Par Benjamin RouillierPublié le 01/05/2022 à 09:04
Le service des urgences du Centre Hospitalier Oloron-Sainte-Marie traverse une période de tension de la part de son personnel. Pour cette raison, l’ARS impose, du 1er au 3 mai, l’appel au 15 avant tout revenu pour filtrer les demandes.
Vendredi 29 avril, la direction de l’hôpital d’Oloron, ainsi que de nombreux élus locaux, emmenés par Bernard Uthurry, avaient rendez-vous avec les responsables de l’Agence régionale de santé (ARS). Le but de cette rencontre : faire le point sur les difficultés que traverse l’hôpital d’Oloron.
En fin d’après-midi, la nouvelle est tombée par un communiqué de l’ARS Nouvelle-Aquitaine rappelant que « dans un contexte de difficultés de recrutement du personnel médical, le service des urgences du Centre hospitalier d’Oloron-Sainte-Marie connaît une tension importante
« Afin de continuer à garantir la prise en charge de tous les patients dans des conditions optimales de qualité et de sécurité », l’ARS Nouvelle-Aquitaine, en collaboration avec le Centre Hospitalier d’Oloron-Sainte-Marie, a pris « la décision ponctuelle de réorganiser les urgences de Du 1er mai à 8 h au 3 mai à 8 h », indique le communiqué de presse.
Le Smur opérationnel
L’ARS, pour justifier cette décision, souligne que le service des urgences est actuellement sous pression : « Les tensions au sein du service des urgences sont telles que les leviers habituels -intérim, réorganisation des services- n’ont pas suffi à maintenir l’organisation habituelle. » . Du 1er au 3 mai, l’accès aux urgences doit être précédé d’un appel au 15, afin de réguler et prévenir l’hôpital de l’arrivée de futurs patients. En revanche, le Smur (Service Mobile d’Urgence et de Réanimation) restera opérationnel sur toute la période.
L’ARS rappelle également les principes fondamentaux qui concourent à une utilisation adéquate du système de santé, à savoir : « Dans la journée, sauf en cas d’urgence, je communique avec mon médecin », afin de souligner le rôle central du médecin traitant dans la cours coordonnés des soins aux patients.
« La nuit, le week-end ou en cas d’urgence, j’appelle le 15. » Cet appel avant le 15 permet, grâce à la régulation apportée par les médecins libéraux et hospitaliers, de bien orienter le patient par rapport à son besoin d’accompagnement. Ainsi, selon l’analyse de la situation, le patient peut bénéficier d’un avis médical par téléphone, ou être orienté vers le médecin de garde, dirigé vers les urgences hospitalières, ou encore être envoyé par une équipe médicale sur place. .