EXCLUSIF – Classement 2023 des « 35 bons leaders » sous…

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Written By Sophie Ledont

Rédactrice passionnée qui a vécu dans plus de 25 pays toujours à la recherche de la dernière information.

Publié le 30 janvier 2023, 9h00 Mis à jour le 30 janvier 2023 à 17h50

Table des matières

1 – Amine Kessaci : prendre les problèmes des quartiers à brasam-le-corps

« Quand je vois les sourires des gens, leurs messages d’espoir, le ‘enfin quelqu’un qui nous représente’, ça me donne de la force et de l’énergie pour continuer à me battre, et pour jongler entre l’association et mes cours », raconte Amine Kessaci. L’étudiant en première année de droit a remporté la première place de cette deuxième édition du Top 35 des « jeunes leaders positifs », pour l’action inlassable menée par l’association Conscience, qu’il a créée en 2020 pour améliorer les conditions de vie des habitants des quartiers défavorisés en France.

En seulement deux ans et demi, ce Marseillais de 19 ans a développé sa structure à travers la France avec 22 agences. Le champ d’intervention est large car Amine veut agir sur tous les problèmes rencontrés dans le quartier : inégalités, précarité, folie, racisme… et surtout délinquance.

Et si Amine s’investit et investit son corps dans ce projet associatif, c’est parce qu’il a directement vécu les drames provoqués par le trafic de drogue qui fleurit dans les quartiers périphériques de Marseille.

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2 – Julia Faure : entrepreneuse militante pour une mode durable et éthique

Être entrepreneur n’était pas sa vocation. Pourtant, à 34 ans, Julia Faure est à la tête de sa propre marque de textile, Loom, une entreprise de vêtements produits localement. Ce n’est pas tout, elle a également lancé en juillet 2021 un mouvement qui rassemble une centaine d’autres marques, En mode climat. Ensemble, ils appellent les pouvoirs publics à réglementer le secteur par des « lois contraignantes » pour vraiment changer les choses. Aujourd’hui, le réseau rassemble environ 550 têtes, fabricants et professionnels de la mode.

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3 – Jim Pasquet : nos poubelles regorgent de trésors !

C’est en 2017 que l’idée du projet Le Pavé est née. Jim Pasquet était alors étudiant à l’Ecole Supérieure de Commerce de Toulouse. Et il décide de prêter main-forte à son ami d’enfance, Marius Hamelot, étudiant à l’école d’architecture de Versailles, où on lui demande de travailler à la création d’une école au Kenya, en plein désert. Ce dernier trouve une déchetterie à proximité et réfléchit à l’idée de réutiliser ces déchets pour la construction de l’école. Jim, aujourd’hui âgé de seulement 30 ans, se souvient de son ami « expérimentant dans sa cuisine, en utilisant les chutes de sa poubelle jaune, de son four et de son mixeur. Les premiers échantillons de matière sont sortis, à l’aspect minéral et esthétique ». deux amis.

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4 – Dylan Mavoungou : révéler les talents des jeunes des quartiers populaires

Dylan Mavoungou, 23 ans, a fondé Camplus en 2021 alors qu’il étudiait à Sciences Po, qu’il a rejoint via le programme « conventions d’éducation prioritaire ». Son association accompagne les jeunes des quartiers populaires pour révéler leur potentiel caché. Comment? En organisant des stages pédagogiques innovants pendant les vacances scolaires – sorte d' »incubateur de la réussite éducative » – ​​au cours desquels des élèves se portent volontaires pour parrainer des lycéens qui acceptent d’en faire de même en retour de collégiens. A chaque fois, des ateliers « par et pour les jeunes » : prise de parole en public, pitcher un projet, construire son orientation, bien postuler… L’association compte déjà six promotions de filleuls, et donc de nombreux mentors. Présent en régions Ile-de-France et Paca, Camplus accompagne chaque année environ 1 000 jeunes.

