises publiques.
Assurances autos pour les voitures électriques
Comme tout véhicule à moteur, il est impératif d’assurer votre voiture électrique. Le minimum absolu est de souscrire une « Assurance Responsabilité Civile » ou une « Assurance Responsabilité Civile ». Cette protection minimale ne couvre que les dommages matériels, corporels et immatériels causés aux tiers en cas d’accident, et ne couvre donc pas les interventions sur le véhicule assuré ou son conducteur. Pour plusieurs garanties, il existe « Mellemforsikringen » ou « Tredjepartsforsikringen + », qui inclut la Garantie Responsabilité Civile, mais couvre également le vol et l’incendie. Il est possible de l’adapter à vos besoins en ajoutant différentes options : garantie personnelle pour le conducteur, protection juridique, dommages tous accidents, service d’urgence ou assistance 0 Km… Enfin, il y a l' »Assurance tous risques » qui offre une couverture complète en assurant non seulement les dommages causés aux tiers, mais également l’assuré, qui reçoit également une indemnisation, même si l’accident est de sa faute. Ce type d’assurance couvre donc toutes les garanties ci-dessus et même plus. N’hésitez pas à faire vos recherches avant de choisir votre compagnie d’assurance.
Loi sur les voitures électriques
Ces dernières années, l’Europe a multiplié les efforts pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, la dépendance énergétique, mais surtout pour améliorer la qualité de l’air urbain. Trois objectifs que l’utilisation de la voiture électrique permettrait d’atteindre plus rapidement. Les constructeurs automobiles continuent ainsi d’innover afin de pouvoir proposer de plus en plus de modèles « verts » et performants. Ils sont bien engagés, car le Parlement européen a adopté la future loi sur les normes d’émission de CO2 pour les voitures. Lorsque cette loi sera enfin votée, la vente (et donc l’achat) de voitures thermiques neuves sera interdite à partir de 2035. Dans quelques années, tout le monde en Europe devra donc rouler avec une voiture électrique ou à hydrogène.
BONUS : tout savoir sur les voitures à hydrogène
Les voitures électriques ne sont pas les seuls véhicules propres : il existe aussi des voitures à hydrogène ou FCEV (Fuel Cell Electric Vehicle). Pour le moment, la pile à combustible est encore peu connue, mais le concept est vraiment prometteur.
Si la voiture à hydrogène est aussi propulsée par un moteur électrique, elle a un grand avantage : ce type de véhicule produit même l’électricité dont il a besoin pour faire fonctionner son moteur. Pour ce faire, la voiture embarque une pile à combustible (PAC). Le fonctionnement à l’hydrogène produit à ce dernier la puissance nécessaire à l’alimentation du moteur électrique. Les voitures à hydrogène ont également le plus de puissance pour récupérer l’énergie de freinage. Pour ce faire, le système est équipé d’une batterie qui stocke l’énergie du moteur lors du freinage et de la décélération, ce qui en soi sera nécessaire en cas d’accélération forte et brutale.
Côté prix, les voitures à hydrogène restent chères à l’achat : compter 70 000 euros pour un modèle de classe moyenne. L’erreur est quand même de très faible production, mais aussi parce que les voitures à hydrogène sont généralement très grosses du fait de leur système, qui prend beaucoup de place par rapport à un modèle électrique ou thermique. Vous l’aurez compris, la voiture à hydrogène n’en est qu’à ses balbutiements pour le moment. Mais à l’heure où il est important de réduire nos émissions de gaz à effet de serre, les constructeurs sont incités à se tourner davantage vers ce type de technologie pour des solutions de transport toujours plus propres.
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Quelle motorisation pour 20.000 km par an ?
A la pompe, le diesel reste moins cher que l’essence, et un moteur diesel consomme moins de carburant. Un diesel devient rentable à partir de 20 000 km par an. Les deux moteurs sont polluants : particules fines pour le diesel, CO2 pour l’essence.
