(AOF) – LVMH a présenté un résultat net part du groupe de 14,1 milliards d’euros en 2022, en hausse de 17%. Le résultat opérationnel courant du leader mondial du luxe était de 21,1 milliards d’euros, soit 23% de plus. La marge opérationnelle courante s’établit à 26,6% contre 26,7% l’année précédente. Les ventes ont augmenté de 23 %, dont 17 % en organique, à 79,2 milliards d’euros. La mode & La maroquinerie, qui est la plus importante du groupe, enregistre la plus forte croissance interne : + 20 %.
Son résultat opérationnel courant progresse de 22% à 15,7 milliards d’euros.
Le free cash flow opérationnel du groupe dépasse les 10 000 millions d’euros.
« Avec un mois de janvier qui a bien commencé et malgré un contexte géopolitique et économique incertain, LVMH est confiant dans la poursuite de la croissance observée en 2022 », a indiqué la société à propos de ses perspectives.
Lors de l’Assemblée générale du 20 avril 2023, LVMH proposera un dividende de 12 euros par action. Le 5 décembre, un acompte sur dividende de 5 euros par action a été distribué. Le solde de 7 euros sera versé le 27 avril 2023.
– Leader mondial du luxe né en 1987, qui regroupe 75 maisons de luxe, dont 25 centenaires (Louis Vuitton, Moët Hennessy, Dior, Céline, Givenchy, Guerlain, Kenzo, Bulgari, TagHeuer, Tiffany, etc.) ;
– Des positions géographiques solides avec un chiffre d’affaires de 44,7 milliards d’euros répartis entre la France 8%, le reste de l’Europe 16%, les Etats-Unis 24%, le Japon 7% et le reste de l’Asie 34% ;
– Répartition équilibrée des activités entre les 2 métiers historiques : mode et amp ; la maroquinerie de 47%, les vins & spiritueux de 11%- et distribution sélective de 23%, parfums et cosmétiques de 12% et montres & bijouterie;
– Modèle opérationnel basé sur 6 piliers : organisation décentralisée, intégration verticale de l’offre dans les canaux de distribution (DFS en Asie, Miami Cruise, Sephora et Le Bon Marché), pérennité des savoir-faire, équilibre des activités et des implantations, synergies et croissance interne ;
– Capital bloqué par le groupe familial Arnault (47,3% du capital, directement et indirectement et 2/3 des droits de vote), Bernard Arnault étant président-directeur général du conseil d’administration de 15 membres.
– Stratégie d’innovation au service de 3 enjeux : attirer les talents : Institut des métiers d’excellence de la mode, programme « inside LVMH » pour les étudiants, programme DARE pour les innovations internes, accueil de 50 start-up dans l’incubateur/R&D « le LVMH Luxury Lab » » en cosmétique (200 brevets et « centres de recherche ») / digitalisation des réseaux de distribution et de l’expérience client ;
– Stratégie environnementale « LIFE 360 » : circularité créative : 100 % d’éco-conception de produits et d’emballages en plastique zéro fossile d’ici 2030 / transparence avec traçabilité de toutes les chaînes d’approvisionnement d’ici 2030 / engagement pour le climat (trajectoire 15° et 100 % d’énergie renouvelable pour le commerce de détail magasins). en 2030) / biodiversité : certification de préservation des écosystèmes ((2026) et régénération de la faune et de la flore sur 5 Mha en 2030 ;
– Possibilité d’augmenter les prix dans la joaillerie et l’horlogerie, secteurs très concurrentiels.
Plus d’informations sur le secteur du luxe
Boom du marché pendant encore quelques années
Selon Bain & Entreprise, le marché mondial du luxe (mode, automobile, hôtellerie, vins et spiritueux, croisières, etc.) aura enregistré une hausse de 21 % de ses ventes d’ici 2022, à hauteur de 1 384 000 millions d’euros. Le segment des biens de luxe de la personne (bijoux, vêtements, montres, maroquinerie, etc.) devrait croître de 22% et croître à nouveau de 3% à 8% en 2023 malgré le ralentissement économique attendu. La croissance devrait se poursuivre dans les années suivantes, avec une augmentation attendue pour atteindre 60% d’ici 2030 ! Selon Bain, les dépenses des Américains en Europe vont plus que doubler entre 2019 et 2022. Une grande partie de cette évolution est due à la force du dollar. Le marché chinois, en revanche, est au milieu de nulle part en raison de la politique « zéro Covid » et des confinements stricts.