Françoise et Benoît sont les heureux propriétaires d’Inajeen, à bord du Lagoon 42, et prévoient de transformer leur vie de marins en propriétaires terriens dans quelques semaines. Possédant déjà d’autres bateaux, mais autrefois motorisés, c’est un nouvel achat d’un catamaran à voile, pour tous les deux, l’opportunité d’aborder la voile d’une manière nouvelle, avec passion et curiosité.
Table des matières
En mer, les partages d’expériences sont différents
« Et le fait est que les deux dernières semaines se sont écoulées à vive allure », ont déclaré les deux marins dans le chœur.
« Nous sommes allés beaucoup plus loin que prévu », ont-ils expliqué. « Au fur et à mesure, les personnes que nous rencontrons nous conseillent sur les mouillages, nous donnent des idées et des suggestions. C’est l’avantage des arrêts fréquents. nul n’a été créé comme celui qui a le savoir absolu, chacun reste humble et propose selon sa propre expérience.’
Un parcours des plus plaisants
Après quelques jours à Porquerolles, il s’embarque pour la résidence d’été du président de la République française – Fort Brégançon – à Inaje. . « L’idée n’était pas d’essayer d’atterrir, sauf en vain, pour le côté amusant de dire qu’on se promenait sur la même plage que le président. Là, on mouillait au même endroit où il se baignait », plaisante le Breton.
Pourtant, c’est une belle situation, deux marins profitant du plaisir d’une soirée devant la forteresse de Brégançon.
Attention aux horaires de lever et de coucher du soleil
De naissance et de vie de Bretons, Françoise et Benoît ont conservé les reflets du soleil armorien qui pénètre tard dans la nuit au printemps. Plus à l’Est, comme ils l’étaient. De Brégançon au Cap Lardier, ils ont accosté de nuit pour la première fois à la lueur de leurs phares et à l’aide d’une sonde. « Sans trop de difficulté, sauf à devoir regarder ce qui se passe autour de nous avec un peu plus de peur, comme si la nuit ne révélait pas les dangers il y a quelques secondes. »
Pour y parvenir, ils ont trouvé des solutions. Les sondes, les cartes marines et les conseils trouvés chez Navily leur ont permis de décider facilement de l’emplacement choisi. Connaissant le type de fond, les pierres possibles et la qualité du manche, Benoît et Françoise ont été un peu plus calmes cette première fois.
La chaîne de 70 mètres et les cordes de 30 mètres qui alimentent Inajes leur ont permis à tous deux de se réveiller le lendemain, au milieu d’une nature merveilleuse et fantomatique, comme l’explique Françoise : « C’est bizarre et sauvage, fantomatique et énigmatique. La nature. l’endroit a été incendié il y a quelques années. La nature, le jeune homme, repousse à nouveau, parmi les arbres calcinés. Il est fascinant et fascinant, il sent l’énergie provenant de ces lieux.
La particularité des mouillages à l’ancre en Méditerranée
« Sur les côtes bretonnes, pour l’essentiel, le bas de versant se déroule sans à-coups, sur des centaines de mètres. En Méditerranée, c’est bien différent, on passe de 2 mètres à 15 mètres en peu de temps pour ne pas entrer dans un abri et parce qu’on ne sont pas les seuls plaisanciers du secteur. »
Pour être le plus sûr possible, les navigateurs ont choisi de tester Grippy. « C’est une bouée de corde attachée au mât d’ancrage, qui remontera à la surface grâce à une sangle qui se range automatiquement sur l’appareil. Sortez le matin et évitez un cercle plus dégagé pour identifier les autres bateaux dans la zone. »
Une frayeur et des tarifs prohibitifs sans raison
Route vers Port-Croix. « Nous pensons que les tarifs au mouillage de Port-Ancre, 67 € la nuit, sont un peu élevés. Françoisek.
Françoise et Benoît ont visité leur prochain vélo à Bormes-les-Mimosas sans regretter leur vélo électrique, car la ville était très haute au-dessus de la mer.
La visite des Embiez fut un moment de frayeur. Arrivés sur le site, Françoise et Benoit déposent l’annexe qui s’échoue dans une anse. Ils en profitent pour retrouver des personnes contactées via les réseaux sociaux. « Belle balade, on va boire un verre ensemble et plus de bateaux en arrière ! Heureusement qu’ils ont bougé de quelques dizaines de mètres. Au pire, on a pu nager jusqu’au bateau, mais on n’a pas pu.
Après avoir appris les leçons, ils ouvrent maintenant l’échelle de bain lorsqu’ils émergent d’Inajeene au sol. Et en plus, les deux seront plus sûrs pour amarrer le bateau.
