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La multiplication des bateaux de croisière dans les ports corses, principalement dans le port d’Ajaccio, suscite des inquiétudes qu’a relayé l’élu de Fa Populu Inseme, Romain Colonna, jeudi matin à l’Assemblée de Corse. Lors des questions orales, il a interpelé l’Exécutif corse sur les moyens de réguler ce problème. S’il privilégie la concertation avec les acteurs concernés par ce type de tourisme, le président Gilles Simeoni réaffirme que ce modèle économique n’est pas le bon et n’est pas soutenable pour la Corse.
Bateau de croisière dans le golfe d’Ajaccio. Photo de Michel Luccioni.
« La ville d’Aiacciu accueille à elle seule, pour cette année, pas moins de 227 arrêts, ce qui est un nombre record qui donne le vertige aux habitants. Près de 600 000 passagers sont attendus sur la croisière. Nous sommes, semble-t-il, dans ce que certains qualifieraient aisément de tourisme de masse, d’autant qu’il est concentré sur un petit territoire ». Le conseiller territorial de Fa Populu Insema, Romain Colonna, a demandé jeudi matin au directeur général de la Collectivité de Corse de s’occuper d’un phénomène relativement nouveau : l’arrêt des grands paquebots de croisière dans les ports corses. « Ce phénomène, qui se concentre principalement dans la ville d’Ajaccio, interpelle les citoyens et les médias, les partis politiques, les associations et les élus comme nous », a-t-il déclaré. Des paquebots de croisière qu’il décrit comme « de plus en plus nombreux, de plus en plus imposants, véritables mastodontes de la mer qui dépassent en taille l’ensemble des quartiers des villes qui les accueillent ». L’objectif, précise l’élu ajaccien, n’est pas « d’opposer une caricature de « développement économique » d’un côté et de « protection de la nature » de l’autre. Un équilibre doit être trouvé. Sans nier les possibles retombées économiques pour certains commerçants, le les dangers liés à ce type de tourisme de croisière sont connus dans le monde entier, tant d’un point de vue écologique qu’en termes d’acceptabilité sociale car les obstacles sont nombreux.Dans ces conditions, le seul argument économique ne peut être maintenu à l’appui sans limites de ce type d’exploitation ».
Romain Colonna. Photo de Michel Luccioni.
La pollution en prime Romain Colonna rappelle que la polémique qui fait rage dans l’île à propos de ce type de tourisme se déroule de la même manière dans d’autres régions : « L’indignation associée à ce tourisme ne concerne pas que la Corse. Par exemple, il y a quelques jours, l’accès au port de Marseille pour les croisières a été bloqué par un groupe d’associations. Ailleurs, depuis près d’un an, l’emblématique Venise interdit à ces géants marins de traverser son lagon car la dégradation de l’écosystème est importante et la menace est grande. A cela s’ajoute, dit-il, un autre problème lié au temps à quai de ces géants des mers. « Certains d’entre eux restent au port toute la journée et jusque tard dans la soirée. Outre la pollution visuelle, puisqu’aucune vue sur le golfe d’Ajaccio n’est autorisée, outre l’impact sur l’écosystème marin et sur l’organisation sociale liée à la vie collective, nous sommes également très préoccupés par la pollution atmosphérique d’une telle activité. C’est une pollution supplémentaire car les cheminées crachent des fumées toxiques toute la journée et toute la soirée. La santé des Corses et de nos enfants n’a pas de prix. » Dès lors, demande-t-il au président du Conseil exécutif, « afin de traiter sereinement ce problème, quelles initiatives pourraient être envisagées, en concertation avec tous les acteurs intéressés, pour réguler ce phénomène sur notre île ». Modèle à rejeter Le président de l’exécutif, Gilles Simeoni, entend aborder le problème et tenter d’apporter une réponse politique globale. Il commence aussi par une série de constats. Le premier est local : « Votre question reflète les enjeux et des contentieux qui sont nombreux à Ajaccio. En effet, sur les 473 escales de croisières qui seront accueillies par la Corse en 2022, 227 font référence au port d’Aiaccia. C’est un phénomène fortement marqué dans la première ville de Corse ». La seconde est plus générale : « Aujourd’hui, dans tout le pourtour méditerranéen, il y a un phénomène de contestation et de rejet des croisières, du moins en ce qui concerne les énormes unités dont la présence est souvent constatée dans le golfe d’Ajaccio. Jusqu’à hier, il y avait deux de ces bateaux dans le port. Vous avez parlé de Venise et de M arseille, on pourrait parler de Barcelone et des Baléares. Cette insatisfaction exprime aussi de vrais problèmes. De plus, le président Simeoni confirme clairement que « ce modèle économique n’est pas celui que nous voulons. Les croisières en méga-bateau, forcément polluantes, mais au-delà de cette pollution, les types de séjour inhérents ne correspondent pas au tourisme durable que nous souhaitons renforcer et qui est une priorité stratégique depuis le début de notre mandat. Il révèle avoir demandé à Christian Mantei, président d’Atout France, « un rapport sur la transition la plus rapide possible du modèle de tourisme économique de la Corse vers les critères les plus élevés du tourisme durable ». «
Gilles Simeoni. Photo de Michel Luccioni.
