« Éthiquement, c’est intolérable » : une enquête sur les grands malheurs pédiatriques de la France

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Rédactrice passionnée qui a vécu dans plus de 25 pays toujours à la recherche de la dernière information.

Pour compenser les départs à la retraite massifs attendus dans les années à venir, il faudrait former 600 internes en pédiatrie par an, mais ils seront encore à peine plus de 300 l’an prochain.

« Poissy est tombé. » La métaphore militaire de Béatrice Pellegrino, cheffe des urgences pédiatriques à Mantes-la-Jolie, dit plus que de longs discours. Alors que ses collègues à travers la France se bousculent pour obtenir des fonds supplémentaires pour leurs petits patients, elle a vu le service à côté du sien, à Yvelin, s’effondrer en silence. Là-bas, faute de pédiatres, ils n’acceptent plus les admissions physiques directes. L’Agence régionale de santé (ARS) conseille d’appeler le 15 avant l’arrivée et seuls les blessés graves sont couverts. « La raison de la chute de Poissy, c’est ce qu’on vit au quotidien. Des médecins qui partent parce qu’ils n’en peuvent plus, des fins de contrats pour des médecins étrangers ou des congés maternité sans remplacements. C’est l’épuisement professionnel et le sentiment qu’on devient dangereux, qu’on ne sait plus bien penser, alors que notre travail demande de la voyance et une grande réactivité », explique-t-elle, tout en hésitant à en dire plus – elle aussi doit recruter…

D’autres « tombèrent » avant Poissy. Qui se souvient de Hiba Trraf ? Le dernier pédiatre de l’hôpital de Montluçon (Allier), qui en comptait sept de plus en 2018, a jeté l’éponge : trop de pression, trop de travail et toujours cette peur constante de se tromper et de « mettre l’enfant en danger ». Son cri d’alarme remonte au mois d’août, mais qui a fait attention à lui dans la morosité de l’été ? Son départ a été le signe avant-coureur de la grande colère qui secoue aujourd’hui la pédiatrie. Car s’il a éclaté ces jours-ci lors de l’épidémie de bronchiolite, les problèmes sont structurels et concernent aussi bien les hôpitaux que le secteur libéral. Par rapport à ses voisins européens, la France est très mal dotée en pédiatres, comme nous le prévenait un rapport publié en avril par le Haut conseil de la santé publique (HCSP) : notre pays compte 12 enfants pour 100 000, contre plus du double qu’en Italie, Espagne ou Suisse.

Un nombre d’internes divisé par trois entre 2006 et 2018

Le pire reste à venir, puisque 44 % des pédiatres libéraux ont plus de 60 ans, et les départs à la retraite massifs attendus dans les années à venir ne se font pas attendre. A contrario : « Le nombre d’apprentis pédiatres a été divisé par 3 entre 2006 et 2018, notent les auteurs du rapport du HCSP. Compenser les départs nécessiterait de former au moins 600 stagiaires par an. » L’année prochaine, avec 339 places ouvertes en résidence étudiante, rien ne changera. « Je suis très inquiet pour les années à venir », confie le professeur Rémi Salomon, néphrologue pédiatre et président de la commission médicale pour la création de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris.

En attendant, la situation est déjà critique. Il a suffi d’une banale épidémie de bronchiolite pour faire tomber le château de cartes. Et laissons de côté la colère des pédiatres : ils sont désormais 7 000 à avoir signé une pétition à l’attention du président de la République, qu’ils comptent lui remettre personnellement le 2 novembre. Mouvement sans précédent dans cette spécialité. Il faudra plus que les mesures à court terme annoncées par le ministre de la Santé François Braun (150 millions d’euros pour financer un plan d’urgence) pour le calmer. « Chaque année, nous avons 20 000 hospitalisations supplémentaires liées à la bronchiolite, nous connaissons cette situation par cœur. Nous essayons d’expliquer que cette épidémie arrive dans un hôpital qui n’a plus de ressources », insiste Olivier Brissaud, responsable de la réanimation pédiatrique et néonatale. et service de surveillance continue au CHU de Bordeaux. Des problèmes déjà pointés du doigt par la Cour des comptes, l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) et le HCSP, en vain.

