Reportage A Orléans, les gardes sont épuisés. manque de compte Imprévoyance Fatigue post-Covid-19. Au-delà de la crise la plus visible, l’urgence, ils décrivent un système dirigé vers le « désastre ».
Coline Boucher, 29 ans, s’est assise sur un lit vide dans une salle d’urgence par une matinée plus calme que la plupart. Il épousseta le matelas avant de s’allonger. Un moment de repos. Et la colère froide, profonde, qui change la vie. Infirmière pendant six ans, elle sortira de l’hôpital d’Orléans. Le ras-le-bol a prévalu. manque de compte Imprévoyance Fatigue post-Covid-19.
Coline Boucher raconte sa première mise à pied, en décembre 2021. Dans le service, il décrit les pleurs d’infirmiers ou de médecins, avant de prendre leurs fonctions le matin, en service ou le soir dans les toilettes, lorsque des collègues les nettoient. Le maquillage sale a dit : « Non, non, ça va, ne t’inquiète pas. « Le coût personnel est très élevé. Ce sont des jours difficiles. Je ne voulais plus sortir, je voulais rentrer chez moi. »
Que fera-t-il ensuite ? Il ne sait pas « Peut-être jouer. Mais sachant ce qu’il ne veut plus endurer, il part. « Le déclencheur, pour moi, a été la prise de conscience que j’avais changé et que je n’étais fondamentalement pas du tout un soignant. Je me sentais ennuyé lorsque les patients demandaient de l’eau. Quand les familles m’appelaient, je n’avais pas la force de répondre. Je ne voulais plus en entendre. Je vais me sauver, ne pas souffrir, ne pas avoir une boule au ventre. Coline Boucher laissa passer un moment. « Je vois que nous sommes des pions, que nous sommes des noms dans les cases. »
Les mots de la jeune infirmière font écho à ceux de bien d’autres à Orléans, prononcés au milieu d’un appel, dans les rires et la chaleur d’une aire de repos, dans une pause cigarette, dans le calme trompeur de la maternité, dans l’agitation des soins d’urgence. . , dans l’agitation des services ou dans le silence des cabinets médicaux de la ville.
Ce sont des mots qui prennent des chemins différents, mais qui finissent tous par exprimer la même peur : la mort de l’hôpital public, comme celle du patient qui ne doute plus du pronostic, le corps social usé, les organisations institutionnelles défaillantes, l’espoir disparu.
Vague de départs de soignants
les infirmières médecins sages-femmes Aides-soignants. Les vieillards sages Débutants Les leaders Non classé Tous, ou presque, racontent la spirale de l’échec, de la privation, des choix politiques qui amènent tout le système de santé, pas seulement l’hôpital, au bord de la « noyade », de la « catastrophe », de l' »indignité » et de « l’indignité ». . « maltraitance » : un terme qui apparaît souvent en relation avec les patients et les soignants.
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