5 – Hawa Dramé : l’entrepreneuriat pour les quartiers défavorisés

Hawa Dramé, 35 ans, travaille pour le développement économique des quartiers défavorisés. Time2Start, qu’elle a fondé en 2015, propose des programmes d’incubation et d’accompagnement à la création d’entreprise. La structure a permis la création de 90 entreprises, et plus de 170 entrepreneurs sont en train de finaliser leur programme. Dernier projet pour ce diplômé de l’ESCP (spécialisation entrepreneuriat social) : le lancement avec Kader Jawneh, fin 2022, d’Impulsion Food, une académie pour les entrepreneurs de la restauration, centrée à nouveau sur les quartiers prioritaires.

6 – Mathieu Castaings : l’expertise-comptable engagée au coeur de l’ESS

Mathieu Castaings est un peu un ovni dans son métier. Cet expert-comptable de 35 ans a lancé Finacoop en 2015 : le premier cabinet d’expertise comptable structuré en coopérative d’intérêt collectif, qui compte aujourd’hui 150 adhérents et 30 salariés. Gouvernance démocratique, salaires limités, prix abordables, la firme désormais présente dans quatre villes ne travaille qu’avec des acteurs de l’économie sociale et solidaire. Un millier de clients (associations, coopératives, fondations, etc.) auxquels le cabinet apporte un accompagnement et des conseils tant stratégiques qu’opérationnels, de la gestion administrative, comptable et sociale à la recherche de financement, en passant par les questions juridiques. Finacoop a réalisé 2 millions de chiffre d’affaires en 2022. Mathieu est impliqué depuis longtemps (huit mois en stop autour du monde à la rencontre des acteurs de l’ESS, création d’une structure de volontariat international, trésorier dans des associations…).

7 – Noémie Marchyllie : favoriser l’inclusion des personnes exilées grâce au sport

Noémie Marchyllie, 31 ans, est partie du constat que les relations entre les habitants et les exilés reposaient souvent sur une relation aidée par ceux qui s’occupent d’eux. En 2018, elle co-fonde Kabubu pour mettre tout le monde au même niveau. Cette association organise chaque semaine des séances de sport gratuites (course à pied, foot, yoga, escalade, boxe, etc.) à Paris, Lyon et Strasbourg, qui rassemble des personnes de toutes origines sans distinction. En 2022, il a organisé 700 événements et réuni plus de 2 400 personnes lors d’activités. Kabubu propose également des formations professionnelles aux métiers du sport, destinées entre autres aux personnes en exil ou bénéficiant des minima sociaux.

8 – Anne-Sophie Thomas : rendre le logement accessible à tous

Trouver un toit aux locataires qui n’ont pas le dossier parfait, c’est l’ambition d’Anne-Sophie Thomas et de son frère Emmanuel. En 2020, ils fondent Gestia Solidaire, une agence immobilière pas comme les autres. Ils mettent en relation des propriétaires bailleurs avec des candidats à la location qui n’ont ni CDI, ni garant physique ni revenus supérieurs au triple du montant du loyer, et leur garantissent le paiement du loyer. L’entreprise a accueilli environ 200 locataires en deux ans. Présente à Lyon et Paris, elle ambitionne de se développer en France.

9 – Achraf Manar : une voix engagée pour la justice sociale et climatique

Grand-père membre de l’Union, père qui a consacré sa vie à l’éducation pour tous : chez les Manar, l’engagement est familial. Pour Achraf, 25 ans, cela a commencé au collège, lorsqu’il est devenu conseiller général des jeunes dans son département. Après des études d’ingénieur, il devient ambassadeur du collectif Different Leaders, qui regroupe des jeunes qui aspirent à développer un leadership éthique. Son militantisme et sa capacité à faire entendre sa voix sont remarqués : l’an dernier, il a été sélectionné pour la Future Leaders Academy, un programme de formation de six mois destiné à des personnalités engagées. Actuellement employé par la Fondation européenne pour le climat – où il soutient des mouvements de jeunesse pour l’environnement -, il prépare le lancement d’une nouvelle association, Destins liens, dédiée notamment à la lutte contre la précarité des -étudiants.

