Le long de la côte ligurienne, en Italie, en camping-car – Marche et …

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Written By Sophie Ledont

Rédactrice passionnée qui a vécu dans plus de 25 pays toujours à la recherche de la dernière information.

Après avoir aperçu la Grande Bleue, derrière Vintimille, nous suivons la SP548 pour notre première nuit à Camporosso*, avant de remonter la vallée de la Nervia. A quelques kilomètres de là, Dolceacqua est assis sur un bateau fluvial. Une fois franchi un pont antique, nous entrons au cœur d’un labyrinthe de ruelles voûtées et couvertes où les rayons du soleil ne peuvent pénétrer. On se croirait dans la kasbah d’Alger de Pépé le Moko. En quittant le puzzle, on éprouve une envie immédiate de revenir pour retrouver cette sensation étrange, cette peau dans un monde secret. La petite route qui mène à Rocchetta Nervina ne manque pas non plus de caractère, avec ses maisons colorées et unies. Un sentier a été aménagé le long de la rivière. Sous la chaleur intense, de nombreux randonneurs se rafraîchissent en plongeant dans les « grands bassins » qui ont de l’eau pétillante.

Nous continuons vers Isolabona. Située sur son îlot rocheux, cette petite ville de montagne est un endroit charmant. Nous nous garons sur un parking plat, près du vieux château dominant le village.

Un peu plus à l’est, on trouve Apricale, sans aucun doute l’un des villages les plus intéressants de la région. Impossible de se garer là-bas. Nous nous garerons plus avant d’y venir en deux roues.

Notre itinéraire confortable nous a ensuite conduits à Pigna, le plus grand village de la vallée. Vous trouverez un joli parking à proximité du terrain de foot*, quelques commerces et surtout l’eau de baignade, connue depuis l’Antiquité. La Piazza Castillo est également très agréable. La route qui monte à Langan et Molini di Triora est assez mauvaise et très étroite. Et les arbres qui envahissent les routes ne facilitent pas la circulation. Nous recommandons aux camping-cars avec un véhicule de plus de 6 m de ne pas entrer.

La Riviera di Ponente

Via Aurelia (SS1) sera votre chemin de pain. Sur cette route (une des anciennes voies romaines), sur le côté droit, la vue sur la Méditerranée est spectaculaire et, sur le côté gauche, les stations balnéaires sont modélisées. Arrêtez-vous à Cervo. Pour vous y garer, vous devez attacher un disque bleu au dos de votre pare-brise. Après avoir parcouru les sentiers, vous arriverez en haut du village d’où vous pourrez profiter d’une vue plongeante sur la mer. nous accueille. A une centaine de mètres de la mer Ligurienne, l’endroit est bon et… très fréquenté. Le centre historique de la ville est dominé par d’impressionnants châteaux comme celui de San Gimignano, en Toscane. Le baptistère et les coursives du Ve siècle invitent à la promenade et à la détente quand, le soir, un grand nombre de personnes se retrouvent sur les enseignes des restaurants.

A une vingtaine de kilomètres, Finalborgo est la vieille ville de Finale Ligure, la station balnéaire. Garez-vous sur le parking*, puis promenez-vous dans cette ville classée parmi les plus belles villes d’Italie. Rendez-vous au Palais de San Giovanni, une puissance forte du XVIIe siècle de la langue espagnole, construite durant le parcours de l’Infante d’Espagne. Pour profiter du panorama, il faut rejoindre le village, descendre, et longer les remparts, jusqu’à l’une des entrées décorées de fresques. Une courte promenade à travers la collégiale de San Biagio vous permet de vous immerger dans l’art baroque.

La hauteur de Noli dispose d’un grand parking* où l’on peut admirer l’ancien village, ses châteaux et forteresses. Sur la plage, les bateaux de pêche côtoient les baigneurs. La promenade le long de la mer au milieu des palmiers et des lauriers roses est très agréable. Ici, aucun bâtiment ne vient gâcher la vue.

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Loin des flux touristiques, Gênes

Première ville d’Italie, Gênes marie le relief à la perfection : un grand théâtre, des collines (où passent les célèbres rues) à la ville. Grande puissance maritime, la ville participe à la guerre civile, établit des bases en mer Noire et au Moyen-Orient, et s’empare de la Corse et de la Sardaigne. La peste noire de 1358 a détruit la moitié de la population, mais Gênes s’est rapidement redressée grâce aux grandes trouvailles et à l’essor du commerce.