Le résultat? C’est ce qu’attestent les résultats d’une enquête réalisée cette semaine par la Société française de pédiatrie (SFP) auprès de 83 établissements : dans 70 % d’entre eux la capacité hospitalière est dépassée et un quart a dû renvoyer des enfants à domicile faute de place. Cet automne également, de jeunes patients ont été transférés entre les régions. « Et qu’on ne nous dise pas que transporter un enfant qui a besoin d’être réanimé et l’éloigner de ses parents est une solution sûre et appropriée, car ce n’est pas vrai », tonne le Pr Stéphane Dauger, chef du service de médecine intensive. – réanimation pédiatrique à l’hôpital Robert-Debré (AP-HP) à Paris.

« On joue aux chaises musicales, on espère que ça passera, et parfois on prend des boomerangs », avoue le Dr. Julie Starck, réanimatologue en néonatologie pédiatrique à l’hôpital Armand-Trousseau à Paris, lorsqu’elle se souvient de ce petit patient qui a été renvoyé chez lui trop tôt et qu’elle l’a vu revenir dans un état humilié. Les conditions d’accompagnement s’avèrent parfois éloignées des standards de qualité. « Récemment, un réanimateur a dû maintenir un enfant sous assistance respiratoire pendant plus de huit heures dans le couloir des urgences », témoigne Isabelle Desguerre, chef du service de neuropédiatrie à Necker-Enfants malades. En réanimation, le ratio d’un binôme infirmière/soignant pour deux patients n’est pas toujours respecté : « Quand on accepte deux bébés prématurés pour tout le week-end, quand le cabinet est plein, on travaille dans des conditions inappropriées », déplore Julie Starck.

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Opérations programmées de longue date et décalées la veille

Un afflux inattendu de bronchiolites déstabilise tout l’hôpital. Toujours selon la SFP, 42% des pédiatres ont dû retarder des soins, « au risque de perdre une opportunité ». Au CHU Bicêtre (AP-HP), en banlieue parisienne, Virginie Fouquet-Languillat, chirurgienne pédiatre, en sait quelque chose. Début octobre, elle a vu un bébé de trois mois atteint d’atrésie des voies biliaires, une pathologie grave. « Bicêtre est un centre de référence pour les maladies rares du foie, ses parents ont fait 300 kilomètres pour venir. Comme moi, ils savent que leur enfant a besoin d’être opéré rapidement pour éviter une greffe du foie », explique-t-elle. Elle aimerait l’opérer dans les quarante-huit heures, mais elle ne peut leur proposer une place que sept jours plus tard. « La veille de la date prévue, un de mes collègues de service a accepté le transfert d’une fillette de 5 ans atteinte de péritonite. Elle avait déjà passé six heures aux urgences d’un autre hôpital, il n’y avait plus de place à Ilo. -de-France et avait besoin d’une opération d’urgence », explique le chirurgien. Bien sûr, le matin de son arrivée, on lui a demandé d’annuler l’opération car la place de réanimation attribuée au bébé était prise… » Enfin, vu la gravité de la pathologie, j’ai pu opérer le bébé, mais la deuxième opération a été annulée. Nous jonglons avec le triage de nos patients depuis des mois », soupire-t-il.

Elle a récemment dû reporter une opération prévue de longue date sur un garçon atteint d’une maladie vasculaire du foie à… janvier 2023 parce qu’un bébé de 11 mois souffrant d’insuffisance rénale et de choc septique est arrivé aux urgences la nuit précédente. « Et puis tu vas expliquer à cet enfant et à ses parents qu’il doit rentrer chez lui, alors que je sais que ce retard l’expose à un risque vital d’hémorragie gastro-intestinale. Comment peuvent-ils nous demander de faire des choses pareilles ? Une facture ? éthiquement intolérable », déplore Virginie Fouquet-Languillat.

Ces décisions difficiles deviennent le quotidien de beaucoup. Même en dehors des périodes de crise et même dans des unités de pointe préservées jusqu’à présent. Comme dans le service d’hématologie et d’immunologie pédiatrique de l’hôpital Robert-Debré, où dix lits ont été fermés depuis le printemps : « On ne peut pas faire toutes les greffes de moelle osseuse qui seraient nécessaires, alors on donne la priorité aux leucémies, qui sont plus urgent, nous savons que nous traitons mal des enfants drépanocytaires dans le sens où nous ne leur apportons pas le meilleur traitement possible », explique le professeur Jean-Hugues Dalle, qui dirige le service. Il existe en effet une solution d’attente pour ces enfants : changer les transfusions une fois par mois pour restaurer leur sang et prévenir les complications liées à leur maladie (accident vasculaire cérébral, atteinte pulmonaire, etc.). « C’est loin d’être idéal, il y a aussi un risque. Et c’est très difficile pour les soignants de ne pas proposer le traitement le plus adapté », insiste-t-il.

