De Tréguier à Rennes, la réalisatrice Violette Delvoye fait un …

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Written By Sophie Ledont

Rédactrice passionnée qui a vécu dans plus de 25 pays toujours à la recherche de la dernière information.

Coréalisatrice, avec Chloé Alliez des « Liaisons foireuses », qu’elle présente samedi 21 janvier au festival Courtoujours à Lannion, Violette Delvoye vit à Rennes, place forte de l’animation française, après une adolescence trégorroise.

Elle est née en Belgique

Violette Delvoye est née à Liège en 1991. Elle y a vécu jusqu’à l’âge de 6 ans avant que ses parents ne décident de faire un long voyage. Six ans en mer. « Mon père voulait construire son propre bateau. Il voulait l’aventure mais n’y connaissait pas grand-chose. »

Elle a vécu dans le Trégor

Après leurs aventures, la famille Delvoye a commencé une nouvelle vie en 2002 et a choisi pour cela la Bretagne, la région de Tréguier plus précisément où Jean-François, le père, a créé le chantier naval Boréal en 2005. Son entreprise, référence en la matière, produit toujours y expédie le tourisme. Après l’université, Violet fréquente le lycée Savina où sa carrière s’affine. « Je dessinais beaucoup quand j’étais jeune. J’écrivais des histoires. Sans savoir qu’on veut faire de l’animation. Le choix du cinéma lui a donné l’opportunité de rencontrer le réalisateur Jean-François Laguionie, fondé à Trédarzec. m’a donné envie de commencer. »

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Elle a voyagé pour les études

Après le Trégor, le patron de Paris, puis Roubaix et enfin la Norvège, pendant un an, avant de compléter sa formation dans l’art de l’animation à La Cambre, célèbre centre bruxellois. « Vous rencontrez beaucoup de Français là-bas », a déclaré Violet. Elle y rencontrera Chloé Alliez, avec qui elle réalise le court métrage d’animation « Les liaisons foiuses », présenté le samedi 21 janvier à Lanion, dans le cadre du festival Courtoujours. « Je suis venue aider au storyboard (type de photo texte, ndlr), on a réécrit ensemble, raconte Violette, mais c’est son identité à son image. »

Elle est patiente

Vous en avez besoin lorsque vous réalisez un film en stop motion, une technique où le réalisateur crée du mouvement en prenant une série de plans d’objets et en modifiant légèrement chacun. « J’aime toutes les techniques où l’on maîtrise la matière », explique l’intéressé. Allez voir Les liaisons foueuses (gratuit sur arte.tv) pour voir l’oeuvre. « Rien que pour l’animation, c’était 3 mois et demi pour 10 minutes de film ».

Elle vit à Rennes

La cité bretonne est l’un des bassins les plus forts du cinéma d’animation français. Deux sociétés de production Vivement Lundi et JPL Films y sont installées. Il produit pour la première fois Les liaisons faireeuses et permet, fin 2022, à Violette Delvoye et Chloé Alliez d’aller présenter leur travail au festival du film français au Japon. Animation? « Il y a un boulot. Mais ce n’est pas un boulot qu’on fait pour gagner beaucoup d’argent tout de suite. On a des situations intermittentes, des périodes très intenses et d’autres qui sont calmes selon les projets. »

Elle travaille avec Claude Barras (Ma vie de courgette)

Réalisatrice, Violette Delvoye travaille également comme technicienne pour d’autres films d’animation. « Actuellement, je suis costumière pour un long métrage réalisé par Claude Barras (intitulé « Ma vie de courgette », NDLR), réalisé à Rennes. Elle travaille également sur un projet de court métrage 2D. En solo cette fois.

Pratique

Le festival Courtoujours se poursuit samedi avec une grande fête au Carré Magique de Lanion. Puis le dimanche, à Lanion et Trédrez-Locquémeau. Renseignements sur la page Facebook Courtoujours Lanion ou festivalcourtoujours@gmail.com