10 – Alexandra Ferré : prouver que « cosmétique » et « durable » ne sont pas antinomiques

Bénévole pour une association qui vient en aide aux femmes du Maroc rural pendant ses études, la jeune femme a acquis très tôt la conviction que sa carrière professionnelle serait engagée. Arrivé il y a quatre ans au sein du Groupe Rocher (17 000 salariés), le jeune diplômé conduit d’abord toutes les marques du groupe vers le passage d’entreprise à mission et vers la certification B Corp d’ici 2025. Elle occupe désormais – à seulement 26 ans – le poste de directrice de l’impact et de la transformation durable d’Yves Rocher, le pont du groupe. Son objectif? Faire de la marque de cosmétiques un « business régénérateur » (générant un impact positif), accessible à tous. Son engagement se traduit également en tant que marraine du Club des Pépites vertes (fondé par Claire Pétreault, également lauréate de ce classement).

11 – Camille Etienne : l’influenceuse écolo de tous les combats

A 24 ans, Camille Etienne a été révélée au grand public par la vidéo « Réveillons-nous », qui a été vue plus de 550 000 fois sur YouTube en 2020. En débardeur dans les montagnes enneigées, elle déclare : « Nous sommes la première génération à vivre les conséquences du changement climatique. Et la dernière à pouvoir y faire quelque chose. » Avant même de valider son diplôme à Sciences Po en 2022, elle est passée à l’action en s’engageant contre le projet Eacop de TotalEnergies et le forage des fonds marins avec les institutions européennes.Sous le pseudo @graine_de_possible, elle est suivie par plus de 225 000 personnes sur Instagram.

12 – Laetitia Vasseur : leader d’opinion reconnue sur l’obsolescence programmée

A 34 ans, Laetitia Vasseur n’a peur de rien. Depuis 2013, en tant que collaborateur parlementaire, ce diplômé de science politique de la Sorbonne travaille sur le texte contre l’obsolescence programmée, devenu loi deux ans plus tard. A cette époque, elle cofonde son association HOP (Stop à l’obsolescence programmée) grâce à laquelle elle fait payer à Apple une amende de 25 millions d’euros en 2020. Fin 2022, elle récidive, HOP porte plainte contre le géant américain pour entrave à la réparation. Affaire en cours. Une de ces dernières victoires ? L’entrée en vigueur récente du fonds de réparation, dispositif créé par la loi Agec (contre le gaspillage et l’économie circulaire), financé par les industriels et couvrant une partie de nos factures de réparation. Elle a également écrit le livre « Du jetable au durable » (Gallimard, 2017) et a été membre bénévole du comité AcTE auprès du ministre de la Transition écologique de l’époque, Nicolas Hulot. Dernier projet en date : l’élaboration et la mise en ligne du guide « produitsdurables.fr ».

13 – Allyah Semiai : la technologie comme levier pour lutter contre le harcèlement

A 14 ans, Allyah est la benjamine de ce Top 35. Cette école, passionnée de programmation, est partie de son expérience personnelle pour se lancer, avec son grand frère, Kid Share. Cette application, qui vise à lutter contre le harcèlement à l’école, propose des témoignages pour soutenir les victimes et des scénarios utilisant la réalité virtuelle pour remettre les harceleurs et les témoins à leur place. Le projet, développé au sein de Station F avec l’aide d’élèves de l’école 42, lui a valu un prix Margaret Junior en 2022, destiné aux filles qui innovent dans la technologie.

14 – Claire Pétreault : rassembler et valoriser les professionnels de la transition

Diplômée de Sciences Po, Claire Pétreault, 27 ans, a passé trois ans en charge de la communication du sommet d’impact ChangeNOW. Dès septembre 2020, la jeune femme originaire de Segré (petit village près d’Angers) a lancé « Les Pépites vertes », un site engagé pour la transition écologique qui rassemble une communauté active sur les réseaux sociaux (LinkedIn et Instagram, notamment). A lui, elle ajoute, l’année suivante, un « club » (comprenez « réseau ») qui propose un programme de master class pendant douze mois, par lequel plus de 200 professionnels engagés sont déjà passés. En 2023, elle prévoit d’étendre son offre et notamment de proposer, en partenariat avec l’Ademe, des interventions en entreprises.