Concertation Pour autant, il ne s’agit pas pour le président de l’exécutif de prendre des décisions unilatérales : « Même si ce n’est pas satisfaisant, l’économie se greffe sur ces bateaux de croisière avec des contrecoups. Notre idée est de créer un cadre de dialogue avec la Chambre de Commerce et les parties intéressées, notamment les commerçants, pour d’abord objectiver la réalité de ce qui se passe. Cruise connaît une croissance qui demande réflexion, notamment post-Covid. Il indique que le centre d’observation de l’agence de tourisme corse est en train de collecter toutes les données, notamment sur l’impact environnemental, de l’arrivée de ces navires, « non seulement de manière isolée, mais aussi en les intégrant à d’autres facteurs aggravants ». de la pollution, comme la centrale électrique de Vazziu sur le pétrole ou le trafic automobile. Quelle est l’étude du comportement des touristes qui se trouvent sur ces bateaux de croisière ? Combien dépensent-ils ? Dans quels secteurs ? Dans quels territoires ? Cela nous permettra à mon avis de confirmer qu’il faut réorienter notre offre car ce modèle n’est pas pérenne ». La lutte contre la pollution Enfin, il relie la question au débat essentiel qu’il a initié sur la lutte contre toutes les formes de pollution. « Cela concerne aussi ces navires, et cela peut aller jusqu’à des mesures d’interdiction drastiques, dès lors qu’on crée les conditions d’une alerte préalable. Il y a aussi le combat pour la zone ECA, qui devrait se terminer en Méditerranée en 2025. L’Assemblée de Corse a adopté à l’unanimité une proposition sur ce sujet lors de la précédente législature ». La zone ECA est une zone maritime avec un contrôle strict des oxydes de soufre et d’azote et des émissions de particules. « Il y a ce que nous pouvons imposer dans le cadre de la Délégation de Service Public Maritime avec une incitation environnementale sur la nature des carburants utilisés, aussi l’électrification du port, sur laquelle nous travaillons activement avec l’Agence d’Urbanisme (AUE) et dont nous parlerons dans le cadre de la révision de la PPE (Programme Pluriannuel de l’Energie) ». A cela s’ajoutent d’autres facteurs comme l’eau : « Le paquebot, comme on le voit dans le port d’Aiacciu, prend aussi v ils vont dans des proportions de 500 m3. ce n’est pas neutre dans le contexte de la sécheresse que nous vivons ». Et Gilles Simeoni d’assurer : « Nous avons tous ces éléments en tête pour apporter une réponse politique forte dans le cadre d’une concertation accélérée, mais vous avez compris notre état d’esprit. Nous sommes convaincus que ce modèle n’est pas réel ». N. M.
Qui a le plus grand yacht du monde ?
Quel est le yacht le plus luxueux du monde ? Azzam 650 millions d’euros Une fois de plus, Lürssen Yachts a créé un véritable chef-d’œuvre. Azzam est considéré comme le yacht le plus complexe et sophistiqué jamais construit. Avec une longueur de 180 mètres et une vitesse allant jusqu’à 30 nœuds, on pourrait l’appeler un guépard de l’eau.
