Comment les données avec l’analytique profitent-elles à tout le monde ?

Photo of author
Written By Sophie Ledont

Rédactrice passionnée qui a vécu dans plus de 25 pays toujours à la recherche de la dernière information.

Le paysage économique actuel exige des décisions éclairées pour que les entreprises prospèrent. Mais pour y parvenir, il faut profiter de la démocratisation de la culture de l’information.

Pour y parvenir, la démocratisation des données doit s’accompagner d’initiatives visant à former les personnes qui les maîtrisent et à monter en compétences. Plus nous avons de personnes analytiques, mieux c’est ! En fait, la disponibilité générale des données et leur analyse signifient un travail plus rapide et plus compréhensible ainsi que de meilleurs résultats pour les entreprises opérant en cas d’urgence.

Aujourd’hui, deux défis majeurs empêchent les organisations de tirer pleinement parti des données. Le premier est la pénurie de connaissances très discutée en science des données, et le second est l’idée fausse que la prolifération de la technologie peut atténuer cette pénurie. Selon Gartner, d’ici 2023, la culture des données sera un moteur clair et essentiel de création de valeur pour toute entreprise. Parallèlement au déficit croissant de compétences, la France continue de constater une augmentation significative de l’adoption de la science des données.

Cependant, en pratique, ce besoin de data scientists est trompeur. Les entreprises n’ont pas nécessairement besoin de scientifiques des données, mais plutôt de personnes possédant les bonnes compétences en matière de données pour les transformer en idées commerciales rentables. Les compétences data et analytics se raréfient en France, nous ne sommes donc pas confrontés à une simple perte, mais à une crise urgente des compétences.

De plus, un autre défi peu connu et réel pour l’innovation basée sur l’IA se profile : le manque de diversité et d’inclusion dans le secteur de la science des données. Si le développement d’une IA éthique est presque universel pour toutes les entreprises, il sera difficile d’y parvenir sans constituer un pool diversifié de data workers sur lequel s’appuyer.

En fin de compte, il est impossible d’adapter votre entreprise pour relever les défis d’aujourd’hui ou anticiper ceux de demain sans des personnes capables de passer au crible les données brutes pour en tirer des leçons. Plus important encore, cela nécessite un groupe diversifié et diversifié d’informateurs. Pour pallier cette lacune et développer une IA éthique, il faudra miser sur la création d’une grande culture de la donnée, au sein des dispositifs de formation et au-delà.

À Lire  Assurance-vie : Asac-Fapes et Spirica lancent un nouveau contrat

La croissance de la demande dans le domaine de la data culture incite les entreprises à former leurs salariés, mais aussi les gouvernements à créer davantage de programmes pédagogiques en Data Science pour répondre à cette attente. Ce n’est qu’en sensibilisant le système éducatif à l’analyse des données – en tant que compétence professionnelle nécessaire – que les propositions de recrutement commenceront à répondre aux évolutions du marché.

Jusqu’à récemment, la culture des données était réservée exclusivement aux étudiants de l’enseignement supérieur spécialisés en informatique, technologies de l’information et statistiques. De nos jours, chaque industrie est axée sur les données. Il devient donc important de développer la culture des données et les compétences analytiques chez tous les individus, quels que soient leur âge et leur formation. Cela signifie que le système éducatif doit développer les connaissances en science des données et en analyse par le biais du programme national d’enseignement primaire et secondaire. Car lorsqu’il s’agit de former les employés actuels et futurs, il est essentiel de savoir « bien parler avec les données », le langage commun des entreprises.

Auparavant, la plupart des réponses à la question « Que veux-tu être quand tu seras grand ? » ils ont toujours été astronaute, pompier, médecin, vétérinaire ou pilote. Aujourd’hui, nous répondons au footballeur, à l’athlète, au YouTuber, à l’influenceur… autant de métiers complètement transformés par la digitalisation. Les héros de demain seront ceux qui analysent les données et résolvent les défis liés au changement climatique, à la recherche en santé et à d’autres problèmes sociaux.

Les avantages de l’analyse en temps réel et des prévisions basées sur les données ne peuvent être surestimés. De plus, le succès ou l’échec de demain dépend du développement des compétences et des stratégies de recrutement, basées sur de nombreux aspects différents. Pour développer un pool diversifié de données de qualité pour l’avenir, les jeunes doivent commencer tôt et développer des compétences numériques et un état d’esprit basé sur les données.