Les géants de la tech pourront-ils encore investir librement en Chine ? La question est posée depuis le 19 janvier. Ce jour-là, Reuters révélait que les restrictions d’investissement des grandes entreprises chinoises étaient en discussion. L’Administration du cyberespace de Chine (CAC) a refusé.
Des éléments troublants face à la version du CAC
Le CAC, l’une des autorités les plus puissantes sur Internet en Chine, a été très clair, les éléments qui montrent une orientation stratégique pour l’investissement des grandes entreprises technologiques sont erronés.
Cependant, selon Reuters, de nombreuses entreprises ont été contactées en raison des nouvelles lois en Chine. Le document posté aurait été partagé sur les réseaux sociaux chinois.
Ironiquement, c’est le même jour que ByteDance a annoncé la mise à pied de son équipe de programmation. La maison mère de TikTok a expliqué au Wall Street Journal vouloir « renforcer la coordination entre la recherche et les entreprises ». Selon une source du journal américain, le projet CAC est à l’origine de cette décision.
Cette dernière partie est encore en discussion et donc sujette à changement. Cela peut expliquer l’opposition du CAC. Les détails de ce règlement semblent conformes à la politique antitrust menée par la Chine en 2021, marquée par l’amende record de 2,3 milliards de milliards infligée en avril à Alibaba.
Une nouvelle offensive de la Chine contre ses géants de la Tech ?
Premièrement, il se concentrera sur les grandes entreprises numériques en Chine. Elle s’appliquera aux entreprises qui revendiquent moins de 100 millions d’utilisateurs ou un chiffre d’affaires annuel de 10 milliards de yuans, soit environ 1,39 milliard de milliards. Ceux qui figurent sur la liste grise de la Commission chinoise pour le développement et la réforme seront également touchés.
Dans le détail, le texte impose aux entreprises de répondre aux critères approuvés par les autorités pour tout nouvel investissement. L’avantage d’une telle réglementation est clair : elle empêche l’expansion de nombreuses technologies en Chine. Comme leurs homologues américains, l’achat de startups éprouvées est une tendance croissante.
Cette approche pourra répondre aux objectifs de la Chine, réduire la puissance du numérique en affaiblissant sa position de monopole. Si, contrairement à ce qu’indique le CAC, ce modèle de régulation fait effectivement débat, il finira par resurgir au grand jour.