Dakhla-Oued Eddahab en plein boom économique appelle les investisseurs

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Pour cet acteur de l’Investissement Régional, le tourisme nécessite une offre multi-produits.

Quasi absente du paysage des destinations touristiques phares il y a dix ans, Dakhla se positionne désormais comme une marque au même titre que Marrakech. Mais cette région n’a pas seulement un énorme potentiel touristique. Son économie est en effet portée par cinq secteurs d’activité qui ont tous un avenir prometteur : la pêche et l’aquaculture marines, le tourisme, l’agriculture, les énergies renouvelables et la logistique. Pour leur neuvième escale à Dakhla la semaine dernière, les Investissements Régionaux Banque Populaire étaient une occasion en or de mettre en avant tout le potentiel économique de la région avec un accent particulier sur le tourisme.

Dakhla : une économie en forte croissance autour de cinq secteurs d’activité

Si l’engouement pour le tourisme à Dakhla en a fait une marque à part entière comme Marrakech, l’économie de la région s’articule en réalité autour de cinq secteurs qui sont tous opérateurs. En effet, il y a une forte volonté du Royaume de faire de cette région un véritable poumon économique qui fédère les peuples et favorise la promotion économique. Président du Conseil régional de Dakhla-Oued Eddahab, Yanja El Khattat, en abordant les secteurs clés de l’économie régionale à commencer par la pêche maritime qui représente 40% du PIB de la région et qui est en train de délivrer des projets visant à créer de la valeur ajoutée et promouvoir les produits de la mer.  » Il y a aussi l’aquaculture, qui est importante et où les banques doivent intervenir pour faciliter le financement des projets portés par les jeunes », a-t-il ajouté, poursuivant que le tourisme, l’agriculture et deux autres secteurs naissants voués à un développement important, à savoir la logistique et l’énergie Les énergies renouvelables sont des secteurs moteurs de l’économie de la région.

Concernant l’agriculture, M. El Khattat a précisé que près de 5.000 hectares ont été mobilisés il y a un mois pour répondre aux besoins des projets agricoles. « Dakhla est désormais connue pour produire deux produits : les tomates cerises et les melons et aussi démarrer la production de fruits rouges », a déclaré M. El Khattat, a souligné qu’« avec ces 5 000 hectares, Dakhla se positionnera comme une région agricole importante et, selon les experts, pourrait même égaler, en termes de valeur, la région traditionnellement réputée pour sa production agricole, le Souss-Massa ».

Vers un nouveau créneau autre que les sports nautiques

Côté tourisme, le créneau des sports nautiques est en plein essor à Dakhla. « Aujourd’hui, cependant, nous devons penser à développer d’autres niches et à créer une attraction au sein même de la ville, étant donné qu’actuellement presque tous les touristes vont directement au PK 25 (point kilométrique 25), ce qui réduit l’impact des arrivées de touristes dans la ville », a déclaré le président du Conseil de la région de Dakhla-Oued Eddahab. « Nous avons envisagé avec la Société technique marocaine du tourisme (SMIT) de créer une zone d’attraction dans la ville et une zone touristique dans la région d’El Argoub et aussi d’envisager le développement d’autres niches touristiques à Dakhla et à Aousserd, dont les zones désertiques sont pratiquement des musées à ciel ouvert », a-t-il dit.

Pour les énergies renouvelables, « le potentiel de la région en matière d’énergie solaire et éolienne en fait un secteur prioritaire et nous avons une dizaine d’entreprises implantées ou en cours d’implantation dans la région », a poursuivi M. El Khattat. « Le secteur de la logistique est également voué à une évolution majeure, compte tenu de la position géostratégique de la région qui est la porte d’entrée du Maroc sur l’Afrique et qui jouera, notamment après l’entrée au service du port de commerce de Dakhla-Atlantique, un rôle majeur dans le développement économique. l’intégration du Maroc aux pays africains ».

« Ce que nous attendons de la Banque Populaire et des autres entreprises bancaires, c’est de réfléchir aux moyens de faciliter le financement des très petites, petites et moyennes entreprises pour favoriser l’insertion des jeunes dans la vie entrepreneuriale », écrit-il.

