Grand Banks, l’inventeur du bateau de plaisance

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Written By Sophie Ledont

Rédactrice passionnée qui a vécu dans plus de 25 pays toujours à la recherche de la dernière information.

Un design nord-américain pour une fabrication asiatique

L’histoire du légendaire chalutier Grand Banks commence au large de l’île de Hong Kong. Deux frères, John et Whit Newton, encouragés par leur père, construisent un bâtiment pour bateaux en bois dans l’un des parkings de l’usine familiale.

Les premières unités produites sont des commandes de marchands locaux aisés qui souhaitent acquérir de grands voiliers ou des bateaux à moteur en bois.

En 1962, le chantier a déménagé pour ajouter des bâtiments plus grands pour répondre à la demande croissante. L’entreprise familiale déménage à Junk Bay, au nord des îles.

En 1963, les deux frères décident d’abandonner les applications personnalisées et de lancer la production de masse. Ils ont demandé à l’architecte Kenneth Smith de concevoir un navire en bois de 36 pieds avec un engrenage à déplacement et un moteur diesel.

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L’inventeur du trawler de croisière

Lors de son lancement, le premier de la série fut baptisé « Buffay » et rencontra un grand succès. Inspiré du design des yachts nord-américains, le Spray est un précurseur de la philosophie des Grands Bancs : une timonerie surélevée, des pavois hauts et des lignes de coque arrondies. L’instrument offre un volume d’une stabilité impressionnante, tout en jouant une ligne inhabituelle. De plus, le bassin à déplacement se comporte bien par grosse mer, même s’il souffre parfois de roulis.

1124 exemplaires du 36 pieds seront produits, introduisant l’attractivité commerciale de cette catégorie. En 1974, le chantier développe son savoir-faire dans la production de polyester. Plus facile à mettre en œuvre qu’un bâtiment en bois classique, le chantier réussit en productivité.

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Craignant la méfiance à l’égard du polyester, les consommateurs ou même les commerçants de l’époque n’étaient pas informés de ce changement de matériau de construction.

En prévision d’un marché à forte puissance, American Marine sort en 1971 deux modèles Laguna, un moteur capable d’atteindre 30 nœuds. Mais son utilisation gargantuesque en pleine fracturation pétrolière a rapidement stoppé sa commercialisation.

En 1975, les Marines américains font faillite. La société a ensuite été acquise par un pool d’investisseurs dirigé par Bob Livingstone, qui a renommé le chantier naval Grand Banks Holdings, Ltd.

L’âge d’or de la plaisance

Le chantier a connu son apogée dans les années 90. Grand Banks se décline alors en trois modèles : Sedan, Europa ou Classic.

Naviguer sur les Grands Bancs apporte une autre façon de voyager et de vivre à bord. Propulsé par Ford Lehmans ou John Deeres, Grand Banks a une longue autonomie et une vitesse de pointe inférieure à 9 nœuds. Elle met également à la disposition de ses collaborateurs un espace de vie spacieux, mettant à leur disposition des équipements de qualité.

De par sa proximité avec les forêts d’Asie, le chantier développe un savoir-faire reconnu dans l’utilisation du teck pour ses ponts et ses aménagements intérieurs, offrant un environnement marin incomparable.

Avec plus de 1 571 unités vendues, le Grand Banks 42 est le plus important succès commercial dans le domaine des yachts.

Une usine immense semi-automatisée

Aujourd’hui, le site de production est situé à Johor, en Malaisie. Environ 600 employés travaillent dans l’usine de 51 000 m2. Grand Bank Marketing est vérifié par seulement 7 agents dans le monde. Le site est dirigé par Mark Richard, qui a récemment modernisé sa grande usine en incorporant des robots opérateurs qui leur ont permis d’automatiser certains processus de production.

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Posséder les Grands Bancs nécessite un budget généreux. Il vous en coûtera plus de 3 millions d’euros pour prendre la tête dans les 54 derniers mètres.