Comme de nombreuses villes italiennes, les zones à faibles émissions sont interdites aux émissions de pompiers. Nous avons donc garé notre voiture sur le parking de la gare de Genova Pra* et rejoint le centre historique de la ville en train. Après avoir traversé Cairoli et Garibaldi, vous trouverez une série de bâtiments de style Renaissance et baroque construits aux XVIe et XVIIe siècles. Pour 9 €, vous visiterez les palais Rosso, Bianco et Tursin classés au patrimoine de l’UNESCO. Vous serez enchantés par les chambres spacieuses, la vue particulière sur Gênes, les appartements meublés dans le style des années 50…

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Après ce rituel, nous changeons de décor. Le vaste labyrinthe de rues étroites et sombres nous plonge dans un autre monde. Petites boutiques et petits bars côtoient marins et retraités. Quelques femmes vendent aussi leurs charmes sans déranger leurs mères. Le linge est séché sur les fenêtres ou sur les câbles qui traversent la route grâce au système de poulies. A chaque carrefour, statues et autels religieux – lieux et personnes doivent être protégés. Undrogueria en dehors des années d’exposition apporte quelques saveurs de l’Orient. Sur une petite place, une odeur de pesto (spécialité de la ville) s’échappe des fours d’une petite trattoria. Une ambiance très italienne. De l’église de San Lorenzo, il est facile d’atteindre la Porta Soprana dont les deux tours impressionnantes sont l’un des derniers signes des anciens murs. En revanche, n’hésitez pas à goûter une petite partie du comptoir dans la petite bibliothèque de Sant’Andrea, à deux pas de la maison de Christophe Colomb noyée dans la verdure. Vous terminez votre journée en prenant le bus 42 qui vous conduira dans le quartier de la Boccadasse, une sorte de Porto Fino, sans la foule. Cette petite plage rocheuse, ancrée par quelques bateaux et maisons blanches se reflétant dans la mer, est un bel endroit paisible rempli d’amoureux.

En route pour les Cinque Terre

Pour visiter Porto Fino, la meilleure solution est de se garer dans la station balnéaire de Santa Margherita Ligure* (10€/24h, bruit du train inclus, mais c’est la solution, avec le camp, rejoindre le village en bus 82. . La ville est agréable et a beaucoup de touristes.

La via Aurelia part de la mer après Levanto et nous offre le beau paysage d’une forêt dans un endroit très familier. Les villages sont petits, il n’y a pas assez d’espace pour s’installer. Heureusement, le propriétaire de l’hôtel Bracco nous permet de passer la nuit sur le parking de sa maison. L’accueil et la gentillesse des gens resteront dans nos mémoires.

La route serpente avant de redescendre vers La Spezia, célèbre pour sa belle vallée et son port militaire. Vous pouvez vous garer sur le parking à côté d’un terrain de sport*. A la gare, vous pouvez acheter la Cinque Terre Card, un titre de transport qui vous permet d’aller de village en village, en train, et de bénéficier des services du Parc National. Montez, descendez autant que vous voulez pour accéder aux routes. Des investissements sont nécessaires pour visiter cinq cités médiévales.

Nous commençons une randonnée à Corniglia. De la place, il faut gravir 400 marches pour atteindre ce village. Vernazza menait alors l’ensemble. Munissez-vous de bonnes chaussures et ne marchez pas trop le nez en l’air, le bord de la falaise n’est pas loin. Au bout de 2 heures, Vernazza apparaît sur son rocher. Une ancienne tour qui rappelle les temps agités de la ville. Passages anciens, balcons et loggias agrémentent la visite.

Manarola, que nous atteignons en train, se trouve dans un musée du vignoble. Ce village a une route qui mène à une petite plage rocheuse. En l’absence de quai, les navires sont soulevés par une grue et placés de chaque côté de la route. Riommaggiore termine notre circuit. On retiendra la différence entre les roches noires et les teintes pastel des bâtisses.

Un séjour dans le golfe de La Spezia ne serait pas complet sans une escale à Porto Venere. Le bus part de la place Garibaldi et vous emmène au bord du Golfe des Poètes. Fortifié au XIIIème siècle, quelques bons vestiges ont été conservés. La promenade le long de la mer permet d’admirer le Castello Doria et la grotte marine de Byron. L’église de San Lorenzo présente des bandes de pierres noires et blanches qui contrastent avec le bleu du ciel et le bleu de la mer.

Pour vous rendre de l’autre côté de la baie, à Lerici, nous vous conseillons de bivouaquer à Riccò del Golfo di Spezia, à 8km de LaSpezia. Parking gratuit*, calme et ombre vous attendent.

C’est donc à Lerici que nous terminons ce voyage. Là encore, le bus reste la meilleure solution pour rejoindre la ville. Sa grande tour garde l’autre presqu’île de la vallée. Il fait bon se promener sur la plage, boire sur la grande place encadrée de cocotiers et de maisons colorées.

* Retrouvez les indications GPS des parkings et plein d’autres informations utiles dans le CCMag n°358.