Pas d’alternatives dans le privé

Diabétologue au Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Rennes, Dr. Marc de Kerdanet, ne peut que constater ceci : « En quinze ans, nous sommes passés de 2 à 2,4 postes de médecins. Les patients sont passés de 200 à 460. » Il était impossible de surveiller adéquatement tous les enfants ou d’hospitaliser ceux qui en avaient besoin. Là aussi, les médecins sont confrontés à des décisions impossibles. D’autant qu’à Rennes, comme dans tous les hôpitaux (sauf les établissements pédiatriques), les services hospitaliers pédiatriques acceptent toutes les pathologies sans distinction : « Comme il n’y a jamais assez de place, il faut négocier avec des confrères pneumologues ou neurologues pour savoir qui a le plus urgent ». Imaginez-vous les tensions que cela peut engendrer ? », soupire le Dr de Kerdanet. Par ailleurs, il y a une pression particulière sur la pédiatrie : « 95% des hospitalisations se font dans le secteur public. Contrairement aux soins adultes ou aux maternités, il n’y a pas d’alternative dans le secteur privé », rappelle Emmanuel Mas, chef du service de gastro-entérologie à l’hôpital pédiatrique de Toulouse.

Une forte charge émotionnelle et des conditions de travail exigeantes : un cocktail qui peut retarder ou distraire. Sans oublier que les pédiatres doivent souvent partager leur temps entre leur spécialité (diabétologie, pneumologie, etc.) et les soins d’urgence. « L’attractivité de la pédiatrie auprès des étudiants en médecine est en baisse, du fait aussi de la durée de prise en charge particulièrement élevée », note l’Igas dans le dernier rapport. Les puéricultrices sont également concernées par les problèmes. « L’absence d’évolution de leur diplôme depuis 1983 reflète le manque de reconnaissance d’une profession dont la place à l’hôpital est discutable par rapport aux infirmières ‘générales’ et autres infirmières spécialisées », a encore averti l’Igas. Et comme si cela ne suffisait pas, ces professionnels n’ont pas eu droit à la prime accordée récemment à d’autres infirmiers en réanimation : « Cela sous prétexte qu’ils sont déjà un peu mieux payés que les autres. C’est dommage », fulmine-t-il. Dauger, à Robert-Debré. C’est d’autant plus problématique que depuis 2009 le cursus initial des infirmiers « généralistes » – qui peuvent alors aussi pratiquer la pédiatrie – ne comprend plus de formation avec des enfants.

Les « forfaits urgence » moins bien payés pour les enfants

À cela s’ajoutent des années de sous-financement des soins pédiatriques. « C’est simple, aux urgences de mon hôpital on accepte 1 enfant pour 2 adultes, mais les équipes adultes sont quatre fois plus grandes et leurs espaces sont trois fois plus grands que les nôtres », soupire Christèle Gras-Leguen, présidente de l’association française. pédiatrie. Et cela ne change pas : avec la mise en place récente des « forfaits d’urgence », l’admission d’un enfant de moins de 16 ans est payée 27,9 euros, contre 35,74 pour les patients âgés de 16 à 44 ans, 41,73 euros de 45 à 74 ans et 50,02 euros pour les plus de 75 ans. « Le traitement d’une entorse à la cheville chez un enfant est moins payant que chez un adulte, et souvent il nous faudra plus de temps pour calmer l’enfant, se calmer, etc. », précise le président de la SFP, qui après plus d’un année de combats, a finalement obtenu une rencontre avec le ministère sur ce thème.

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Le monde de la pédiatrie attend donc aujourd’hui des mesures structurelles – à commencer par la reconnaissance du travail d’astreinte, de quart et de nuit, pour sortir des sentiers battus. « Il faudrait aussi revoir les ratios en réanimation, passer à un gardien de bébé et introduire des ratios dans d’autres services de pédiatrie », préconise Fabrice Michel, chef du service d’anesthésie et de réanimation à La Timone à Marseille. Afin d’alléger la charge des hôpitaux, il faudra aussi des moyens pour la pédiatrie libérale – « les assistants médicaux comme médecins généralistes », souligne Andreas Werner, président de l’association française de pédiatrie ambulatoire. Ainsi que la revalorisation : cette spécialité est parmi les moins bien rémunérées.