Quel carburant pour la longue distance ? En revanche si vous roulez beaucoup tous les jours et sur de longues distances le diesel sera plus adapté à votre véhicule. En effet, le diesel a la particularité de devoir monter en température pour ne pas contaminer le circuit d’injection du moteur et pour ne pas surconsommer.
Quelle motorisation pour 30.000 km ?
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Quelle voiture pour 20.000 km par an ?
Si vous parcourez environ 20 000 km et plus par an, la voiture diesel est fortement recommandée. Son prix à la pompe est également légèrement moins cher que l’essence. En termes de conduite, la voiture diesel a tendance à faire plus de bruit que l’essence en raison d’un taux de compression plus élevé.
Quelle sont les prime de reprise d’un ancien véhicule ?
Une prime de relance entre 1 000 et 4 000 euros * Voir conditions en concession. De nombreux professionnels de l’automobile proposent cette offre. Offrir une telle prime incite en fait les gens à vendre leur ancien véhicule.
Quel véhicule est éligible à la prime à la conversion 2022 ? voitures électriques dont le prix est inférieur ou égal à 60 000 € utilitaires électriques ou hybrides rechargeables (pas de limite de prix) voitures hybrides rechargeables et dont le prix est inférieur ou égal à 60 000 €
Quelles sont les primes de l’État pour changer de voiture ?
Le montant est de 1 100 € dans la limite du prix d’achat du véhicule et sous réserve de son courant électrique. Le véhicule doit être neuf. L’aide maximale pouvant être apportée (prime à la conversion) est de 2 000 €.
Qui a droit à la prime à la casse de 4000 euros ?
être majeur. être domicilié en France. détruire un vieux véhicule. acheter ou louer un véhicule à faibles émissions entre juillet 2021 et décembre 2021 inclus.
Comment être éligible au bonus écologique ?
Les conditions d’éligibilité sont achetées (ou louées avec option d’achat ou pour une durée d’au moins 2 ans) ; être un nouveau véhicule ; être immatriculé en France dans une série définitive ; pas vendu dans les 6 mois suivant l’achat ni avant d’avoir parcouru au moins 6 000 km.
Quelle est la taille du bonus organique ? La prime écologique vise à aider tous les Français, particuliers et professionnels, à acheter ou louer un véhicule neuf ou d’occasion électrique ou à hydrogène ou une voiture neuve hybride rechargeable. Le montant de la prime est au maximum de 6 000 € pour une voiture et de 7 000 € pour une camionnette.
Qui a droit au bonus écologique voiture ?
Pour pouvoir bénéficier de l’aide, vous devez être majeur et résider en France. Le nouveau véhicule doit remplir les conditions suivantes : Être une voiture électrique ou hybride rechargeable. Être soit acheté soit loué en vertu d’un contrat d’une durée de 2 ans ou plus.
Comment faire la demande du bonus écologique ?
gouv, Ameli, Iidentitenumerique (laposte), Mobileconnectetmoi.fr, MSA ou Alicem. De manière semi-dématérialisée. Une fois que vous aurez rempli le formulaire en ligne, vous enverrez les pièces justificatives par voie postale conformément à ce qui est indiqué dans le récapitulatif de votre demande.
Comment calculer le prix d’un kilomètre ?
La formule de calcul est la suivante : 0,25 x nombre de km aller et retour entre le domicile et le lieu de travail x nombre de jours ouvrés. Cette allocation est exonérée de cotisations sociales dans la limite de 200 euros par personne. ans et par. ansat.
Comment calculer le prix du carburant pour un trajet ? Coûts pour votre trajet domicile-travail Prenons-nous une voiture qui consomme 7 L par. 100 km en diesel et 2,10 € pour le prix du litre de carburant, on obtient : 23 × 2 × 230 ÷ 100 × 7 × 1, 40 = 1 036,84 € en carburant, avec un 1,4 €/L.
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Quel est le prix du kilomètre ?
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