Concernant la question de la disponibilité foncière, garante du développement économique régional, El Khattat a détaillé que le Centre Régional d’Investissement, partenaire important de la région, travaille activement pour accompagner les investisseurs dans cette question, soulignant qu’il s’agit d’un problème grave qui bien sûr peut être adressés conformément aux souhaits des investisseurs estimant qu' »il ne s’agit que de terrains sans réelle intention d’investir ». Et de souligner : « L’important, c’est la volonté des investisseurs et là j’invite les investisseurs nationaux à venir investir massivement dans les régions. Nous ne pouvons pas demander aux investisseurs étrangers de venir alors que l’investissement national n’a pas franchi les étapes souhaitées par Sa Majesté le Roi au préalable, et par les autorités nationales et régionales.

De son côté, le directeur général du CRI Dakhla-Oued Eddahab, Mounir Houari, a déclaré que la réalisation des projets dans la zone variait de 20 à 26% par rapport aux terres mobilisées. « C’est à ce niveau que nous devons accroître nos efforts pour identifier les obstacles et les problèmes liés à la réalisation des projets. Sommes-nous face à un phénomène spéculatif ? Sommes-nous confrontés à des problèmes de financement ? Ou sommes-nous confrontés à des obstacles liés à l’expérience des porteurs de projets ? », a-t-il dit.

Et de souligner : « Quand on regarde et analyse le nombre de projets qui ont passé la Commission régionale intégrée d’investissement, on constate que 45 % de ces projets sont liés au tourisme, mais si l’on considère le montant des investissements, les projets les plus importants restent. liés à l’énergie éolienne ». Ainsi, souligne-t-il, il y a un véritable engouement pour le secteur du tourisme, sauf qu’à un moment donné il faut structurer cette demande en mettant certaines conditions (surtout quand on parle de projets touristiques à la baie ou au niveau du littoral). en tant que porteur de projet qui doit être professionnel du secteur (gérant au moins une entreprise), en cas d’échec il doit signer un contrat de gestion avec un professionnel. Le CRI, a poursuivi M. Houari, intervient également par son moteur économique et ses pôles territoriaux d’approvisionnement en tous dossiers de recherche, de veille économique et de veille sectorielle, qui est assurée à certains investisseurs. ressources humaines, afin que ces investisseurs en tiennent compte dans leur modèle d’investissement.

Tourisme : travailler autrement

Pour que le secteur du tourisme retrouve son rythme d’avant la crise du Covid-19 et progresse avec l’objectif d’atteindre 26 millions de touristes d’ici 2030, des actions et des investissements sont nécessaires. A cet égard, le directeur général du SMIT, Imad Barrakad, a souligné que « l’impact de cette crise (-80% en 2020 sur un an et par rapport aux quatre dernières années où le secteur affichait un taux de croissance moyen de 7% ). ) rappelle que les parties concernées doivent travailler différemment ». Idem pour l’investissement, a poursuivi M. Barrakad, « où l’on passe de 10 milliards de dirhams par an à 2,4 milliards d’ici 2020 ». Partant de ces constats, il faut relancer le moteur et dans cette relance il faut d’abord penser à alléger la trésorerie des entreprises touristiques, car c’est le fer de lance pour remettre rapidement ce secteur sur les rails.

La première action consistait à payer 2 000 DH pour chaque employé signalé à la CNSS (bien que certains problèmes soient survenus du fait que de nombreux employés n’étaient pas rendus publics à la CNSS et que d’autres dans des activités étroitement liées au tourisme ont également demandé à bénéficier de cette action). De même, et toujours dans le but d’assouplir la trésorerie de l’entreprise, des incitations de l’ordre d’un milliard de dirhams ont été mises en place au profit de toutes les régions, paiement des taxes professionnelles, fixant un moratoire sur l’échéance bancaire pendant un certain temps. jusqu’à 1 an, pour les hôteliers et opérateurs touristiques et les paiements d’intérêts temporaires par l’État pour une durée équivalente à un mois d’inactivité en 2021, ainsi que le premier trimestre 2022. « Un travail approfondi avec toutes les parties prenantes a été engagé pour s’assurer que le démarrage Ces mises en service s’effectuent le plus rapidement possible. De plus, la décision a été enregistrée par le gouvernement en février 2022 et sa mise en œuvre opérationnelle a eu lieu en mars », rappelle Pak Barrakad qui a souligné que la décision d’ouvrir la frontière et d’annuler le test PCR et les permis de vaccination ultérieurs était également très audacieuse.