Entre les deux, certains emplois maintenus dans les extrêmes soufflent. Même au centre hospitalier de Carcassonne, la pédiatrie est quasiment en « chute ». Avec un seul pédiatre de garde sept jours sur sept, le service devait cesser en novembre. Après une lutte acharnée entre l’équipe médicale et l’ARS, il a finalement obtenu de l’aide : un médecin étranger aurait pu venir en renfort, ainsi qu’un pédiatre de Narbonne. « Quand je repense à tous ces derniers mois, c’est juste miraculeux », souffle le soignant. Je ne suis pas sûr que les miracles suffiront à sauver longtemps l’hôpital.

Comment l’infirmière peut participer à la promotion de la santé ?

Les infirmières doivent intégrer l’aspect de la promotion de la santé dans leurs interventions quotidiennes et reconnaître que chacun est coproducteur de sa propre santé. Notre rôle est de favoriser l’empowerment pour réduire les inégalités de santé.

Comment promouvoir la santé ? Concepts clés de la promotion de la santé

  • Individuel : améliorer les compétences, les connaissances et les capacités des personnes.
  • Changement de comportement interpersonnel : famille, amis et réseau de voisinage.
  • Organisations : Changez les aspects de l’organisation et augmentez les compétences.

Comment les infirmières peuvent-elles contribuer à améliorer les soins en santé mentale au Québec? En déployant leur rôle, les infirmières peuvent contribuer de façon autonome à l’amélioration de l’accessibilité, de l’efficience et de l’efficacité des services, notamment en assurant l’évaluation des personnes présentant des symptômes physiques et mentaux, le suivi clinique et la coordination des services…

Quel est le rôle d’une infirmière de santé publique? Il traite des rôles et des activités des infirmières, dont la fonction première est « la promotion de la santé, la protection de la santé, la prévention des maladies et des blessures, la surveillance de la santé, l’évaluation de la santé de la population et la préparation et l’intervention en cas d’urgence » (p.

Comment la profession d’infirmière Pourrait-elle contribuer au développement d’Haïti ?

Au cours des dernières années, nous avons assisté à l’émergence de diverses spécialités infirmières. Ainsi, les infirmières sages-femmes, qui représentent le pilier de la réduction de la mortalité maternelle en Haïti, interviennent de manière particulière dans la santé des mères et des nouveau-nés.

Comment la formation infirmière contribue-t-elle au bon fonctionnement du système de santé ? Ils peuvent combiner des perspectives théoriques et philosophiques dans la recherche, ce qui permettrait l’harmonisation et la consolidation des idées sur les grands problèmes actuels, tels que l’humanisation de l’utilisation de la technologie infirmière pour la pratique des soins holistiques.

Quel est le rôle de l’infirmier dans la société ?

Identifie les besoins de la personne, établit un diagnostic infirmier, formule des objectifs de soins, met en place les mesures appropriées et les évalue. À son initiative, il peut élaborer des protocoles infirmiers avec la participation des membres de l’équipe soignante.

Quel est le rôle de l’infirmière dans la société ? Ils comprennent la promotion de la santé, la prévention des maladies et les soins aux malades, aux handicapés et aux mourants. Les infirmières sont aux premières lignes de la prestation de services et jouent un rôle important dans les soins axés sur le patient.

Quel sont les besoins de la pédiatrie ?

Ce sont « des expériences et [des soins] auxquels tout enfant a droit », formulés ainsi : – le besoin de relations chaleureuses et stables ; – le besoin de protection physique, de sécurité et de régulation ; – le besoin d’expériences adaptées aux différences individuelles ; – besoin d’expérience…

Quels sont les 7 besoins de base ? Ils comprennent des éléments essentiels à la survie : respirer, boire, manger, excréter, se protéger du froid et du chaud, se protéger, dormir. En général, on parle de besoins vitaux.

Quels sont les besoins ? Besoins vitaux : faim, soif, excrétion, maintien de la température corporelle, respiration, logement, sommeil, sexe. Ces besoins physiologiques sont ceux dont la satisfaction est importante ou nécessaire à la survie.