Où est le yacht de Poutine ? Il est ensuite arrivé à Kaliningrad, une enclave russe située sur les rives de la mer Baltique et située entre les États membres de l’OTAN, la Pologne et la Lituanie. Il navigue actuellement dans les eaux calmes de la mer Baltique, à l’ouest des îles estoniennes de Saaremaa.
À qui appartient le yacht le plus cher du monde ? Topaze. Le Topaz est un méga-yacht de luxe actuellement détenu par le milliardaire Mansour bin Zayed bin Sultan Al Nahyan, vice-Premier ministre des Émirats arabes unis et membre de la famille royale d’Abu Dhabi.
Qui a le plus beau yacht du monde ?
Rang | Nom de famille | Chantier |
---|---|---|
1 | REV Océan | Vard, Roumanie |
2 | Azzam | Lürssen, Allemagne |
3 | Fulk Al-Salamah | Mariotti, Italie |
4 | Éclipse | Blohm Voss, Allemagne |
A qui appartient le plus grand yacht ? 1 – Azam. Le plus grand yacht du monde est Azzam, propriété du cheikh Khalifa bin Zayed Al Nahyan, président des Émirats arabes unis et émir d’Abu Dhabi. Achevé en avril 2013, il a été conçu en Allemagne par Lürssen Yacht DR sur les plans de l’ingénieur Mubarak al Ahbabi.
Qui possède le yacht le plus cher du monde ?
Parmi eux se trouve Azzam, ce bateau de 176 mètres de long est véritablement l’un des plus chers au monde. Comme le Topaz, il est issu du savoir-faire du chantier allemand. Le navire appartient au cheikh Khalifa bin Zayed Al Nahyan.
À qui appartient le yacht le plus cher du monde ? Ce que l’on sait, c’est que sa valeur est estimée à environ 600 millions d’euros et que l’actuel propriétaire est le cheikh Khalifa bin Zayed Al Nahyan, président des Émirats arabes unis et émir d’Abu Dhabi. Azzam a été construit par le chantier naval allemand Lürssen Yachts et lancé en 2013.
Quel est le prix du plus grand yacht du monde ? Le yacht le plus long du monde est « Azzam ». Le navire du chantier naval allemand Lürssen mesure 180 mètres de long. Après trois ans de construction, Azam pourrait être lancé en 2013. Selon les estimations, le yacht coûte environ 605 millions de dollars. Soit l’équivalent de 522 millions d’euros.
Quel est le yacht le plus luxueux ?
En tête de liste des 10 yachts les plus chers au monde se trouve le History Supreme, dont la construction a nécessité cent mille kilogrammes d’or. Sa valeur est estimée à près de 5 milliards de dollars.
Quel est le yacht le plus luxueux du monde ? Azzam, ou le méga-yacht le plus long du monde depuis son lancement en 2013, qui représente l’excentricité pure avec ses chiffres astronomiques : 180 mètres de long, un réservoir d’un million de litres de carburant et pas moins de 94 000 chevaux, un prix total estimé à 500 millions d’euros.
Quelle est la meilleure marque de yacht ? Pour la 20e année consécutive, le groupe italien Azimut-Benetti a été déclaré premier constructeur mondial de yachts à moteur.
C’est quoi le tourisme de croisière ?
« Un circuit nautique à des fins de détente ou de plaisir à bord d’un navire ou d’une embarcation de plaisance », ainsi défini, le terme « croisière » peut s’appliquer aussi bien à la plaisance privée qu’aux « circuits touristiques » (excursions, dîner sur l’eau… )
Sur quelles mers le tourisme de croisière s’est-il fortement développé ? Aujourd’hui, la croisière est encore une chose typiquement américaine, dominée par les acheteurs nord-américains, dont le champ spatial privilégié est la mer des Caraïbes. Les croisiéristes américains se développent et se diversifient, du canal de Panama aux confins de l’Alaska.