Siège d’avion = lit d’hôtel !

De son côté, le président du Conseil régional du tourisme (CRT) Casablanca-Settat, Othman Cherif Alami, a évoqué l’objectif de 26 millions de touristes d’ici 2023, soulignant que le Maroc a déjà le potentiel pour atteindre cet objectif. « Aujourd’hui on est en moyenne à 45% avec 12 millions de visiteurs étrangers, en principe il faut dire mathématiquement qu’il y en a encore la moitié ». Après cela, a poursuivi Pak Cherif Alami, « Il faut savoir qu’à la Confédération nationale du tourisme, le président Hamid Bentahar aime marteler tous les jours : un siège d’avion c’est comme un lit d’hôtel ! « Tant que l’air n’est pas aussi fort que le nombre de lits existants, ça reste entre 40 et 60 % de remplissage, ce qui n’encourage pas les investisseurs à aller dans telle ou telle zone », explique-t-il. Et d’ajouter que la CNT veut aussi soutenir la compétitivité de l’entreprise. « Voudrait-on s’en tenir à une moyenne de 630 $ par client dépensé au Maroc, contre 842 $ pour l’Afrique du Sud, 1 658 $ pour la Thaïlande, 1 023 $ pour l’Égypte et 674 $ pour la Turquie, mais avec 43 millions de touristes, et une moyenne de 2,3 séjours ? ? », a écrit Pak Cherif Alami, soulignant qu’il s’agit d’un enjeu encore plus important que d’atteindre la barre des 26 millions de touristes et que ces pays ont des offres fortes de 4,5 et 6 nuits.

Animation, veines de la guerre

Le responsable du département « structuration et partenariats » du SMIT, Fayçal Attabou, insiste pour sa part sur le fait que « l’animation est l’élément qui caractérise l’expérience touristique et agit sur le taux de retour des touristes ». Se référant au discours du Royaume à l’occasion des 45 ans de la Marche Verte dans lequel le Souverain a indiqué que « pour que les projets d’Azur soient un levier stratégique au service de la relance du secteur touristique de la région et pour que celle-ci s’affirme comme une véritable station balnéaire destination touristique, il est important de lui donner un nouveau souffle. » M. Attabou a souligné que le SMIT, et dans la mise en œuvre des Orientations Royales, travaille à l’élaboration d’un plan de développement touristique des produits riverains qui permettra de concevoir des projets comprenant un volet « animation » et un volet « hébergement » et ce avec le objectif de renforcer l’attractivité du Maroc en tant que destination.

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Au niveau du district de Dakhla-Oued Eddahab, M. Attabou précise qu’« aujourd’hui on est sur un produit qui est le kitesurf et ce qui est intéressant c’est de passer à un positionnement multi-produits incluant le MICE (« tourisme d’affaires »), l’écotourisme et le tourisme de santé ». Pour cela, poursuit-il, « nous avons développé 12 projets de stylisme liés à l’animation et à l’hébergement ». Et M. Attabou de se concentrer sur deux projets liés notamment à l’animation. « Le premier concerne le développement rural et le tourisme de nature au niveau régional, qui est une déclinaison du nouveau modèle de développement de la province sud, et pour lequel une enveloppe de 100 millions de dirhams a été allouée pour la mise en œuvre dans des sites écologiques. hébergement, création d’activités touristiques (y compris centres d’interprétation de la vie nomade, stations thermales, centres océanographiques, etc.) et mise en place d’éventuelles signalisations et circuits touristiques dans le réseau des potentiels et projets touristiques de la région. .

Le deuxième projet concerne l’aménagement d’un parc aquatique pour un investissement de 150 millions de dirhams qui sera réalisé en partenariat avec le conseil régional de Dakhla-Oued Eddahab.

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Entretien avec le Directeur Général de la Société Marocaine d’Ingénierie du Tourisme

Imad Barrakad : « Pour développer l’attractivité des investissements, il faut travailler et renforcer l’attractivité des destinations »

Le Matin : La crise du Covid-19 passée, où en est-on actuellement en termes de dynamique de reprise et d’investissement touristique ?