15 – Charlotte Vaquero : agir pour l’émancipation des femmes partout dans le monde

Fondation Raja-Danièle Marcovici

Dès ses études à Sciences Po, Charlotte Vaquero s’est spécialisée dans le droit des femmes puis en a fait le cœur de son parcours professionnel. Elle a rejoint la Fondation Raja-Danièle Marcovici en 2018, qui porte des projets en faveur de l’émancipation des femmes (plus de 110 000 accompagnées, 310 associations accompagnées et 375 projets cofinancés). Aujourd’hui, à 30 ans, Charlotte Vaquero est responsable du fonctionnement de cette fondation, qui dispose d’un budget de 11 millions d’euros. Parallèlement, l’homme de 30 ans est secrétaire général de l’association Pépite Sexiste, créée après la popularité du compte Instagram homonyme créé en 2018, qui dénonce des méthodes marketing sexistes et stéréotypées.

16 – Kayoum Fane : pour faire matcher talents et entreprises autrement

Kayoum Fane, 32 ans, a créé Whire en 2016 pour « faire la lumière sur l’homme derrière un CV ». Aujourd’hui, la startup sociale travaille avec une cinquantaine de structures (missions locales, organismes de formation au numérique, etc.) dont cinq salariés se forment à leur mode d’accompagnement. En échange d’un abonnement, ces derniers permettent à leurs bénéficiaires (demandeurs d’emploi, reconvertis, jeunes en orientation) de se créer un profil sur la plateforme Whire pour mettre en avant leur parcours et leurs compétences autrement que sur un CV classique. Exemple : une jeune femme, adepte du « nail art », recrutée par un bijoutier, car elle fait preuve d’un grand soin. Rien qu’en 2022, Whire a formé 300 professionnels. Et il continue de se répandre en France. C’est pour aider les gens qui n’ont pas eu la même chance que Kayoum a décidé de créer Whire. « Pourquoi n’ai-je pas été victime du déterminisme social ? Merci à mes parents, qui m’ont donné accès à l’information », explique le jeune homme. Il grandit dans une commune du 19e arrondissement de Paris et étudie, en parallèle, au prestigieux lycée Louis-le-Grand et à l’école d’ingénieurs Centrale Paris.

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17 – Laure Betsch : pour construire une mode plus responsable avec les marques

Laure entre dans le monde de la mode en travaillant pour une usine chinoise. Puis elle a continué chez Maison Kitsuné et & Autres histoires en tant que chef de produit. Face à la difficulté de produire des collections responsables, elle décide, avec son amie Camille Le Gal, de prendre le problème à l’envers. En 2018, alors qu’elle n’a que 26 ans, elle co-fonde Fairly Made, qui permet aujourd’hui à près de 50 marques clientes (LVMH, Ba&sh, Moncler, etc.) de mesurer l’impact environnemental de leurs produits sur l’ensemble de l’offre. chaîne. . La startup donne une note sur l’impact de chaque produit qui peut ensuite être communiquée aux consommateurs via un code QR sur l’étiquette. La rentrée a de beaux jours devant elle car, à partir du 1er janvier 2023, l’industrie textile a été contrainte à beaucoup plus de transparence par la loi Agec (contre le gaspillage pour une économie circulaire).

18 – Simon Bernard : marin militant contre la pollution des plastiques en mer

A 31 ans, Simon Bernard est le co-fondateur de Plastic Odyssey, du nom de son navire et d’un projet de lutte contre la pollution en mer et de valorisation des déchets plastiques. En octobre 2022, après trois ans de préparation et 10 millions d’euros récoltés, cet ambassadeur de la transition écologique jette l’ancre avec son ami et collègue Alexandre Dechelotte, marin comme lui. Au programme : un voyage de 30 escales sur les côtes les plus polluées du monde, durant lequel l’équipe formera à chaque fois une dizaine d’entrepreneurs dans ses micro-usines pour le recyclage du plastique collecté et trié en mer.

