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Désormais, les entrepreneurs individuels peuvent être soumis à l’impôt sur les sociétés, sans avoir à modifier leur statut juridique, en optant pour leur assimilation à une EURL. Une option dont les modalités viennent d’être fixées.
Désormais, les indépendants exerçant des activités imposables dans la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux (BIC), des bénéfices non commerciaux (BNC) ou des bénéfices agricoles (BA) sous le régime réel peuvent être assujettis à l’impôt sur les sociétés sans avoir à en changer. leur statut juridique en choisissant d’assimiler leur fiscalité à l’EURL (société unipersonnelle à responsabilité limitée) ou à l’EARL pour les agriculteurs. Sachant que cette assimilation soumettra la société à certaines règles d’imposition des sociétés, notamment en matière de déficit et de plus-values reportables.
Rappeler :
le nouveau statut unique de l’entrepreneur individuel se caractérise par la séparation de ses biens professionnels et personnels, ce qui lui permet de protéger ses biens personnels des risques économiques liés à l’activité professionnelle.
A ce titre, les conditions d’utilisation de cette faculté sont précisées dans le décret. Par conséquent, elle doit avoir lieu sous la forme d’une notification, dans laquelle le nom et l’adresse de l’indépendant, ainsi que le nom, le prénom, l’adresse et la signature de l’entrepreneur sont indiqués. Elle doit être adressée au service fiscal du principal établissement de la société avant la fin du troisième mois de l’exercice pour lequel la société souhaite bénéficier de l’assimilation à l’EURL ou à l’EARL.
Et pour la renonciation à l’option ?
Marquer :
Un entrepreneur individuel dont le taux d’imposition sur le revenu est supérieur à l’impôt sur les sociétés peut être intéressé par le choix de l’impôt sur les sociétés. Le salaire de l’entrepreneur est alors déductible du bénéfice imposable et dans la catégorie des salaires soumis à l’impôt sur le revenu. Les autres revenus perçus sont traités comme des dividendes (non déductibles des revenus), imposés dans la catégorie des revenus de placement.
Comment calculer is 2022 ?
Si l’assimilation à EURL ou EARL est irrévocable, l’option d’impôt sur les sociétés est révocable pendant 5 ans. La renonciation à cette possibilité doit être adressée à l’administration fiscale auprès de laquelle l’entrepreneur commande sa déclaration de résultats, avant la fin du mois précédant la date limite de paiement du premier acompte de l’impôt sur les sociétés au titre de l’exercice auquel s’applique l’exonération fiscale. .
Règlement n° 2022-933 du 27 juin 2022, JO 28.
Quel taux d’IS en 2022 ?
Dans ces sociétés, le taux de l’impôt sur les sociétés est donc de 15 % sur les bénéfices réalisés jusqu’à 38 120 euros, puis de 26,5 % (exercice commençant en 2021) ou 25 % (exercice commençant le 1er janvier 2022 ou après). A noter que le plafond de 38 120 euros est établi pour 12 mois.
Quel taux d’IS en 2022 ?
Comment est calculé IS ? Pour calculer le montant de l’impôt sur les sociétés, il est nécessaire de se baser sur le résultat fiscal de la dernière année de déclaration de l’entreprise. Il doit ensuite être multiplié par le taux d’imposition correspondant. En effet, selon le bénéfice réalisé, un taux réduit ou standard s’applique.
Pour les exercices ouverts à compter de 2022 : Si le chiffre d’affaires de l’entreprise est inférieur à 10 millions d’euros : l’impôt sur les sociétés est de 15 % des premiers 38 120 € de bénéfice et de 25 % du bénéfice. A partir d’un chiffre d’affaires de 10 millions d’euros : le taux d’IS est de 25 %.