Bien avant que leurs détracteurs ne reconnaissent le génie de Louis de Funès, ses confrères criaient déjà au génie. Au final, ce sont eux qui en ont le mieux parlé. Anthologie.
Publié le 22/01/2023 à 15:00, mis à jour le 21/01/2023 à 18:10
Table des matières
Michel Galabru
– « [Avant notre premier film], on m’a dit : « Attention, il ne supporte pas qu’on le mange à partir de là. « Je ne veux pas de problèmes. devant la caméra. Il m’a regardé avec de grands yeux. : « Mais pourquoi tu fais ça ? Sortez-y souvent ! « Vous voyez comment les gens peuvent être… »
– « Après le premier Gendarme, De Funès est devenu une grande star. Mais il n’a jamais changé d’attitude envers moi. . toi. » Et à chaque fois, je retrouvais mon Louis comme je le quittais. Il ne se prenait jamais trop au sérieux. Sur les dernières affiches de gendarmerie, c’est lui qui exigeait que mon nom soit au-dessus du titre. »
– « Louis souffrait du mépris de l’élite. Il aimerait travailler avec Roman Polanski, par exemple, il s’est rendu compte que certains films ne décollaient pas très bien. »
France Rumilly
– « Louis est une personne intéressante, intelligente, agréable dans le travail. J’ai déterminé qu’il était comme ça au bout de vingt ans, quand on est devenu le dernier Gendarme. Il n’a jamais changé ; le regard des autres a évolué. »
Claude Gensac
– « Il a été gardé. Et il était inquiet ! Oh là là ! Il me demandait : ‘Tu ne trouves pas que j’en fais trop ?’ Il a besoin d’avoir confiance. »
– « Le premier jour du tournage d’Oscar [am 1967, Ndlr], il m’a dit : « Tu m’écoutes et suis-moi. » Et jusqu’à notre dernier film, je n’ai fait que ça : l’écouter et le suivre. . «
Henri Guybet
– « Quand j’ai dit à mes amis du Café de la Garre que j’allais tourner avec De Funès, ils m’ont presque consolé : « Tu vas te fâcher ! Il parait qu’il a coupé les acteurs qui le couvraient. » Louis savait ce qui se passait dans son compte, il était content, un jour, il m’a dit : « C’est ce que tu fais, le public ne verra jamais non. » Et.. . claquez ! »
– « Dès le premier jour de tournage, il a demandé à me regarder, il a regardé mon personnage. Il ne voulait pas juste faire son numéro, il t’a aidé à te dépasser ! »
Mylène Demongeot
– « On a beaucoup ri ensemble. Et puis, je l’admirais beaucoup. Si vous lisez le scénario de Fantômas et voyez ce qu’il en a fait, c’est incroyable ! »
– « En 1966, j’ai appris que Marcel Aymé aimait De Funès et rêvait d’écrire pour lui. Pouvez-vous imaginer, si le virtuose que Louis avait une telle partition à jouer ? du travail qu’ils n’ont pas fait ensemble. »
Serge Korber
– « Dans le monde de la Nouvelle Vague, où je chantais, faire un film avec De Funès était très dérangeant. On lui reprochait de faire des films « commerciaux ». Quand François Truffaut a su que j’avais un travail avec Louis. Il a crié : « Je t’interdis de filmer avec cet homme ! »
Dans le Var et sur la Côte d’Azur
Le premier clap de la Côte d’Azur de De Funès se déroule – petit prétexte – entre les murs du Negresco, où furent tournés de nombreux films de La Vie à deux en 1958. Mais il faudra attendre Le Gendarme de Saint-Tropez, en 1964 , ainsi le joueur s’établit définitivement sous le soleil. Le film d’introduction, en noir et blanc, a été tourné au Belvédère, dans la campagne niçoise – et non dans les Alpes-de-Haute-Provence comme mentionné dans le texte.
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Cette année-là, De Funès, Jean Marais et Mylène Demongeot se retrouvent dans le fleuve Marseille pour l’ultime série de Fantômas. En 1965, Louis et Bourvil se croisent au poste frontière de Menton pour Le Corniaud. On peut voir L’île d’or, plantée près de Saint-Raphaël, lors du fameux bain avec Venantino Venantini.
Mais Louis n’est pas sur cette liste. Toujours en 1965, pour le Gendarme à New York, le brigadier-chef Cruchot et son équipe prennent en charge l’aéroport de Nice, avant de rejoindre la ligne française au Havre. En 1966, De Funès se rend au Cap-Martin, à l’est de Nice, pour célébrer & # xD;
du Grand Restaurant.