Il faudra attendre encore trois mois pour voir le paquebot Renaissance amarré au Havre. Ce navire aux faux airs de France devait initialement être baptisé le 5 février. Ceci sans compter le retard de livraison pour sa rénovation, qui a été effectuée par un chantier de Brest.
« La structure générale du navire sera achevée dans les délais, mais la récession mondiale que nous connaissons retarde la livraison de certains matériels, car les entreprises n’ont plus de stock », explique Clément Mousset, co-fondateur de la Compagnie. Compagnie française de croisières (CFC), propriétaire de la ligne. Il manque notamment des équipements de haute technologie. Matériel indispensable pour « l’expérience premium et haut de gamme », promis aux passagers par CFC.
88 % de reports
L’impact est sévère : la compagnie est contrainte d’annuler dix embarquements prévus au Havre, soit la moitié des croisières qu’elle avait programmées dans la cité océane pour la saison 2023. « Les croisières de février vers la Norvège et les aurores boréales étaient quasiment pleines », Il regrette. Clément Mousset, lui aussi confiant sur les milles des mois de mai, juin et juillet. L’entreprise a été contrainte d’annoncer l’annulation à ses partenaires, notamment les agences de voyages, ainsi qu’aux clients. Plus de 88% d’entre eux ont accepté de reporter leur voyage à une autre date. La croisière Northern Lights a été reportée à mars 2024.
Renaissance doit être baptisé au Havre mardi 9 mai, juste avant sa croisière inaugurale, désormais prévue pour l’Irlande. Le port d’attache de la ligne sera Marseille.