Comment appelle-t-on les gens qui partent en croisière ? croisiériste Personne qui part en croisière. opérateur de croisière no.
Qui navigue ? Globalement, les deux géants qui gouvernent l’industrie des croisières restent Carnival Corporation et Royal Caribbean Cruises. Avec 16,4 milliards de dollars de chiffre d’affaires, soit 8,5 milliards, ils se partagent sans doute la plus grosse part du gâteau.
Quels sont les avantages économiques du développement du tourisme de croisière ?
Les bénéfices économiques du tourisme de croisière proviennent principalement de l’équipage, des passagers et de leurs activités : livraison des produits achetés, emplois et consommation de biens et services (transport, stockage, services publics, communications, etc.).
Quelles sont les raisons de la récente augmentation du tourisme de croisière dans le monde ? La pleine croissance économique de l’époque et l’ascension de ces générations privilégiées pour les loisirs et la retraite (les fameux baby-boomers) ont consolidé la croisière dans le panorama de l’offre touristique des nord-américains.
Quels sont les avantages économiques du développement du tourisme de croisière ?
Les bénéfices économiques du tourisme de croisière proviennent principalement de l’équipage, des passagers et de leurs activités : livraison des produits achetés, emplois et consommation de biens et services (transport, stockage, services publics, communications, etc.).
Quelles sont les raisons de la récente augmentation du tourisme de croisière dans le monde ? La pleine croissance économique de l’époque et l’ascension de ces générations privilégiées pour les loisirs et la retraite (les fameux baby-boomers) ont consolidé la croisière dans le panorama de l’offre touristique des nord-américains.
Qui voyage en croisière ?
Depuis quelques années, les croisières attirent les couples et les familles, et vous serez surpris d’apprendre que l’âge moyen d’un croisiériste n’est pas de 75 ans (pour un gros langage) mais de 45 ans.
Quel travail sur un bateau de croisière ? – Service (postes mixtes) : serveur, sommelier, barman, majordome, responsable restauration, économe, steward… – Cuisine (postes majoritairement masculins) : chef, pâtissier, boucher, boulanger… – Hôtellerie (principalement féminine) : femme au foyer, hôtesse de l’air, femme de ménage, caissière, commis, réceptionniste…
Pourquoi partir en croisière ? Partir en croisière permet aux explorateurs de combiner navigation en mer et excursions terrestres. Retrouver le plaisir du navigateur lorsqu’il débarque après un long moment en mer. Bien sûr, la vie sur un bateau de croisière extraordinaire est loin d’être la même que sur une frégate !
Quels sont les différents types de paquebot ?
Ainsi, on distingue :
- Monocoques (une seule coque).
- Catamarans (coques à deux ponts).
- Trimarans (trois coques). Ces bateaux sont également très stables.
- Multicoques (coques multiples).
Comment s’appelle le plus gros navire ? L’icône de la mer, le géant des mers aux statistiques vertigineuses, rend fous les compteurs de réservations. Selon Royal Caribbean International, ce navire de 365 mètres de long et 2 085 cabines enregistre déjà des chiffres records.
Quelle est la différence entre un paquebot et un ferry ? Il faut distinguer un paquebot, qui sert aux longues traversées, et un ferry, qui transporte lui aussi de nombreux passagers, mais sur de courtes distances et transporte d’abord des trains puis des véhicules.
Quels types de divertissements 4 Puis-je trouver à bord d’une croisière ?
Que vous aimiez le poker, le blackjack, le baccarat, le craps ou la roulette, préparez-vous à passer un bon moment avec vos compagnons et nouveaux amis.
Comment préparer une croisière ? Conseils pour bien préparer sa première croisière Emballez bien vos bagages avec les objets et accessoires utiles, ne négligez pas vos vêtements, vérifiez bien vos papiers et soyez prudent lors de l’embarquement. Ces éléments sont nécessaires pour un voyage en mer réussi.
Où s’asseoir sur un bateau de croisière ? TROUVER L’EMPLACEMENT IDÉAL En règle générale, les agences de voyages conseillent de choisir une cabine située au centre d’un navire à ponts de jour, c’est-à-dire composé de cabines, dessus et dessous.