Jean-Pierre Bourdin voulait devenir parachutiste. La ferme familiale a dépassé son rêve. Ses enfants viennent de lui offrir un saut en parachute pour ses 80 ans.
Jean-Pierre Bourdin n’est pas prêt d’oublier ce beau cadeau que lui ont fait ses quatre enfants. Cet agriculteur à la retraite rêvait de devenir parachutiste, mais a dû attendre ses 80 ans pour effectuer son premier saut en parachute au Mans (Sarthe) récemment. Qu’elle est belle la prairie à 3 100 mètres !
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La ferme familiale a eu raison de son rêve
En plus des émotions, Jean-Pierre avait un faible pour le béret rouge.
Je l’ai trouvé magnifique. Il voulait poursuivre une carrière dans le parachutisme dans l’armée. J’en ai parlé à mon père. Il m’avait prévenu qu’il était très pointilleux. L’entrée dans l’armée était alors obligatoire et le jour où j’ai dû choisir entre l’armée et l’aviation, j’ai finalement choisi l’armée à contrecœur.
« J’étais le seul garçon de la famille »
Ce choix s’est imposé à Jean-Pierre. « J’étais le seul enfant de la famille et j’ai dû, après l’armée, aider mon père à la ferme, à Saint-Rémy-de-Sillé (Sarthe), avant de lui succéder. »
Le militaire Jean-Pierre Bourdin, après avoir passé 4 mois à Castres et 14 à Bizerte (en Tunisie), a gardé l’histoire du béret rouge dans un coin de sa tête. Le travail colossal de la ferme laissait peu de temps aux regrets.
L’histoire refait surface lors de son anniversaire
Il n’y a pas si longtemps, l’histoire du parachutisme a refait surface. Lors d’un repas de famille, ses quatre enfants apprennent que le père rêve d’une carrière de parachutiste. « En cadeau d’anniversaire, pour ses 80 ans, nous avons décidé de lui offrir un saut en parachute, au Mans », explique Cécile. Naturellement, Jean-Pierre Bourdin a relevé le défi avec plaisir.
La famille ne voulait pas louper l’événement
Ensuite, il fallait passer par la case du médecin. Feu vert accordé. Travail à la ferme, alimentation saine et bon miel fait maison, entretient un homme. Le dimanche 11 septembre, c’était le jour J.
Marie-Thérèse, sa femme, ses enfants, petits-enfants, gendres, belles-sœurs et nièce, une vingtaine de personnes, sont venus voir le saut. Personne ne voulait manquer ce moment définitif pour rien au monde.
“Papa a été choyé par l’équipe 2 Dive et surtout par son instructeur. Franchement, ils font du bon boulot », confie Cécile.
30 secondes en chute libre
« Ils se sont très bien occupés de moi. D’abord, il fallait regarder un film pour expliquer comment ça se passe, ça vous met tout de suite dans l’ambiance. « , explique Jean-Pierre.
Il est temps de s’équiper. Si les jambes de l’Arrière grand-père ont vacillé ? Certainement pas. Pas même une légère accélération du rythme cardiaque. Voici Jean-Pierre dans l’avion avec son moniteur de saut en tandem.
« Nous sommes montés à 3 100 mètres. Mon instructeur m’a dit de ne pas baisser les yeux et que tout irait bien. Le moment le plus difficile, c’est quand il faut commencer. Jean-Pierre franchit cette étape sans s’inquiéter. Et hop, il a disparu pendant 30 secondes en chute libre.
Je n’ai pas eu le temps d’avoir peur. Le moment le plus compliqué est celui où le parachute s’ouvre. J’ai ressenti une secousse, mais ce n’était rien comparé à cette version géniale.
Moment unique pour admirer l’immense plaine
Il planait donc vers Jean-Pierre à 1 500 mètres d’altitude. « Le plus difficile était derrière moi, j’ai profité de ce moment unique pour admirer l’immense plaine. C’est fort et c’est une belle sensation. »
A l’atterrissage, il fallait plier les genoux. « C’était fait avant que je trouve ma petite famille. »
Dans cette histoire, celle qui avait terriblement peur était Marie-Thérèse. Pour fêter le grand saut dans le vide, Jean-Pierre a fait éclater le champagne à l’aérodrome.
Oh, on oublie de dire que Jean-Pierre a fait de l’ULM dans notre secteur pour ses 70 ans. Pour la prochaine aventure, il n’est pas contre un vol en montgolfière.
De la montgolfière au mois d’août ?
« L’anniversaire de maman est en août, c’est une bonne occasion de lui offrir un cadeau original à partager avec papa », précise Cécile. On pense qu’il aimerait aussi profiter du gros ballon, au-dessus de la belle région des Alpes du Mans.
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