19 – Jennifer Lufau : pour plus d’inclusivité dans l’industrie vidéoludique

A 29 ans, elle est la fondatrice d’Afrogameuses, une association créée en 2020 pour promouvoir l’inclusivité dans le monde des jeux vidéo. Étant elle-même gameuse et, à partir de 2021, employée d’Ubisoft, Jennifer sait que les femmes noires sont très sous-représentées dans cette industrie et qu’elles sont souvent victimes de propos racistes et sexistes. Afrogameuses propose des modèles pour favoriser l’insertion professionnelle des femmes noires dans le secteur et sensibiliser les acteurs de terrain à ces enjeux.

20 – Camille Aumont Carnel : une leader d’opinion féministe qui éduque la nouvelle génération

Découverte en 2018 depuis son compte Instagram @jemenbatsleclito, Camille Aumont Carnel est, à 26 ans, une leader d’opinion qui a activement participé au lancement du mouvement de révolution sexuelle post #metoo. Sexisme, maladies gynécologiques, sexualité… aucun sujet n’est tabou. Elle a publié un livre intitulé « Je me bats-clito » en 2019, puis un livre d’éducation sexuelle « #Adoesexo » en 2022 avant d’écrire sa chronique bimensuelle dans « Le Magazine de la santé » sur France 5 à partir de septembre 2022. C’est Etam . ambassadrice, collabore avec diverses marques et gère ses deux autres comptes Instagram @adosexo et @jedisnonchef. Son nouveau livre sort en mai : « Les Mots du Q » aux Editions Le Robert, un ouvrage linguistique qui définit et présente les mots et expressions des sexualités modernes.

21 – Robin Sicsic : pour une vraie politique de l’inclusion du handicap en entreprise

En 2020, à 24 ans, le jeune ingénieur Robin Sicsic lance Handineo, une formation numérique d’accompagnement des employeurs qui souhaitent mieux intégrer le handicap dans leurs pratiques. Cette plateforme propose aux entreprises, après une auto-évaluation, un plan d’action personnalisé, ainsi que des indicateurs pour suivre l’avancement des transformations réalisées. Cette start-up d’impact est soutenue notamment par « 21, l’accélérateur d’innovation sociale de la Croix-Rouge française » et a déjà bénéficié à plus de 6 000 salariés.

22- Albane Sanz : faciliter les dons de salariés à des associations

Ancienne employée de PayFit, Albane Sanz s’est associée à Luc Merceron pour lancer Sossialy en 2020, une plateforme qui facilite les dons salariaux aux associations. Il répertorie près de 100 associations qui peuvent ainsi se faire connaître à moindre coût pour les entreprises et leurs salariés. Pour ces derniers, c’est l’occasion de comparer en quelques clics les actions de différentes structures et de trouver à qui ils souhaitent verser une somme qui sera directement déduite de leur salaire. L’idée est de faciliter les dons, dans la même lignée que ce qui se fait déjà quand on passe en caisse des grandes enseignes. Pour l’instant, la solution est disponible dans environ 500 entreprises.

23 – Joseph Choueifaty : pour donner du pouvoir à notre épargne

En 2020, alors âgé de 23 ans, Joseph Choueifaty fonde Goodvest, une start-up qui vise à améliorer l’impact de notre épargne, avec son associé Antoine Bénéteau. Cette fintech veut démocratiser l’investissement responsable et transparent en proposant des solutions d’épargne durable, notamment avec la première assurance-vie compatible avec l’Accord de Paris. Aujourd’hui, Goodvest gère 20 millions d’euros, et plus de 2 500 clients lui font confiance. Il s’agit de la levée de fonds la plus élevée jamais réalisée par une fintech lors de sa première année sur le marché. A partir de novembre 2021, Joseph Choueifaty a poursuivi son engagement à travers son rôle d’ambassadeur des Acteurs de la Finance Responsable, une association qui rassemble une communauté d’experts de la finance responsable.

