Essai – Lexus LC 500 Cabriolet Hokkaido : « L’île de la tentation »

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Pour donner un nouveau souffle au coupé et au cabriolet LC 500, Lexus a imaginé une édition limitée qui porte le nom de l’île qu’ils ont créée. L’occasion pour nous de reprendre le volant d’un cabriolet, de prendre des mesures et de se délecter de la sonorité de son V8 addictif. Entrer en contact!

Pour donner un nouveau souffle au coupé et au cabriolet LC 500, Lexus a imaginé une édition limitée qui porte le nom de l’île qu’ils ont créée. L’occasion pour nous de reprendre le volant d’un cabriolet, de prendre des mesures et de se délecter de la sonorité de son V8 addictif. Entrer en contact!

Les responsables marketing ne manquent pas d’idées pour faire connaître leurs produits. Cette édition limitée porte le nom de l’île volcanique japonaise où se trouve une piste d’essai pour Lexus (Shibetsu), où sont fabriquées la LC 500 et même la supercar LFA. Pourquoi pas! Surtout que Hokkaido sonne si bien…

80 exemplaires en Europe

Et effectivement, cela nous donne une bonne raison de rendre la clé à ce type de crayon qui reste l’un des crayons les plus étonnants de ces dernières années, et surtout une véritable machine à émotions. Bien qu’il ait cinq ans, son apparence de concept-car qui a échappé au Salon fait toujours tomber les mâchoires.

Et les marquages ​​uniques de cette édition limitée à 80 exemplaires européens (demi cabriolet) lui confèrent une certaine élégance, notamment les bottes noires au dessin original, intérieur partiellement grenat et tige équivalente pour le type ouvert. . Ce maquillage est l’occasion de rappeler que Toyota et sa filiale Lexus ne font pas que des hybrides.

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Un noble V8 5.0 atmosphérique

En fait, la plupart d’entre eux sont faits de leur propre espèce. Et le coupé LC est également disponible en version 500 « h », avec un V6, électrifié. Mais le modèle cabriolet qui nous intéresse ne reçoit que le V8. Ce n’est pas un gros V8, il est fort en couple mais ne peut pas dépasser les 5 000 tr/min, non !

Ce n’est pas un V8 moderne à double suralimentation, plein comme un œuf du ralenti au rouge, non ! V8 5.0 exceptionnellement désirable (près de 100 ch au litre !), obtenu grâce aux dimensions carrées (alésage plus que course) et à un montage très léger de la ligne qui assure une vitesse de rotation élevée supérieure à 7 000 tr/min. Il équipe la RC F pour rivaliser avec la BMW M4.

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Une puissance maxi de 464 ch

Et sur le plan technique, il a une double injection de carburant et des arbres à cames à calage variable. La différence dans ces caractéristiques techniques : le couple trône haut, et le trou est en dessous de 5 000 tr/min. Mais pour passer de ce stade à la zone rouge, le changement structurel conduit à un fonctionnement stable, continu et à une belle puissance de 464 ch.

Mieux encore, la boîte de vitesses, douce, rapide et ne comptant pas moins de… 10 rapports, offre la possibilité de changer sans cesse dans cette gamme étonnante, d’autant plus qu’elle obéit volontiers aux commandes des palettes. Certains d’entre vous auront remarqué que depuis sa sortie, ce moteur a perdu 13 ch, la faute au transfert récent du filtre à particules qui lui permet de se conformer aux dernières normes en vigueur, sans toutefois le dégager de l’autorité – une amende de 40 000 €.

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Mais cela n’enlève rien à son gameplay de haute qualité. Mieux encore, son son de muscle car américain est toujours là. Chaud, tissant, parfois effrayant, ajoute beaucoup au plaisir de conduire au quotidien.

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Le 0 à 100 km/h en moins d’une seconde, bientôt possible ?

Plus sumotori que geisha

Si l’agrément de la machine est élevé, son timing et sa vocation sont quelque peu décevants. En courant 1 000 m D.A. en 23,8 secondes, la LC 500 Cabriolet se laisse dépasser par la BMW Z4 M40i de « seulement » 340 ch. Et si l’on compare la japonaise avec des cabriolets de son niveau et de son niveau de prix (à partir de 139 690 €, voire 142 690 € dans cette version Hokkaido !), c’est une correction : Porsche 911 Carrera S de 450 ch surtout en tête d’environ 3 » dans notre saint exercice d’accélération. Un trou!

Il faut dire que les Japonais jouent dans la catégorie des poids lourds, avec plus de 2 tonnes à l’échelle (soit environ 400 kg de plus que Porsche). Et ce poids supplémentaire se fait sentir même sur les routes sinueuses. Cependant, le comportement routier semble à première vue solide, avec une carrosserie rigide et musclée et des pneus à flancs bas, garantissant une bonne réponse en virage et une certaine précision sur les routes.

Cette Lexus se veut sensationnelle

De plus, les sièges couverts vous invitent à augmenter la vitesse. Hélas, les lois de la physique rappellent rapidement quelques hypothèses de base : si le freinage semble bien fonctionner (grâce aux gros disques de 400 mm à l’avant) et endurer, les trains avant manquent de puissance, notamment dans les passages difficiles, qui nécessitent insistance à livrer. volant, ou encore entrer dans un virage en léchant les freins pour inviter l’arrière à rouler, ce que ce dernier fait cependant sans hésiter et lentement.

Enfin, à la sortie de l’épingle, la LC 500 Cabriolet a une mauvaise tendance à enfumer la roue intérieure sans réussir à redémarrer. Le coupé nous a semblé plus rapide, et pour cause : il dispose, contrairement à sa sœur, d’un volant arrière et d’un différentiel. De plus, même de la manière la plus solide, la suspension produit des mouvements de pompage lors de changements brusques.

Cela étant dit, cette Lexus est excitante, inspirante, robuste et puissante, mais elle n’est en aucun cas ludique malgré ce que sa carrure athlétique suggère. Pour le reste, on apprécie son haut niveau de confort avec des suspensions des plus faciles (malgré quelques frayeurs), son ambiance intérieure futuriste et chaleureuse, son capot facile à ouvrir (avec 15 », et ce, jusqu’à 50 km/h) , sa bonne finition et son appétit est inférieur à 9 l/100 km sur autoroute (avec la raison de la boîte 10 rapports !).

En revanche, l’écran multimédia, qui ne peut être contrôlé qu’avec le pavé tactile au milieu de la console, est toujours difficile à utiliser. Et les sièges arrière, très étroits et aux dossiers très droits, sont moins confortables que les strapontins du métro…

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– Sport Auto (@SportAutoMag) 29 août 2022

L’avis d’Alan Froli

Une allure de concept-car, un V8 vif, un habitacle soigné, des performances routières satisfaisantes dans l’absolu : cette LC 500 est un beau cabriolet. Mais son poids élevé affecte non seulement les performances mais aussi la tenue de route, d’autant plus que, par rapport au coupé, il perd les roues arrière et l’isolation. À ce prix, nous nous réservons le droit d’exiger…

Lexus LC 500 Cabriolet : fiche technique

Retrouvez à nouveau notre avis dans Sport Auto n°726 du 24/06/2022