Ils sont chauffeurs de taxi, ostéopathes ou encore jardiniers et ils représentent 11% de la population active. Entre réductions d’impôts et nouveaux droits sociaux, découvrez ce que leurs réservent les candidats à la présidentielle 2022.
Et leur homme d’affaires préféré est… Emmanuel Macron ! C’est du moins ce que montrait l’enquête OpinionWay (1) réalisée fin octobre 2021 sur la plateforme Legalstart.fr. Depuis, l’eau coule sous les ponts. Mais pour 43 % des objectifs de vote, le président sortant s’est mué (de loin) en candidat indépendant. Le nombre de personnes a augmenté depuis la création de l’entreprise artisanale créée par le même Emmanuel Macron, alors ministre de l’Économie. Il existe à ce jour 3,6 millions d’entreprises indépendantes, dont plus de 2,6 millions d’entreprises. Cela représente environ 11 % de la population active.
Cependant, tous ne sont pas beaux dans le monde des affaires. Avec « 10% de ceux qui fréquentent dans la peur, ils ont besoin de tout au-dessus de la protection et de la représentation », a annoncé Sylvie Joseph, secrétaire générale de l’Union-Indépendants, netPME. Dans un récent sondage, 93 % des indépendants interrogés ont revendiqué les mêmes droits que les travailleurs. Leur priorité ? Droit au chômage (59%) et bonne assurance contre les risques professionnels (49%). Avez-vous entendu parler des candidats à la présidence de 2022 ?
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Fiscalité allégée
C’est d’abord financièrement que les candidats espèrent convaincre le milieu des affaires. Du côté droit de l’échiquier politique, plusieurs font vraiment monter les enchères en matière de baisses d’impôts : 30 milliards d’euros de plus que « les trois quinquennaux requis » de Marine Le Pen, 10 milliards d’euros 2022 de Valérie Pécresse, et jusqu’au projet de loi 30 milliards par an pour Eric Zemmour.
Pour y parvenir, deux candidats se sont engagés à supprimer la Cotisation Foncière des Entreprises (CFE), une taxe due par toutes les entreprises, quel que soit leur statut juridique. C’est notamment le cas de Marine Le Pen, qui veut aussi encourager l’entrepreneuriat chez les jeunes, en supprimant l’impôt sur les sociétés (IS) pendant les 5 premières années d’exercice pour les moins de 30 ans.
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Le CFE est aussi au carrefour d’Eric Zemmour. Le candidat à la Reconquête s’est également engagé à s’adresser à la Coalition commune des entreprises (C3S), ainsi qu’à la Compensation des entreprises (CVAE), qui doivent être versées par les entreprises et les indépendants. . Eric Zemmour a également promis une réduction de 15% de l’impôt sur les sociétés pour les petites et moyennes entreprises, artisans, commerçants et agriculteurs s’élevant à moins de 300 000 000.
Mesure complémentaire, Emmanuel Macron a annoncé qu’il supprimerait la CVAE en cas de réélection. Le président sortant a également promis de réduire les cotisations, ce qui entraînera une augmentation de 5 550 par an du salaire minimum. La taille devrait coûter 7 milliards d’euros à la région, selon les estimations de son équipe.
« Il faut baisser les taxes de production et on va commencer par la C3S qui est une taxe déraisonnable sur le changement qui a une chaîne et un impact sur toutes les entreprises », a déclaré Valérie Pécresse.
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Régression sociale
A gauche, il n’y a pas (ou peu) de question fiscale. Les candidats concentrent leurs efforts sur la protection sociale des entrepreneurs. Beaucoup d’entre eux s’inquiètent des conditions de travail des petites entreprises de la région. « Les nouvelles formes de syndicalisme, introduites comme des libertés individuelles, sont une réalité de retour à l’esclavage par le travail, à vie et un retour aux droits collectifs », prévient Fabien Roussel, qui veut rémunérer le travail indépendant. condition avec « toutes les garanties prévues par le code du travail et la loi sur la sécurité sociale ».
« L’entrepreneuriat, c’est de l’esclavage », disait Jean-Luc Mélenchon lors de sa campagne présidentielle de 2017. . -servant, en augmentant l’effectif du surveillant. Surtout : les commerçants indépendants inscrits à la caserne pourront choisir un délégué du personnel, et auront le droit d’avertir les inspecteurs du travail pour condamner d’éventuelles violations.
« Nous allons lutter contre le travail au noir et créer de l’imaginaire métier pour le personnel du chantier », a déclaré Yannick Jadot. Le leader écologiste a également promis d’assurer le « fondement des droits au travail indépendant », qui comprendrait notamment une assurance maladie, une protection en cas d’accident et la retraite.
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Une histoire similaire d’Anne Hidalgo. « Nous mettrons fin à la situation des travailleurs du numérique, comme les livreurs, d’être des travailleurs indépendants sans contrôler leurs conditions de travail et leurs salaires. La loi leur fait penser qu’ils peuvent être embauchés pour avoir tous les droits des travailleurs (SMIC, protection sociale, etc.) », a déclaré le représentant du PS.
La maire de Paris promet également de mettre en place une assurance chômage internationale. « Le temps de chômage sera bien un temps d’activité de service de projet professionnel, du fait du bilan de compétences et de la formation tout au long de la vie. (…) Ce dispositif améliorera l’indemnisation des démissionnaires, des indépendants et de ceux qui ne travaillent pas, et il fera sûr que les droits lui sont entièrement retirés », peut-on lire dans son programme.
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(1) Sondage réalisé par OpinionWay du 20 au 28 octobre 2021 auprès d’un échantillon de 461 chefs d’entreprise.