24 – Nassim Larfa : l’égalité des chances comme moteur

Conseiller du Président du Cese

A seulement 27 ans, Nassim Larfa est conseiller du président du Conseil économique, social et environnemental (Cese) depuis juin 2022. Diplômé de Sciences Po Paris en 2018, passé par le dispositif des conventions d’éducation de priorité (CÈPE). ), il a débuté sa carrière à la Mutualité française avant de rejoindre, en pleine crise sanitaire, le ministère des Solidarités et de la Santé. Originaire de Chelles (77), où il vit toujours, Nassim est depuis longtemps un citoyen engagé pour l’égalité des chances. Il a notamment été président de l’association Ambition Campus, qui accompagne chaque année une centaine de lycéens vers des parcours d’excellence, de 2013 à 2018.

25 – Cédric Nicard : le secteur immobilier peut lui aussi faire sa transition verte

Directeur du Développement Durable chez CBRE

Cédric Nicard, 34 ans, est un expert reconnu de l’immobilier durable. Après avoir fondé en 2019 le cabinet d’expertise Ethiket qui accompagne ses clients vers une démarche d’investissement immobilier socialement responsable, il quitte ses fonctions opérationnelles en 2021 pour rejoindre la société CRBE, leader mondial du conseil en immobilier d’entreprise, dont il est aujourd’hui Directeur Le développement durable. Parallèlement, il cofonde en 2020 l’association Bâtiment low-tech qui participe à la transition écologique du secteur immobilier et assure la vice-présidence de l’Observatoire de l’immobilier durable afin d’accélérer l’innovation dans l’immobilier. domaine.

26 – Lou Welgryn : pour embarquer les experts tech dans des projets éthiques

A 28 ans, Lou Welgryn co-préside depuis 2018 l’association Data For Good, une communauté de plus de 4 000 experts volontaires de la donnée et du numérique qui mettent leurs compétences au service de projets engagés dans l’intérêt général (Open Food Facts, Climate Quota, Lutte Carbone…). En parallèle, Lou Welgryn occupe le poste de Senior Carbon Data Analyst chez Carbon4 Finance, aidant les acteurs financiers à évaluer avec précision la performance et la stratégie climat des entreprises. Diplômée d’un Master en innovation et entrepreneuriat social de l’Essec, elle a co-fondé l’association Essec Transition Alumni créée en 2020, premier réseau d’anciens élèves de la Grande Ecole dédié aux professionnels de la transition écologique et sociale.

27 – Andrea Sekularac : faire de la finance un allié de la transition

Responsable Investissements Durables chez Rothschild & Co. Asset Management Europe

La finance joue un rôle crucial dans l’allocation des ressources dans l’économie et donc dans la transition environnementale et sociale. Porté par cette conviction, Andrea Sekularac, 30 ans, y travaille chaque jour chez Rothschild & Co Asset Management Europe (22 milliards d’euros d’actifs sous gestion), qu’elle a rejoint en 2016. Désormais responsable des questions d’investissement durable, ce diplômé de Sciences Po (Master en Finance) travaille avec toutes les équipes en interne pour établir de nouvelles stratégies et méthodologies durables. Objectif : mieux intégrer les enjeux ESG dans l’analyse financière, développer les pratiques des entreprises en portefeuille et orienter davantage les flux financiers vers des acteurs qui intègrent la mesure de ces enjeux dans leur stratégie et apportent des solutions concrètes pour une économie bas carbone.

