Définis par l’ONU, les 17 Objectifs de Développement Durable sont aujourd’hui une référence pour les enjeux autour desquels se joue l’avenir de la planète et de ceux qui y vivent. Cette classification permet de cadrer les enjeux et les leviers d’action qui peuvent y répondre.
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L’impact, quel impact ?
Ces leviers peuvent prendre différentes formes, présenter différentes ramifications, ou typologies, mais ils ont tous en commun de correspondre plus ou moins à un ou plusieurs de ces Objectifs. Pour Sophie Vannier, co-fondatrice de La Ruche, organisme qui forme, accompagne et conseille les porteurs de projets à impact, la définition de l’impact est aussi une part prépondérante de la création : « La notion d’impact est la pierre angulaire du projet d’entreprise. Il définira tout, des besoins aux interlocuteurs, du statut juridique, au public cible. Il est impératif de choisir précisément l’impact que l’on veut avoir pour que tout le reste en découle de manière cohérente ».
Un avis partagé par Frédéric Mugnier, co-fondateur de Faguo, qui précise : « L’impact est une direction plutôt qu’un point d’arrivée. On peut parfois être un peu déconcerté par la multitude de questions possibles, mais il faut se concentrer sur trois objectifs clairs, pour ne pas se perdre. On parle ici d’entreprises qui doivent être rentables, donc il faut traduire ces objectifs d’impact en modèles économiques clairs, on ne peut pas le faire en remplissant simultanément les 17 objectifs de l’ONU. »
Et le fondateur de la marque de sneakers a mis le doigt sur un lien pas toujours évident entre rentabilité économique et impact positif sur la société. Pourtant, ces deux notions sont loin d’être incompatibles, poursuit-il : « Il ne faut jamais arbitrer au détriment de l’impact, de la rentabilité ou du produit. Ces trois domaines doivent servir de pilier à l’ensemble du processus métier, l’un ne peut se passer des deux autres. C’est précisément la définition des entreprises à impact. Pour ces entrepreneurs qui se prévalent d’une mission d’intérêt général, c’est un élément structurant supplémentaire, qui complète, mais ne remplace pas, le cadre traditionnel de la création de toute entreprise.
Une notion éminemment collective
La solitude du créateur ou créateur d’entreprise est un serpent de mer, les témoignages sont innombrables de ceux qui regrettent qu’un projet puisse impliquer une forme d’isolement. Le mythe de la création individuelle est difficile. Cependant, il existe de nombreuses structures de soutien, des réseaux d’entrepreneurs et d’autres groupes d’entreprises. Cela vaut pour toute entreprise, encore plus pour celles qui ont un impact. Vulfran de Rischoultz, co-fondateur de la marque de baskets colorées Panafrica, insiste sur l’importance de s’ouvrir à d’autres interlocuteurs : Chambre de Commerce, Pôle emploi, banques, réseaux d’accompagnement, avocats, nombreux sont les spécialistes en France prêts à aider les entrepreneurs, surtout pour un projet à impact. »
La Ruche fait partie de ces réseaux d’accompagnement qui génèrent des liens entre les entrepreneurs et l’ensemble de l’écosystème. Sophie Vannier confirme : « Être bien entouré doit être le premier conseil qu’un porteur de projet entende. L’entrepreneuriat d’impact est relativement récent, mais de nombreux réseaux s’y prêtent déjà. On peut citer l’ADIP, France Active, mais aussi de plus en plus de fonds d’investissement à impact ou d’acteurs plus traditionnels qui s’impliquent pleinement en la matière. »
Parmi ces derniers, des banques, dont BNP Paribas, avec son dispositif Act For Impact, qui accompagne les entrepreneurs à impact, notamment avec 200 chargés d’affaires en France spécialisés sur les questions sociales et environnementales. Sophie Vannier déclare : « une des grandes différences entre un projet classique et un projet à impact est la chronologie. Entreprendre demande toujours beaucoup de temps, mais pour un projet à impact, ce temps est encore amplifié. La rentabilité est souvent plus longue à atteindre, BNP Paribas, qui nous accompagne depuis 2015, a compris ce besoin de patience. »
Enfin, créer une entreprise à impact est fondamentalement similaire à tout processus de création d’entreprise, parsemé de quelques éléments distinctifs. Dans les valeurs et les leviers, les étapes clés, le parcours est relativement similaire.
Comme le souligne Raphaële Leroy, Directrice de l’Engagement Entreprises de la Banque Commerciale de BNP PARIBAS en France, « il est donc crucial d’accompagner l’émergence de ces entrepreneurs à impact, mais aussi de détecter les plus belles pépites et de les aider à donner toute leur puissance . Comment se mobiliser pour faire émerger les champions de l’impact de l’économie de demain ? Il faut financer ces entreprises, mais aussi les rendre plus visibles. En augmentant leur notoriété, on les aide à trouver de nouveaux clients et, in fine, à augmenter leur impact. »
Quel est l’inconvénient majeur de l’entreprise individuelle ?
Moins de crédibilité que les entreprises individuelles Contrairement aux sociétés, les entreprises individuelles n’ont pas de capital social. Elle n’a pas non plus d’actifs ni d’existence légale. Ces absences peuvent être un obstacle à la conclusion de partenariats et à la conclusion de certains contrats.
Quels sont les risques d’une entreprise individuelle ? Les entreprises individuelles constituent un ensemble d’entreprises à risque de faillite, les rendant vulnérables en cas de défaillance d’un client ou, s’il s’agit de sous-traitants, d’entités plus importantes en difficulté.
Quel est le statut d’un travailleur indépendant ?
Un indépendant est un professionnel indépendant. Le statut juridique des travailleurs indépendants est l’antithèse du statut des travailleurs indépendants : la distinction entre ces deux statuts est, en fait, fondée sur l’existence ou non d’un lien de subordination.
Quelle est la différence entre le statut de salarié et celui d’indépendant ? L’indépendant et le salarié ne sont pas soumis au même régime. Comment les distinguer ? Le principal critère qui permet de les distinguer est le lien de subordination juridique. Le travailleur indépendant exerce une activité économique pour son propre compte.