C’est aussi une réflexion de François, et sera sans doute utile à de nombreux candidats aux croisières au long cours : « Apprendre à naviguer est presque plus important que savoir manier les voiles et le navire lui-même. pour le reste. »
Cannes et la Côte d’Azur, du sur-mesure touristique
La navigation continue. « On va à Cannes et aux îles de Lérins. C’est incroyable, ce qu’on a remarqué, c’est que toutes les heures d’ouverture de tous les commerces, des services comme le restaurant, sont synchronisées avec le terrain, les entrées et les sorties. Le touriste sorties.
A l’incontournable Saint-Tropez et son « mur de yachts, qui ruine complètement le paysage des maisons typiques de la mer et de la terre qui ruine le paysage méditerranéen ». explique le marin. « C’est super quand même. On dort devant Madrague et on voit une dame nourrir des pigeons. Est-ce que BB est célèbre ? On ne sait pas et on ne le saura probablement jamais. »
Retour sur Porquerolles et conseils à de futurs navigateurs
La météo à Cannes ne donne pas envie à Françoise et Benoît d’y rester. Ils sont en route pour Porquerolles pour retrouver des amis qui participaient à un stage dans un lagon. « On a dîné avec les formateurs et certains songent à faire comme nous, en partant. C’est marrant de se retrouver dans la peau de consultants alors qu’on débute. » ont expliqué Françoise et Benoit.
La dernière étape de la quinzaine, Cassis. « C’est un gros coup dur », dit François. « Ici nous sommes ailleurs. La navigation des cours d’eau (Port Miou, Port Pin et En-vau) est magique. Le paysage change constamment et tout, sans exception, est beau. Il faut éviter les heures de départ et de départ pour trouver Et profitez de la lumière et de la chaleur de l’eau pour votre premier bain de la saison. »
Une recommandation importante des deux navigateurs est d’avoir un bateau assez grand, avec des vestiaires et des mouillages à au moins un mile de la plage.
Cet épisode du stream leur a permis à tous deux de confirmer qu’ils avaient choisi leur bateau. « C’est la bonne taille et le bon niveau de confort, ni trop ni trop peu. »
« On arrive, dans ces courts trajets d’ancre en ancre, au lac et à la tente, à vivre dans un bateau en même temps, l’un cuisine, par exemple, pendant que l’autre gazouille. » La bonne décision a été prise pour François avec ce modèle de bateau.
Contrôle des douanes et incident sanitaire
Cassisti, retour à Port Leucatan. « Déterminer l’itinéraire est un peu compliqué car la météo n’était pas avec nous. » « Nous sommes arrivés à Port Leucatan le 13 mai et, en route, un nouveau contrôle douanier. et que faire ensuite. Il ne faut que quelques minutes avant que la VHF ne prenne contact.
Après quelques discussions et explications à la radio, Inajeen a eu la liberté de manœuvrer, mais l’origine de cette différence de nom est encore inconnue.
Et parce qu’il faut être aventureux, l’anecdote du week-end. « Pendant que vous naviguez, les toilettes sont pleines. Nous n’avons pas assez lu le manuel du propriétaire. De l’eau douce doit être ajoutée régulièrement dans les tuyaux d’évacuation vers le réservoir d’eaux noires. Pas de dépôts. Pour le moment, nous utilisons une autre toilette. pour découvrir les tuyaux de 4 mètres entre le réservoir, qui navigue aussi, moins idyllique que d’autres. »
Inajeen au repos à Leucate
Dans les prochaines semaines tout sera en bon état, et Inajeen traversera le pont à Port Leucate, Benoît et Françoise monteront en Bretagne, finiront la vente de la maison et organiseront une petite fête entre amis. formaliser la sortie.
Durant cette période, plusieurs travaux sont prévus. En plus de l’intervention d’un plombier sanitaire, une galerie arrière sera installée dans la dernière semaine de mai. Ensuite, Benoît reviendra à Port Leucatan le 30 pour aider l’artisan à installer les panneaux solaires. « Cela permet de réduire la facture, d’apporter de la main-d’oeuvre supplémentaire, mais cela nous donne aussi plus de visibilité sur la façon dont les choses sont faites et plus encore. L’autonomie en cas de problème sur nos traversées », conclut François.
Pas envie de revenir à la vie terrestre
« Nous avons la flemme de quitter le bateau », expliqua François de sa voix habituelle. « Nous avons passé deux semaines formidables, à découvrir beaucoup de choses et surtout à toucher notre objectif. Cette pause servira à finir les choses et à retrouver des amis, même s’il s’agit d’un abandon temporaire de notre nouvelle maison. »
Et en juin, ils rendent visite à leur première famille à la nouvelle maison flottante bretonne. De nouvelles aventures en vue, de nouvelles découvertes et de nouvelles émotions.