« Je suis président d’un CPTS dans l’Indre, il y a un bon…

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A la rencontre du médecin généraliste pragmatique. Dr. Sylvaine Le Liboux est centrée sur les patients et leurs besoins. Ce leader de la Communauté Professionnelle Territoriale de Santé n’hésite pas à créer et lancer des projets pour améliorer l’accès aux soins au quotidien. Citons par exemple le Service d’Accès aux Soins (SAS) et le lancement, en janvier, d’un nouveau service informel de gestion dentaire. Il dit…

19 décembre 2022 – 14:57, mis à jour le 20 décembre 2022 – 10:52

« Je suis médecin généraliste à Valençay, dans le département de l’Indre, depuis 28 ans. Je n’y suis pas arrivé par hasard, j’ai des liens familiaux dans le Berry. Après mes études à Paris, j’ai décidé d’y vivre. Je suis le président du CPTS du Boischaut Nord. Le CPTS rural couvre tout le Nord-Ouest du département. Elle est composée d’une centaine de soignants, dont 15 médecins et 8 dentistes, pour une population de plus de 30 000 habitants. Alors oui, ça marche très bien !

Le 1er décembre 2021, cela fait donc un an aujourd’hui, nous avons mis en place le Service d’Accès aux Soins (SAS) dans l’Indre, qui fonctionne correctement. C’est le monde où j’étudie. Et comme vous pouvez le voir, nous avons vraiment besoin de médecins et même de dentistes. Cependant, le SAS traite un grand nombre d’appels concernant les urgences dentaires.

Nous avions un gros problème avec la gestion des risques dentaires, alors les dentistes du CPTS se sont réunis en juin pour essayer de trouver une solution. Le Directeur de Service du Conseil de l’Ordre des Dentistes de l’Indre nous a donné, à nous tous médecins, une formation pour savoir prévoir entre les urgences dentaires les plus difficiles et les autres consultations dentaires.

Oui, comme tous les médecins, nous pouvons traiter les problèmes dentaires, mais nous ne sommes pas dentistes. Au mieux, nous donnons des antibiotiques par voie orale, mais pas grand-chose d’autre. Il fallait donc savoir savoir ce qu’il fallait faire immédiatement, et ce qui pouvait attendre. Nous avons suivi cette théorie avec un arbre décisionnel (Si les gens ne peuvent pas avaler leur salive… S’ils ne peuvent pas fermer la bouche…), et avons lancé un programme informel de soins dentaires. Les dentistes libèrent deux créneaux par semaine, chacun, pour le montant de notre CPTS. Et maintenant, quand nous voyons une véritable urgence, nous savons que nous pouvons joindre le dentiste de garde et avoir du temps pour nos patients. Cette mise en œuvre actuelle débutera le 2 janvier 2023.

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Être regroupés en CPTS nous permet d’innover et de lancer des projets

Certes, cela ne résout pas le problème du suivi dentaire et les patients peinent à trouver un dentiste pour assurer leur suivi. Mais cela résout un problème urgent.

Les dentistes ont un système d’appel pour le week-end mais pas pour la semaine. Cette expérimentation fonctionnera donc du lundi au vendredi, avec le médecin-chef en charge de la justice.

Avant de se lancer, nous avons fait un test en juillet, car les dentistes avaient peur du surdosage. Le respect des directives – nous n’envoyons que les patients qui ont besoin d’une consultation urgente – les a renforcés et nous avons pu sauver le programme.

Vous savez, faire face à une urgence dentaire chez le Docteur n’est pas un problème ordinaire. En ville, à Tours par exemple, 20% des appels au SAMU sont liés à des urgences dentaires. Notre problème est donc un gros problème.

Mais nous, dans l’Indre, avons su agir et nous organiser. Être placé dans le groupe CPTS nous permet de créer et démarrer des projets. Et à petite échelle CPTS, il est facile de discuter et de fabriquer des réservoirs. Avec 20 ou 30 experts, on progresse mieux. Et maintenant, notre objectif est d’étendre notre organisation active à 4 autres départements CPTS. Cependant, tout l’Indre sera doté de créneaux dentaires d’urgence.

https://www.whatsupdoc-lemag.fr/article/en-minstallant-dans-lindre-javais-une-apprehension-je-ne-savais-pas-quon-serait-tant-aides

Nous sommes un service où les médecins se connaissent bien. Nous nous amusons tous. Nous essayons de mettre en place des projets pour nous aider à mieux travailler. Nous sommes un service court, mais les médecins se battent ! Nous sommes nombreux à être des maîtres de stage, qui recevons des stagiaires, il y a une bonne énergie dans l’Indre.

Dans le département, nous avons un soutien pour l’embauche d’assistants médicaux. Au niveau national, seuls 5 % des médecins y ont recours contre 25 % de l’ensemble des médecins de l’Indre. Et ils l’ont fait pour avoir plus de patients et améliorer leur pratique. Nous sommes au top ! »

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– La rencontre et celle de l’agence d’attraction Indre

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