Quels sont les 5 besoins de base ? Lorsqu’il explore ce qui se cache derrière ces motivations, il découvre cinq (groupes de) besoins fondamentaux : les besoins physiologiques, les besoins de sécurité, les besoins d’appartenance et d’amour, les besoins d’estime et le besoin de réalisation de soi.

Quel est le salaire d’une infirmière en pédiatrie ?

Le salaire moyen des emplois d’infirmier pédiatrique en France est de 32 175 € par an soit 17,68 € de l’heure. Les postes débutants commencent avec un salaire d’environ 29 153 € par an, tandis que les travailleurs plus expérimentés gagnent jusqu’à 48 750 € par an.

Comment devenir infirmier pédiatrique ? La formation en soins infirmiers pédiatriques dure au total 3 ans et se déroule dans des écoles professionnelles d’infirmières et se termine par un examen national. Ceux qui étudient sur le tas ont besoin de 5 ans.

Quel diplôme pour devenir infirmier pédiatrique ? Quelles études faites-vous pour devenir infirmière en école maternelle ? Si vous souhaitez réussir le concours d’infirmier pédiatrique (IPDE), vous devez d’abord étudier le DE infirmier ou sage-femme, de préférence après votre bac scientifique.

Quel est l’infirmière qui gagne le plus ?

La rémunération d’une infirmière libérale diplômée est la plus intéressante, mais elle représente bien sûr un travail plus important. Le chiffre d’affaires moyen facturé en 2020 sur un an peut atteindre 78 718 €.

Quel est le salaire le plus élevé pour une infirmière ? Le salaire des infirmiers indépendants oscille entre 2 000 € et 2 500 € par mois. En fonction des heures travaillées, cette rémunération peut facilement dépasser 3 000 €.

Quel est le salaire d’une infirmière en 2022 ?

Avec Ségur 2, (dont les primes sont mises en place en janvier 2022) il perçoit 2 600 euros nets par mois (avec quelques heures supplémentaires) ; 3517 euros brut.

Quel est le salaire net d’une infirmière hospitalière ? 1 818 € l’année du mandat ; 2 090 € après 10 ans de service ; 2 783 € après 30 ans de carrière.

Quel est le salaire d’une infirmière débutante? Infirmiers du secteur public : les salaires en chiffres Depuis début 2022 et l’entrée en vigueur des mesures du Ségur de la santé, le salaire brut d’un infirmier ISG (classe 1, niveau 1) est de 1827,55 euros. Une allocation d’infirmière ou une prime de voile peut être ajoutée à ce salaire.

Quel est le salaire d’un infirmier anesthésiste ?

Un infirmier anesthésiste dans le service public hospitalier en France perçoit un salaire compris entre 25 000 et 43 000 euros bruts par an. Cela correspond à un salaire mensuel compris entre 2 085 et 3 585 euros bruts. Le salaire varie selon l’expérience et le grade du professionnel de la santé.

Quelles études faut-il suivre pour devenir infirmier anesthésiste ? Pour devenir infirmier anesthésiste, vous devez être titulaire d’un diplôme d’état d’infirmier anesthésiste. Ce diplôme, préparé en deux ans, est accessible sur concours. Cependant, cette formation n’est ouverte qu’aux infirmières et sages-femmes ayant au moins deux ans d’expérience.

Quelle est l’infirmière la mieux payée ? Voici quelques-uns des emplois infirmiers les mieux rémunérés avec un revenu mensuel brut et net moyen : Infirmière d’exploitation : 2 364 € (environ 1 773 € net) Infirmière consultante : 2 917 € (environ 2 188 € net) Infirmière coordonnatrice : 3 459 € (environ 2 595 € net)

Quel est le salaire d’un pédiatre ?

Ce type d’agent de santé infantile gagne en moyenne 3 000 à 7 000 euros bruts par mois. Cela correspond à 36 000 ou 84 000 euros bruts par an, avec un salaire net supérieur à 2 300 ou 5 500 euros par mois.

Quel âge a le pédiatre ? La population pédiatrique comprend les enfants et les adolescents de la naissance jusqu’à l’âge de 17 ans inclus.

Quel type d’étude faut-il faire pour devenir pédiatre? Après l’obtention du diplôme. Au moins 10 ans d’études médicales. L’accès aux études de santé est possible après une licence confirmée 1ère année option santé (L.AS) ou un cursus spécial d’accès à la santé (PASS) organisé dans les universités.