28 – Hugo Biolley : plus jeune maire de France

Alors étudiant à Sciences Po Grenoble, Hugo Biolley a été élu en 2020 maire de Vinzieux, son village d’Ardèche, à seulement 18 ans, faisant de lui le plus jeune maire de France. Il s’est lancé dans cette aventure lorsqu’il s’est rendu compte que le maire de l’époque ne voulait pas se réengager et que personne ne voulait reprendre le flambeau. Malgré son jeune âge, il parvient à gagner la confiance des locaux et à constituer une liste sans étiquette. Après la médiatisation de son élection, il réussit à monter le premier commerce dans sa commune ardéchoise de 500 habitants : première étape pour éviter de devenir une ville dortoir. En plus de son mandat de maire et de ses études, il siège à la communauté de communes et préside un syndicat intercommunal de la jeunesse.

29 – Clément Tremblay : aligner vie professionnelle et engagement personnel pour le climat

Responsable Climat Groupe @ENGIE

Clément Tremblay a rejoint Engie il y a six ans et occupe désormais le poste de responsable climat pour le groupe, engagé à porter la part des énergies renouvelables dans le mix des capacités de production électrique à 58 % d’ici 2030, contre 20 % en 2016. Par son engagement professionnel, l’expert RSE de 31 ans s’est toujours impliqué dans des associations de jeunesse et citoyennes. Cet ingénieur, diplômé de ParisTech Mines, a notamment été membre de l’association Cigales (Club d’investisseurs pour la gestion alternative et locale de l’épargne solidaire), il a également siégé au Conseil parisien de la jeunesse et a occupé le poste de trésorier de la Warn mouvement! (We are ready now !), qui rassemble des jeunes en quête d’alternatives durables à nos modes de consommation.

30 – Angel Prieto : verdir la société depuis la fonction publique

Haut fonctionnaire, ingénieur du corps des mines

Il y a ceux qui s’engagent à tout quitter pour vivre en autarcie, et les autres. Angel, 26 ans, fait partie de ceux qui veulent être « au coeur du réacteur ». Diplômé de l’X, il a débuté chez Engie pour « comprendre le monde tel qu’il est », loin des utopies. Mais son amour du bien commun le pousse à choisir la haute fonction publique en rejoignant une direction économique régionale pour mobiliser les investissements, France 2030. Parallèlement, il contribue au plan de formation écologique des cadres de l’Etat et est le  » transition écologique » rapporteur du Conseil National de Refondation des Services Publics. Sur tous les fronts, il représente également les jeunes au sein de la section écologie jeunesse du CNR. Angel Prieto est l’un des membres fondateurs du collectif Pour un réveil écologique.

31 – Amine Ayari : médecin influent et influenceur médical

Ce médecin de 31 ans travaille dans des centres de soins non programmés et chez SOS Médecins à Aix-en-Provence. Mais c’est surtout pour ses conseils médicaux donnés sur les réseaux sociaux qu’Amine parle. Ici, les naturopathes et autres sirops contre la toux aux bienfaits controversés montent d’un cran. Il compte plus de 400 000 abonnés sur Facebook, Instagram, TikTok et Twitter. Son événement lui a valu une revanche du secteur mais aussi une popularité qui lui a permis d’accéder au cabinet du ministre de la Santé pour véhiculer les carences du système de santé français.

32 – Vincent Aurez : l’économie circulaire appliquée à l’immobilier

06/10/22 Paris, France. Photographie de Benoit Durand / Hans LucasBenoît Durand / hans lucas

« Occuper des bureaux vides », c’est le mantra de Vincent Aurez, 31 ans, directeur de l’innovation et du développement durable chez Novaxia, société d’investissement dans le « recyclage urbain ». Entendre : l’achat de bâtiments vides pour les transformer en logements, tiers-lieux ou campus biotech. Vincent Aurez a commencé à collaborer avec Novaxia, une entreprise à mission, en 2015. Mais il explore les sujets d’économie circulaire depuis 2013, tant dans le secteur privé (chez EY) que dans le secteur public (mission ministérielle sur l’économie circulaire) et associatif (ESS Lab, association HOP).

