DOSSIER – Au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris, des élèves sont formés pour être des leaders. Cette société parisienne est classée au quatrième rang mondial.
Tenant le bâton que Clara Baget tient entre ses doigts, la musique du groupe remplit toute la pièce. Suite numéro 1 d’El sombrero de tres picos, composée par Manuel de Falla, à mi-chemin dans le ventre du Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris (CNSMDP), Porte de la Villette. En jeans et baskets, le jeune homme de 23 ans, en troisième année de mannequinat, a dirigé avec assurance une soixantaine de comédies musicales de l’Orchestre, toutes lauréates du Conservatoire. L’arbre se tord, il bouge brusquement et avec un sourire. Derrière la chaire, Alain Altinoglu a conseillé à la jeune femme : « Tu es sous vitesse, il n’y a pas de différence de force ». Le leader mondialement connu de 46 ans la prend par la main et l’entraîne dans de grands mouvements.
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Faire rayonner la tradition française dans le monde
Avec 1 400 élèves du CNSMDP, quatrième du classement mondial QS 2022 des écoles les plus performantes, seuls huit suivent la classe de bande. Cette formation unique et très pointue forme des chefs d’orchestre depuis cinq ans et promeut l’art français dans le monde depuis 1914. Orchestre français, sculpteur Alain Altinoglu. Cela signifie un style aéré, épuré et coloré. »
Environ 60 candidats pour une à trois places par an
Chaque année, une soixantaine de candidats se pressent devant les portes du bâtiment entré en 1990. Le nombre de candidats éligibles dépend du nombre d’étudiants finissants. Pour septembre 2023, il n’y a qu’un seul emplacement. Le choix se fait en trois parties. Tout d’abord, fouillez, étudiez l’art et incluez une instruction d’accords. L’examen d’autorisation examine la performance des connaissances antérieures d’un membre. « Nous jugeons les méthodes musicales et la communication parce que la personne est si importante », a déclaré Yannael Pasquier, 28 ans, responsable du département « Ecriture, composition et mise en scène ». A l’issue de ces deux épreuves, ils n’étaient plus que huit. Ce dernier est très similaire au second, agrémenté d’un entretien avec un jury composé de professeurs et de diplômés.
Les diplômes de trois à cinq ans fournissent des diplômes de licence et de maîtrise.
Les écoles d’orchestre viennent de toute la France, mais aussi de l’étranger, tout comme 20 % des élèves du CNSMDP. Un étudiant est américain, l’autre est russe. Une Ukrainienne est arrivée en avril comme auditrice indépendante, suite à la guerre menée contre son pays par Vladimir Poutine en février dernier. Fait intéressant, la plupart des femmes ont participé à la compétition. Être musicien n’est pas une condition préalable pour participer à l’éducation. « C’est un plus. Le plus important, c’est l’organisation, savoir comment fonctionne l’instrument pour savoir ce qui est demandé et exigé de chaque membre du groupe », précise Alain Altinoglu.
Une pédagogie tournée vers la pratique
« Un autre pilier de la qualité est le temps que nos étudiants passent à diriger », précise Émilie Delorme, responsable du CNSMDP, qui dispense une formation de base en gestion. Chaque année, les finalistes donnent sept concerts, dont un avec leur chœur. En plus des cours d’interprétation (séances de répertoire, techniques, etc.), les futurs maestros suivent des cours d’instruments de musique, de chant et de musique dispensés par des professeurs de renom. Enfin, le réseau Conservatoire permet aux apprentis cuisiniers de « se renforcer ». « On organise aussi des répétitions pour qu’ils sortent de nos murs. C’est la noix de coco. Ils doivent se présenter et voir d’autres artistes », a ajouté Yannael Pasquier.Trois à cinq ans (Prix de direction d’orchestre) pour décerner des diplômes et diplômes de master, qui permettent aux étudiants d’être dans le système financier européen.
Il y a beaucoup de travail. « Quand j’obtiens une note, j’étudie son parcours créatif, son auteur, son décor, son costume et son style. Je visualise ton comportement. Ça prend dix heures », raconte Victor Rouannet, 22 ans, en L2. diriger un orchestre musical. « Notre rôle était de donner notre caractère à la narration. la partition, cela signifie avoir une perspective internationale. « Voir, entendre et agir sont des verbes de contrôle, la forme et le corps sont très importants. » Le chef parle Il parle, ne parle pas et parfois ne sait pas », a déclaré Clara. « Les musiciens se modèlent sur notre corps », ajoute Victor. Alternativement, le jeune homme défie le hautbois de la main et du regard, derrière l’orchestre, pour demander plus de puissance. « Devant les musiciens, on écoute et on évalue en même temps. On réfléchit aussi à ce qui pourrait arriver ensuite », a déclaré Clara. Et le signe miracle ? « Celui qui fait la bonne voix », philosophe Alizé Léhon, 24 ans, en L3. Et allant, presque militairement : – « 46, trompettes et cordes » – « Soyez glorieux ! » exhorte Alain Altinoglu.
Des chefs reconnus à l’étranger
Après l’obtention de son diplôme, le leader sert généralement de leader adjoint pour poursuivre ses études. Il peut également modéliser des concours internationaux – comme celui de Besançon, ouvert aux artistes de moins de 35 ans – et être recruté comme dirigeant national. « Ou partir à l’étranger, notamment aux Etats-Unis où il est populaire et capable d’intégrer de grands groupes internationaux », précise Yannael Pasquier. Sur le marché, il se doit de se démarquer de ses concurrents et de ses pairs formés dans les meilleures écoles d’Helsinki, Vienne, Fribourg et Londres ou d’autres écoles françaises (Ecole Normale de Musique, Schola Cantorum…).
Les musiciens s’échauffent avec une prestation entraînante. Pyrotechnie sans explosifs. Jusqu’à ce qu’un élève, conduit sans canne, s’assied dans la salle de classe. « C’est tellement propre, ça doit être plus violent, plus violent », a insisté l’amant Alain Altinoglu. Et de mimer en jouant de la guitare dans le vide le son et la vitesse du flamenco. L’oreille du néophyte ne peut pas toujours faire la différence entre l’image originale et sa correction. Mais le conseil est sage : ils ont tous réussi les examens. Samedi 11 juin, Antoine Dutaillis a passé son examen public final à la Cité de la musique.