Publié le 4 octobre 2021 à 18:29 Mis à jour le 5 octobre 2021 à 11:46
C’est un nouveau type de navire qui a quitté le port du Havre samedi 2 octobre, à destination de l’Antarctique. Mis en service le 28 septembre, le Commandant Charcot, dernier né du paquebot français Ponant, est le premier navire sous pavillon français à atteindre le pôle Nord géographique lors d’un voyage d’essai le 6 septembre.
Eco-conçu pour l’exploration, ce « bateau de croisière à coque brise-glace de classe polaire », comme le précise très justement son capitaine Etienne Garcia, permettra d’accéder à des zones de glace en Arctique et en Antarctique encore aujourd’hui inaccessibles aux navires de commerce. Sa coque renforcée et son système de propulsion électrique hybride GNL (gaz naturellement liquéfié) lui permettent de se déplacer dans des zones extrêmes en toute sécurité avec deux mois d’autonomie énergétique.
« Charcot est l’aboutissement d’un projet de 6 ans pour emmener des passagers au Pôle Nord géographique, là où il n’y a jamais eu de bateau français, en toute sécurité et dans le respect de l’environnement », a déclaré Hervé Gastinel, Président de Ponant, lors de l’ouverture La cérémonie.
Lorsqu’on lui demande s’il est responsable du transport des passagers vers ces terres inexplorées, Laurent Mayet, PDG du Cercle Polaire, répond : « Il faut trouver le juste équilibre et surtout réfléchir à comment soutenir ce tourisme. Nous sommes en train d’avoir un processus réglementaire dans l’Arctique, qui n’est pas réglementé contrairement à l’Antarctique. En abaissant ce navire, la France prend une forme de leadership. » Et Hervé Gastinel d’ajouter : « Ça doit rester un parcours unique, le but n’est pas de le multiplier et de le banaliser, ça doit être un parcours utile. »
Table des matières
Voyager utile
Le Commandant Charcot, certifié par Bureau Veritas, est le premier bateau de la flotte à intégrer la recherche dans sa conception. 2 laboratoires ont été équipés à bord, et 4 cabines sont réservées aux scientifiques dont les projets de recherche ont été retenus. Celles-ci incluent des études sur les cycles de sommeil dans la zone polaire, les signaux électromagnétiques dans les zones extrêmes et même l’ADN environnemental.
« Il s’agit d’un saut en matière de RSE qui nous permettra de mieux comprendre l’environnement dans lequel nous évoluons. Les passagers participeront également à cette ouverture scientifique. Les activités proposées comprendront la collecte de données, l’échantillonnage… Chaque activité fera l’objet d’une analyse de risques et d’une étude d’impact environnemental », explique Wassim Daoud, responsable RSE de l’entreprise.
Au total, dix activités ont été développées, dont certaines en collaboration avec les communautés inuites. José Sarica, chef d’expédition, 10 ans de croisières polaires au compteur, est déjà enthousiaste à l’idée d’explorer les régions que le commandant Charcot a cartographiées il y a près d’un siècle. Parmi eux, l’est du Groenland et Ammasalik, où Paul Emile Victor a longtemps séjourné !
Un hôtel de luxe flottant
Connue pour concevoir de véritables hôtels de luxe flottants, l’entreprise s’est tournée vers les grands noms de l’art de vivre, de la décoration aux assiettes. Le designer Jean Philippe Nuel signe sa 12ème collaboration avec Ponant, notamment à travers 123 cabanes et restaurants. Le lobby, le bar panoramique et le spa sont signés par l’architecte Jean Michel Wilmotte. L’espace, la propreté, les couleurs vives et une vue imprenable sur le large créent une atmosphère de sobriété luxueuse.
Côté cuisine, qui d’autre que le chef Alain Ducasse (déjà conseiller d’entreprise) pourrait développer une gastronomie de qualité dans des conditions extrêmes ?
« J’aime savoir jusqu’où je peux aller avec la qualité », analyse le chef. Après avoir conçu le menu pour la Station Spatiale Internationale et même pour les vols spatiaux habités, le chef a dû cette fois adapter son menu aux conditions de l’expédition polaire, qui peut durer deux mois avec des approvisionnements limités.
Hervé Gastinel et Alain Ducasse © Studio PONANT / Elie VANNIER
« Il s’agit de geler. Nous avons acquis les meilleurs produits. Le secret est de geler le plus près possible de la source. Des progrès significatifs ont été réalisés dans les techniques de congélation. Par exemple, les coquilles Saint-Jacques au menu ont été congelées en mer et ensuite il faut faire attention à les décongeler très délicatement.’ En cuisine, 100% du personnel a été formé à l’Ecole Ducasse de Manille à Meudon… Au restaurant Nua, la carte est signée Ducasse.