33 – Julien Quidor dit Pasquet : un publicitaire en lutte contre le greenwashing

Julien Quidor dit Pasquet, 35 ans, a co-fondé The Good Company en 2019, une agence de publicité engagée et responsable qu’il dirige. Après avoir fait carrière dans les plus grandes agences de publicité parisiennes, cet adepte du « goodvertising » s’est rendu compte qu’il fallait « faire les choses autrement ». L’objectif désormais : aider les marques à faire de leur responsabilité environnementale et sociale le moteur de leur activité et de leur communication. Parmi ses clients : Sidaction, Macif, La Ruche qui dit Oui ! L’agence, qui a réalisé 4 millions de chiffre d’affaires en 2021, est une entreprise à vocation, certifiée B Corp depuis sa naissance et membre de 1% pour la Planète (elle reverse 1% de son chiffre d’affaires à deux associations engagées pour le climat, Fermes .d’avenir et 3PA). L’agence est détenue à 20% par ses salariés actionnaires (quel que soit leur niveau hiérarchique), une trentaine de personnes.

34 – Trevor Shah : son credo, que le luxe et la beauté soient durables

Directeur du Développement Durable de L’Oréal Professionnel Paris

Trevor Shah a rejoint L’Oréal en 2017, où il a toujours travaillé sur le développement durable. Il a accompagné plus de 35 marques du groupe sur des initiatives liées à la transition écologique et sociale, pour mieux mesurer les impacts et améliorer les formules (Nutri-Score) et les packagings (éco-conception) notamment. Il a également permis, par exemple, de former plus de 1 000 collaborateurs sur les enjeux climatiques, l’épuisement des ressources et la biodiversité. Agé de 32 ans, il est aujourd’hui directeur du développement durable de L’Oréal Professionnel Paris, marque fondatrice du groupe. C’est un collaborateur engagé de L’Oréal, membre actif d’OUT@L’Oréal en faveur d’une culture plus inclusive pour les LGBTQIA+. En parallèle, il travaille à Sciences Po Paris depuis 2020 autour de la durabilité du monde du luxe : il souhaite que ses étudiants quantifient l’impact écologique des produits et trouvent les solutions adaptées.

35 – Clémence Nutini : construire une entreprise vertueuse

Clémence Nutini a rejoint Nespresso France en 2019 où elle occupe le poste de responsable développement durable. Depuis, elle travaille activement à la mise en place de plans d’actions pour réduire l’empreinte carbone de Nespresso et donner une seconde vie aux capsules (celles en aluminium, mais aussi celles en papier ou à base de poudre de café), pilote un programme de formation des collaborateurs . sur des sujets RSE et aidé à développer des partenariats avec des entreprises sociales comme Café Joyeux, qui emploie des personnes en situation de handicap.

méthodologie

50 candidats identifiés par Positive Planet et les membres du jury.

l Impact social et/ou environnemental pour les générations futures.

l Leadership : capacité à convaincre, s’entourer, influencer de manière positive.

l Innovation sociale : une réponse innovante à un besoin sociétal peu ou mal satisfait.

l Potentiel à 5 ​​ans : capacité d’évolution (individuelle ou entrepreneuriale).

Président du jury : Jacques Attali, Président de Positive Planet.

Animation du jury : David Page, Claudia Ruzza, Agathe Pironneau, Positive Planet.

l Anthony Babkine, co-fondateur de Diversidays, premier du Top 35 « jeunes leaders positifs » 2022.

l Sarah Durieux, consultante et formatrice en activisme, Obama Leaders Europe 2020, ancienne directrice de change.org.

l Virginie Delalande, première avocate sourde de naissance en France, conférencière, animatrice de l’émission « B Inspired ».

l Aminata Diouf, co-fondatrice de Gribouilli et lauréate du Top 35 « jeunes leaders positifs » 2022.

l Julia Lemarchand, rédactrice en chef de « Les Echos START ».

l Sarah Ichou, directrice du Bondy Blog.

l Hirmane Abdoulhakime, responsable de la culture et du divertissement à BETC.

Zamil Said Omar, Inès Moret, Marion Simon-Rainaud, Chloé Marriault, Marie Roy, Samuel Chalom, Alice Dubois, Julia Lemarchand, Florent Vairet