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Le gouvernement Higgs coupe dans les programmes d’assurance-emploi pour les étudiants

Le gouvernement Higgs coupe dans les programmes d'assurance-emploi pour les étudiants

Le gouvernement provincial met fin au programme Connexion AE-NB, qui permettait aux étudiants à temps plein de recevoir des prestations d’assurance-emploi pendant leurs études, et alimente la colère des jeunes.

Fredericton n’offre plus le programme provincial Connect NB-AE. Il a été créé en 2016 et a donné aux demandeurs d’assurance-emploi admissibles la possibilité de conserver leurs prestations tout en poursuivant des études postsecondaires.

La province n’a fait aucune annonce à ce sujet, mais plusieurs organisations étudiantes ont été informées par courriel jeudi matin. Dans son communiqué, le ministère de l’Éducation postsecondaire, de la Formation et du Travail a justifié sa décision par le fait que le Nouveau-Brunswick était la seule province à offrir un tel programme permettant aux étudiants de recevoir des prestations même s’ils n’étaient pas disponibles pour travailler à temps plein. .

« Cela ne répond pas aux critères d’admissibilité à l’assurance-emploi du gouvernement fédéral, et donc le programme ne sera plus offert, à compter d’aujourd’hui. Le gouvernement fédéral a conseillé à la province de se conformer au programme fédéral, et cette mesure aidera à le faire et à aligner les pratiques du Nouveau-Brunswick avec celles des autres provinces. »

Autre raison invoquée : la pénurie de main-d’œuvre qui est généralisée dans toutes les régions. « Compte tenu des défis actuels du marché du travail du comté, Connect NB-EI entre également en conflit avec les efforts du comté pour aider les employeurs à combler les postes vacants.

La Fédération étudiante du Centre universitaire de Moncton (FÉÉCUM) est immédiatement montée aux barricades et a dénoncé le « manque de vision du gouvernement provincial ».

« Cette coupure réduira l’accessibilité et l’abordabilité des études postsecondaires au Nouveau-Brunswick », a déclaré son président, Jean-Sébastien Léger.

« Aucune alternative raisonnable n’a été donnée pour combler le manque à gagner créé par l’annulation de ce programme. On dit essentiellement aux étudiants que tout ce qu’ils doivent faire est de s’endetter davantage, d’abandonner leurs études, de travailler plus dur ou de se priver d’actifs essentiels pour survivre. C’est déplorable. »

M. Léger souligne que les étudiants de l’Université de Moncton font déjà face à une autre hausse des frais de scolarité de 2 % pour l’année 2022-2023 et à une inflation galopante touchant les prix des aliments, de l’essence et du logement.

« Forcer les étudiants à temps plein à accepter des emplois précaires, payés au salaire minimum, n’est pas la solution », dit-il. « C’est pour courir le risque d’avoir de pires résultats ou d’affecter sa santé mentale. »

Sur Facebook, la publication partagée par la Fédération étudiante a suscité des centaines de réactions indignées en peu de temps.

Noémie Noël, de Shippagan, a été surprise par la nouvelle. Le jeune de 18 ans est sur le point d’étudier la technologie vétérinaire au Collège Oulton à Moncton.

Elle était employée de restaurant depuis mars et prévoyait de continuer à travailler 40 heures par semaine jusqu’en août afin d’avoir droit aux allocations dès la rentrée scolaire en septembre.

La voici dans une situation délicate.

« Ça me met beaucoup de pression, je devais toucher environ 300 pièces par semaine d’assurance-emploi », raconte-t-elle. « J’ai eu de l’aide grâce au prêt étudiant, mais comment vais-je payer un appartement, ma voiture, de la nourriture sans assurance-emploi ? Je n’ai pas d’autre choix que de me trouver un boulot le week-end pour survivre !

Noémie Noël est convaincue que le gouvernement ne fait qu’aggraver la pénurie de personnel dans certains secteurs clés.

« Croyez que vous résolvez le problème de sous-stockage dans les magasins de proximité, vous en créez un autre pour plus tard. La pénurie d’employés dans les hôpitaux, les cliniques vétérinaires et les maisons de retraite est beaucoup plus grande.

En 2021-2022, environ 7 000 étudiants ont bénéficié du programme. Geneviève Mallet, porte-parole du ministère, reconnaît qu’il n’a pas engagé de coûts importants pour le gouvernement provincial.

« En termes de coûts pour la province, l’assurance-emploi est un programme fédéral. Par conséquent, les seuls coûts provinciaux sont liés à l’administration du programme, qui a été effectuée par le personnel actuel de TravailNB », dit-elle.

Keith Chiasson, député libéral de Tracadie-Sheila, déplore également l’impact financier de cette annulation sur la population étudiante et sur les parents.

« Nous voulons que nos jeunes soient prêts et capables de contribuer à l’économie de la province. Mais avec l’inflation et les taux d’intérêt susceptibles d’augmenter dans les années à venir, nos jeunes sortiront avec plus de dettes et moins en mesure d’acheter », argumente-t-il.

« On ne peut pas s’attendre à ce que les élèves qui sont à l’école du matin au soir comblent le vide. Comme province, afin de lutter contre le manque de main-d’œuvre qualifiée, mettons tout en œuvre pour que nos jeunes poursuivent leurs études au niveau postsecondaire afin d’obtenir les qualifications nécessaires pour occuper ces postes.