Restaurant gastronomique, service haut de gamme, prestations luxueuses… Avec Le Commandant Charcot, Ponant bouscule encore plus les codes de l’hôtellerie de luxe. « Nous avons parlé à Alain Ducasse et Jean Michel Wilmotte hier et ils m’ont dit : et si j’essayais de classer le palais ? « En plaisantant à moitié, Hervé Gastinel est présenté au marché.
En attendant ce nouvel exploit – qui serait le premier dans un univers très codifié d’hôtellerie de luxe – le capitaine Charcot embarquera le 1er novembre comme son premier explorateur touristique pour sa première croisière en Antarctique. Au programme : mer de Wedell, mer de Ross et bien d’autres territoires méconnus… Mais l’exploration des pôles a un prix : de 13 000 à 37 000 euros.
Le Centre d’Instruction Militaire Maritime (PMM) de Saint Malo / Dinard, ouvert en 1972, est baptisé « Commandant Charcot » en hommage à l’explorateur.
Pourquoi pas 1936 ?
Le matin du 16 septembre 1936, le navire océanographique du docteur Jean-Baptiste Charcot coule au large des côtes islandaises après une tempête de douze heures « Pourquoi pas ? ». il s’arrête sur les récifs au large de l’Islande, près de Reikjavik.
Pourquoi pas l’équipage ? Le Pourquoi-Pas est un trois-mâts, construit aux chantiers Gautier de Saint-Malo en 1907, de 45 mètres de long et d’un poids de 450 tonnes, avec une machine à vapeur auxiliaire de 125 ch. C’est avec ce navire que Charcot explore la côte antarctique en 1908 et 1910.
Comment est mort le commandant Charcot ?
Pourquoi pas Genavir ?
Il est équipé du GIE Genavir, également propriétaire des autres navires Ifremer. Son coût de 66 millions d’euros a été financé à 55 % par l’Ifremer et à 45 % par la Marine nationale. Il est utilisé 150 jours par an par la Marine Nationale et 180 jours par an par l’Ifremer.
Pourquoi pas 4 ?
est la première méthode actionnelle pour les adolescents. Il s’appuie sur les programmes officiels et les recommandations du Cadre Européen Commun de Référence qui placent l’étudiant au centre des apprentissages en faisant de lui un véritable acteur de ce qu’il fait.
Pourquoi pas Charcot ? « Pourquoi pas ? » Le nom intéressant de ce navire de recherche polaire vient du fait que, enfant, le capitaine Jean-Baptiste Charcot répondait : « Pourquoi pas ? A ceux qui doutaient de son désir de devenir marin et explorateur des terres polaires. .
Pourquoi pas 1936 ?
Le 16 septembre 1936, le navire océanographique du Dr Jean-Baptiste Charcot coule au large des côtes islandaises après douze heures de tempête « Pourquoi pas ? ». il s’arrête sur les récifs au large de l’Islande, près de Reikjavik.
Pourquoi pas Méthode de français ?
Pourquoi pas ! est la première méthode actionnelle pour les adolescents. Il s’appuie sur les programmes officiels et les recommandations du Cadre Européen Commun de Référence qui placent l’étudiant au centre des apprentissages en faisant de lui un véritable acteur de ce qu’il fait.
Pourquoi pas maquette ?
Le navire du commandant Charcot est représenté avec beaucoup de finesse par cette petite maquette unique du « Pourquoi pas ». Ce savant hors pair était l’âme de ce trois-mâts destiné à l’exploration polaire, mais il mourut avec lui au large des côtes islandaises.
Quel explorateur français a franchi pour la première fois le cercle polaire arctique en 1902 ?
Le médecin, explorateur et marin d’exception Jean-Baptiste Charcot (1867-1936) a commencé l’épopée des grandes expéditions polaires françaises. En 1902, il franchit le cercle polaire arctique et entame une longue série d’explorations qui le mèneront du Groenland à l’Antarctique.
Quelle est l’espérance de vie d’une personne atteinte de la maladie de Charcot ? La fin de vie des patients SLA survient généralement en quelques années (3 à 5 ans après le diagnostic). Il se referme lorsque les muscles responsables de la respiration cessent de fonctionner, entraînant une insuffisance respiratoire qui entraîne la mort.
Comment on attrape la maladie de Charcot ?
CAUSES DE LA MALADIE DE CHARCOT EST-ELLE HÉRITAIRE ? Chez 1 patient sur 10 la maladie est causée par des mutations génétiques héréditaires, on parle de cas familiaux.
C’est quoi la maladie de Charcot ?
La sclérose latérale amyotrophique (SLA), également connue sous le nom de maladie de Charcot, est une maladie neurodégénérative grave qui provoque une paralysie progressive des muscles impliqués dans la motricité volontaire. Elle affecte également la phonation (la production de sons) et la déglutition.