Imad Barrakad : Les deux dernières années ont été une période très difficile pour le tourisme au Maroc, tant pour les professionnels du secteur établi que pour les nouveaux investisseurs et promoteurs de projets touristiques. Le gouvernement a pris les devants dans le soutien de ce secteur vital en approuvant un important plan de contingence de deux milliards de dirhams pour accompagner sa relance à travers plusieurs mécanismes qui permettent aux professionnels de renforcer leurs fonds propres et d’assouplir leur trésorerie. L’objectif est de soutenir leurs efforts pour maintenir l’emploi et favoriser une reprise rapide de l’activité sans être freinés par la difficulté d’accumuler des obligations pendant les périodes d’inactivité. Ce plan d’urgence, couplé à l’ouverture des frontières, a restauré la confiance dans le secteur et entraîné une reprise des investissements dans le tourisme.

En effet, si 2020 et 2021 ont enregistré, sous l’impact de la crise, une forte baisse de près de 80 et 65% respectivement par rapport à la performance annuelle moyenne durant la période 2011-2019, la tendance au rebond s’est fait sentir en 2022. Au terme de Au premier semestre de cette année, il a été enregistré à environ 2,4 milliards de dirhams d’investissements – dont 60% ont été réalisés – a été enregistré (soit le double des investissements réalisés à la même période l’an dernier) pour une capacité d’environ 4.100 des lits. Cette dynamique reflète les efforts déployés par le SMIT pendant la crise sanitaire en termes d’ingénierie et de promotion pour la relance et la dynamisation de l’investissement touristique. La performance du premier semestre est principalement due aux investissements dans l’hébergement touristique, dont plus de la moitié dans des hôtels haut de gamme, 5*, 4* et hôtels-clubs.

Que faut-il faire pour faire du Maroc une destination plus attractive, notamment pour les investisseurs ?

Pour accroître l’attractivité des investissements, il est important de travailler et de renforcer l’attractivité des destinations touristiques afin d’offrir un environnement plus favorable à la pérennité des investissements privés. C’est dans ce sens que nous avons réalisé des études techniques qui ont permis de concevoir et de structurer plusieurs programmes touristiques dont le but est de renforcer l’attractivité de la destination par la valorisation de ressources abondantes et nous avons travaillé à la mobilisation de financements publics. pour le déploiement de ces programmes : Programme financé par l’État pour le développement du tourisme de la médina, Programme financé par l’État pour la création de circuits nature en partenariat avec les régions ainsi que d’autres programmes financés par l’État en cours de discussion. Tous ces programmes n’ont qu’un seul objectif : préparer le terrain à l’investissement privé.

Qu’avez-vous prévu pour la promotion du tourisme interne ?

Le tourisme intérieur est désormais considéré comme un levier important pour la croissance et la redynamisation du secteur touristique marocain. Pour rappel, le tourisme interne représente un volume de nuitées beaucoup plus important que le tourisme récepteur et contribue à hauteur de 30% à l’économie touristique. En 2019, il a été possible d’atteindre environ 8 millions de nuitées dans des sociétés d’hébergement touristique secrètes. L’objectif actuel est de renforcer le tourisme intérieur en augmentant la présence dans les destinations traditionnelles parmi les touristes nationaux. Il s’agira de gagner des parts de marché par rapport au secteur informel en encourageant l’hébergement dans des lieux secrets en proposant de nouvelles formules tenant compte de la baisse du pouvoir d’achat, mais aussi de proposer des offres familiales à des prix attractifs, offrant un excellent service. services aux touristes nationaux, en développant de nouvelles formes d’hébergement en harmonie avec la nature et en multipliant les activités de divertissement et de loisirs destinées à cette clientèle.

Ils ont dit

Quels concepts et expériences mettez-vous en avant pour que les acteurs de ce secteur soient compétitifs ?