Quel est le salaire d’un pédiatre en fin de carrière ?

Un pédiatre débutant perçoit de 1 900 € à 3 750 € bruts par mois. Il peut alors toucher 5 000 € de congés sans solde, 3 200 € à 6 760 € d’arrêt maladie, selon l’ancienneté.

Quel est le médecin qui gagne le plus ? En début de carrière, les anesthésistes hospitaliers gagnent en moyenne 4 000 € par mois. En fin de carrière, ils sont payés environ 7 000 €. Les anesthésistes-réanimateurs libéraux gagnent en moyenne 15 000 € par mois.

Quels sont les soins infirmiers en pédiatrie ?

Les tâches d’une puéricultrice sont nombreuses : assainissement, nutrition, administration de médicaments, réalisation de prises de sang et d’injections, mise en place de perfusions, pose de pansements, recueil de sécrétions, application de chimiothérapie, réalisation de tests préparatoires, aux examens…

Quels sont les différents types de soins infirmiers ? Les soins infirmiers comprennent la promotion de la santé, la prévention des maladies, les soins aux malades, aux handicapés ou en fin de vie.

Quel est le rôle d’une infirmière pédiatrique? L’infirmière en pédiatrie est une personne de référence pour un enfant sain ou malade et ses parents pendant le séjour de l’enfant dans divers établissements. Il soigne, soigne, contrôle et entoure l’enfant et accompagne les parents.

Quel est le rôle de l’infirmière en Neonatologie ?

Il remplit deux rôles principaux : Rôle correct : Les infirmières sont responsables des soins généraux de votre enfant. Reconnaître leurs besoins, poser un diagnostic infirmier, créer des objectifs de soins et les prodiguer font partie de leur mission.

Comment être une infirmière néonatale? Pour exercer la profession d’auxiliaire de vie, il faut être titulaire d’un DEP, Diplôme National d’Aide à l’Enfance, de niveau Bac 4. Pour l’obtenir, il faut au préalable obtenir un Diplôme National d’Infirmier (Bac 3) ou de Sage-femme et réussir un concours d’entrée. à l’école maternelle.

Comment travailler en néonatologie ? Diplôme et formation ? Pour devenir néonatologiste, vous devez obtenir un diplôme d’études spécialisées complémentaires (DESC) en néonatologie. Il s’agit d’un DESC de Type I, d’une durée de deux ans.

Pourquoi travailler en néonatologie ?

Travailler avec des nouveau-nés a révélé beaucoup de sensibilité en moi et m’a aidé à grandir professionnellement et en tant que personne dans un métier où je m’épanouis au quotidien. C’est un service vraiment spécial, où nous nous occupons des enfants, ainsi que de vous, les parents.

Pourquoi la néonatologie ? La néonatologie est une sous-spécialité de la pédiatrie. Il existe pour accueillir les nouveau-nés qui ont besoin de soins particuliers. Les bébés guéris d’une infection, ceux qui ont souffert de jaunisse, ceux dont la mère a été traitée pendant la grossesse (diabète, hypothyroïdie, etc.)

Quel est le rôle de la pédiatrie ?

Un pédiatre est un spécialiste de la santé des enfants de 0 à 18 ans. De la néonatologie au suivi du développement physiologique et psychologique des enfants et adolescents, le pédiatre joue un rôle essentiel.

Pourquoi avez-vous décidé de devenir pédiatre ? Cette approche de la santé globale lui permet de prendre en charge de nombreux aspects de la vie d’un enfant, de la naissance à l’adolescence. D’autant plus qu’au fil des années il a tissé des liens de confiance étroits avec le patient et a ainsi eu un rôle très privilégié auprès des familles.

Qui traite un pédiatre? Un pédiatre est un médecin spécialisé dans le suivi du développement d’un enfant de la naissance à l’âge de 18 ans et prend en charge toutes les maladies de l’enfant. Il doit vérifier qu’ils grandissent et se réveillent correctement et les vacciner.

Quels sont les objectifs de la pédiatrie ? La pédiatrie est une branche spécialisée de la médecine qui s’occupe de l’enfant dans son ensemble, y compris l’étude des soins, de la croissance, du développement et des conditions qui surviennent de la naissance à l’adolescence, et les options qui s’offrent à l’enfant pour atteindre l’âge adulte…