Par Manon Pellieux, publié le 21 septembre 2021
INFOGRAPHIE. Assurance habitation, loyers, CVEC… les coûts d’accès aux études supérieures sont nombreux et importants. Certains postes ont augmenté depuis 2008.
Prolonger son abonnement transport, payer les frais d’inscription ou encore l’assurance bâtiment : dans l’enseignement supérieur, la rentrée rime avec dépenses. Pour les jeunes qui ne peuvent pas être pris en charge financièrement par leurs parents, mieux vaut anticiper cette période.
Chaque année, les associations et syndicats étudiants comme l’Unef ou la Fage publient des rapports sur l’évolution des frais de rentrée. Sur cette base, L’Etudiant s’est penché sur l’évolution par type de dépenses (logement, alimentation, santé, etc.) au cours des dix dernières années.
Le loyer, principal poste de dépense
Sans surprise, le loyer reste le premier poste de dépenses du budget de la rentrée. De plus, les prix ont augmenté depuis 2011, tant à Paris que dans d’autres régions de France. La santé pèse également lourd dans le budget des jeunes. Selon les rapports annuels de la Fage, payer une complémentaire santé en 2021 coûtera 122 euros de plus qu’en 2008.
Parmi les rares dépenses qui ont baissé depuis 2008, les abonnements téléphoniques et internet font exception. Là où en 2008 un étudiant dépensait 70 euros pour avoir accès à Internet et à un abonnement téléphonique, il dépense aujourd’hui 15 euros de moins, soit 55 euros.
Une hausse des frais supérieure au taux d’inflation
Comme le montrent nos infographies ci-dessous, le coût total de la rentrée scolaire a baissé en 2018. Cette baisse est principalement due à la fin du régime étudiant de sécurité sociale. Le rattachement des étudiants au régime général de la Sécurité sociale a entraîné une réduction de la facture de la rentrée de 217 euros.
La même année, les frais de scolarité universitaires ont également diminué. Ils sont passés de 184 à 170 euros. Dans le même temps, la création de la CVEC a ajouté 90 euros à la note d’inscription définitive. Depuis, la contribution à la vie étudiante et de campus a augmenté de 2 euros.
trois ans, le coût de la rentrée n’a fait qu’augmenter à nouveau, pour finalement atteindre pratiquement le même niveau qu’en 2017. Par exemple, investir dans du matériel pédagogique (fournitures, ordinateurs…) revient de plus en plus chere.
Cette évolution doit être liée à l’inflation. Malgré tout, d’année en année les rapports de la Fage et de l’Unef le soulignent, l’augmentation du coût de la rentrée est toujours supérieure à l’inflation.