Quelles sont les aides pour les étudiants ?

SituationÂge maximalMontant de l’aide annuelle
Étudiant qui souhaite suivre des études supérieures à l’étranger ou faire un stage international28 ans, sauf cas exceptionnelJusqu’à 3 600 €
Étudiant en difficulté financière35 ansJusqu’à 5 736 €

Comment puis-je obtenir un financement étudiant? Le CROUS apporte une aide financière exceptionnelle par le biais du Fonds national d’urgence. Il sert à aider les élèves en difficulté et peut prendre deux formes : il peut être ponctuel et donc attribué en une seule fois. Le montant maximum est de 1 687 € par mois.

Quelle aide pour les 18-25 ans ?

La Garantie Jeunes offre une allocation mensuelle (d’un montant maximum de 484 EUR) et un accompagnement supplémentaire en mission locale pendant un an aux jeunes de 16 à 25 ans qui ne travaillent, n’étudient, ne sont ni en formation, ni en situation financière. insécurité.

Qui peut m’aider à financer mes études ?

Bourse sur critères sociaux, aide au mérite, mobilité, allocation, fonds d’aide d’urgence, les outils de financement des études supérieures sont nombreux. Pour retirer les dossiers sur ces ressources, un interlocuteur privilégié : le Crous (Centre Régional des Œuvres Universitaires et Scolaires).

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Quel aide à 22 ans ?

Allocations familiales : versées jusqu’à ce que l’enfant ait 20 ans. L’allocation familiale : versée jusqu’à ce que l’enfant ait 21 ans. Allocation logement : le jeune est inclus dans le calcul de l’aide jusqu’à ses 21 ans. Le RSA : le jeune est éligible à l’aide jusqu’à l’âge de 24 ans.

Quel accompagnement pour les moins de 25 ans ? RSA jeune actif Enfin, le RSA « jeune actif » s’adresse uniquement aux jeunes de 18 à 25 ans ayant travaillé à temps plein au moins 2 ans (soit au moins 3 214 heures) dans les 3 années précédant la date de la demande.

Quelles aides pour un jeune de 23 ans ?

La Garantie Jeunes Accordée pour une durée d’un an, renouvelable (une seule fois), elle prend la forme d’une orientation intensive vers l’emploi, doublée d’un soutien financier. Le montant maximum est de 497,50 EUR par mois, à partir du 1er avril 2022.

Quelle aide pour les 18-25 ans ?

La Garantie Jeunes offre une allocation mensuelle (d’un montant maximum de 484 EUR) et un accompagnement supplémentaire en mission locale pendant un an aux jeunes de 16 à 25 ans qui ne travaillent, n’étudient, ne sont ni en formation, ni en situation financière. insécurité.

Qui peut m’aider à financer mes études ?

Bourse sur critères sociaux, aide au mérite, mobilité, allocation, fonds d’aide d’urgence, les outils de financement des études supérieures sont nombreux. Pour retirer les dossiers sur ces ressources, un interlocuteur privilégié : le Crous (Centre Régional des Œuvres Universitaires et Scolaires).

Comment obtenir les 500 € du Crous ? Si votre situation le justifie, le directeur du Crous peut accorder une avance sur l’aide ponctuelle sans examen du dossier par la commission. Le montant maximum de ce versement est de 500 â.

Comment faire si on ne peut pas payer ses etudes ?

Si les parents ne veulent pas ou ne peuvent pas payer les études, l’étudiant a trois solutions : travailler, obtenir une bourse ou recevoir une pension alimentaire de ses parents indisciplinés. L’aide aux études intervient donc auprès de ceux qui ne peuvent pas financer eux-mêmes leurs études.

Comment obtenir une aide financière étudiant ?

Les lycéens boursiers, qui ont validé un souhait d’admission hors de leur académie sur Parcoursup, peuvent bénéficier d’une aide à la mobilité d’un montant de 500 â. La demande a été faite à partir du 8 juillet 2022 sur le site amp.etudiant.gouv.fr .

Quels étudiants ont droit à une aide ?

Bourse Crous La bourse Crous est attribuée à des étudiants pour les aider (ou aider leur famille) à financer leurs études supérieures. Elle est soumise à conditions. Il est divisé en différents niveaux (de 0 Bis à 7) avec des bourses étudiantes comprises entre 1 042 euros et 5 736 euros par an.

Quel accompagnement pour les étudiants de moins de 25 ans ? Aide au logement, à l’apprentissage, à l’emploi… Les mesures d’aides financières sont nombreuses pour les jeunes et les étudiants de moins de 25 ans, les apprentis ou les chômeurs….

Quelle aide pour les 18-25 ans ?

La Garantie Jeunes offre une allocation mensuelle (d’un montant maximum de 484 EUR) et un accompagnement supplémentaire en mission locale pendant un an aux jeunes de 16 à 25 ans qui ne travaillent, n’étudient, ne sont ni en formation, ni en situation financière. insécurité.

Quelles sont les aides financières pour les étudiants ?

Covid-19 : Aide aux étudiants difficiles Les étudiants peuvent profiter d’une variété d’outils pour aider à faire face à la crise sanitaire. Concrètement, ils peuvent emporter deux repas par jour pour â 1 dans leur restaurant universitaire.

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