Covid-19 : quand un voyage de rêve en mer des Caraïbes vire au cauchemar

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Written By Sophie Ledont

Rédactrice passionnée qui a vécu dans plus de 25 pays toujours à la recherche de la dernière information.

Un couple de la ville de Mauguio près de Montpellier devait faire une magnifique croisière dans la mer des Caraïbes. Mais la réalité est tout autre. En raison de l’épidémie de covid, ils se sont retrouvés coincés sur un navire qui est devenu un cluster. Tous les ports refusent les escales. Alors, qu’est-ce-qu’il s’est passé?

Caraïbes! La ville est un rêve devenu réalité pour les touristes. Néanmoins, le périple du couple héraultais tourne vite au cauchemar.

Tout commence le 2 janvier. Yolande et Arnaud embarquent sur un bateau de croisière au départ de l’île de Saint-Martin. Très vite, le navire se transforme en un véritable cluster covid. Les touristes et l’équipage sont malades et isolés dans leurs chambres. Le MSC Seaview a ensuite mis le cap sur la Barbade.

Mais en raison d’une épidémie à bord, chaque escale est refusée.

Après deux jours d’errance en mer, le navire met le cap sur la République dominicaine. Là, les passagers covid-positifs ont été débarqués et mis en quarantaine dans des hôtels.

Toujours coincé à bord du navire, Arnaud Deliencourt est épuisé et surtout en colère.

« Nous sommes en difficulté. Ils nous ont mis sur un bateau où il y avait déjà un groupe avant notre arrivée. Ils nous ont mis en danger. De plus, nous n’avons aucune information. L’équipage du bateau nous cache tout ».

Seule la piscine serait accessible, et encore selon un quota. Des centaines de croisiéristes ne peuvent que manger et ne rien faire d’autre. La plupart préfèrent se confiner dans leurs cabines. Les journées sont longues !

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« C’est un vaisseau fantôme… On ne voit ni ne croise personne. Tout le monde s’isole parce qu’il a peur de tomber malade », conclut notre Melgorien.

Un groupe de touristes francophones s’est formé à bord, tous réticents pour le moment à les entendre.

« Nous voulons que tous les passagers et l’équipage soient testés sur le navire. Nous voulons un rapatriement en France le plus tôt possible et un remboursement du coût de la croisière car nous n’avons aucun avantage. »

Nos deux Héraultais devraient rentrer en France le 10 janvier. Mais pour l’instant, ils naviguent toujours dans l’incertitude. La Guadeloupe et Sainte-Lucie interdisent aux passagers de débarquer. Ils ont également besoin de tests négatifs pour embarquer sur le vol de retour, mais la compagnie maritime MSC refuse de prendre en charge de nouveaux tests PCR. Ils devront donc débourser 160 euros supplémentaires.