Dans le cadre de la nouvelle feuille de route du secteur, des expériences touristiques prometteuses ont été définies. Ils se concrétiseront par un ensemble d’éléments matériels et immatériels liés à une même thématique touristique pouvant être répartis sur plusieurs groupes géographiques, organisés autour d’un ensemble d’acteurs et permettant d’accompagner l’évolution, l’amélioration et la structuration des offres touristiques et de stimuler les initiatives et investissements dans le secteur du tourisme qui concernait tout en utilisant les synergies entre les acteurs. Les expériences touristiques dans lesquelles acteurs et produits touristiques doivent être combinés sont présentées comme suit : l Plages & Soleil : il s’agit de consolider et de compléter les offres riveraines existantes pour qu’elles soient plus attractives et adaptables, durables et drainantes tout au long de l’année. l Ocean Waves : il s’agit d’élever le Maroc au rang des meilleures destinations mondiales pour les sports de glisse (surf et cerf-volant) en profitant des lieux mystiques du corridor atlantique. l Nature, Trekking & Randonnées : il s’agit de développer une expérience structurée de tourisme vert en mettant en valeur le capital naturel du Royaume (montagnes, oasis/palmeraies, lacs et vallées, parcs naturels) ancrée dans une démarche transversale de tourisme durable. l Désert & Oasis Aventures : compléter et enrichir des offres de vacances authentiques dans le désert, tout au long de la chaîne de valeur (guides/agents, circuits, hébergements tendances, etc.) pour enrichir et enrichir l’expérience road trip, rallye ou trekking. l Circuit culturel : l’objectif est de multiplier les expériences d’immersion insolite au cœur du patrimoine royal à travers la revalorisation du patrimoine matériel (médinas, ksour et kasbah) et des animations originales. l City Break : il s’agit de consolider City Break en proposant des activités de divertissement, de fête, de culture et de plein air enrichissantes et de le compléter au niveau des grandes destinations touristiques urbaines Ker invitation.

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Ahmed Benlafkih El Idrissi, Président du Conseil des Banques Populaires (BP) – Laâyoune

« L’étape d’investissement régional Dakhla en 2022 est consacrée au secteur du tourisme et à l’investissement dans la région. Concernant le bilan de la première édition, les résultats ont été très probants, puisque nous avons pu financer, au deuxième niveau des régions de Laayoune et Dakhla, 27 projets totalisant plus de 360 ​​millions de dirhams, ce qui est incroyable. Région. Cette année, la discussion a de nouveau abordé de nombreuses questions liées à l’investissement, même pour les petits porteurs de projets, sachant que notre Banque participe activement au Programme « Intelaka » lancé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI en décembre 2019. C’est pourquoi nous finançons en ci-dessous programme plus de 40 projets couvrant presque tous les secteurs – pêche maritime, tourisme, commerce, etc. – dans la région de Dakhla-Oued Eddahab d’un montant supérieur à 10 millions de dirhams. Ce montant conséquent à l’échelle de la région et cet Investissement Régional est l’occasion de rencontrer nos clients et prospects pour aller de l’avant et promouvoir l’investissement dans la région.

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Yanja El Khattat, Présidente du Conseil Régional Dakhla-Oued Eddahab.

« Notre participation à la deuxième édition de l’Investissement Régional, organisée par la Banque Populaire, porte principalement sur la présentation à travers laquelle nous rendons compte de tous les projets qui ont été réalisés dans la région de Dakhla-Oued Eddahab, mettant en lumière divers secteurs, les leviers de la l’économie régionale, à savoir la pêche, l’agriculture, le tourisme, les énergies renouvelables et la logistique.Cette rencontre nous a également permis d’échanger avec le secteur bancaire, représenté aujourd’hui par la Banque Populaire, sur les moyens de dynamiser ces secteurs et de créer des opportunités pour les petites, moyennes et grandes entreprises. »

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Imad Barrakad, Directeur Général de la Société Marocaine d’Ingénierie du Tourisme

« Nous participons aux Investissements Régionaux de la Banque Populaire à Dakhla, qui est une destination touristique de premier plan. Ainsi, nous parlons des différentes actions prises par le gouvernement pour la reprise rapide du tourisme et compte tenu des différentes actions entreprises et de leur impact sur la destination. Nous avons vu au cours de l’été 2022 que le tourisme a augmenté de manière assez significative avec des chiffres et des performances importants. On espère d’ici la fin de l’année, avoir un bilan chiffré avant la crise du Covid-19. Quand on parle d’investissement, on parle de l’attractivité d’une destination et de ce qu’il faut faire pour l’améliorer. Tous les intervenants ont également discuté de la façon dont ce secteur peut contribuer au développement économique régional.

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