Le Maroc dans le club fermé des fabricants de drones militaires

Photo of author

Rédactrice passionnée qui a vécu dans plus de 25 pays toujours à la recherche de la dernière information.

Depuis la reprise des relations diplomatiques en décembre 2020 entre Israël et le Maroc dans le cadre des accords d’Abraham, il y a environ deux ans, le Royaume et l’État hébreu n’ont cessé de multiplier les contrats de partenariat. dans plusieurs domaines. Celui de la défense ne manque pas comme l’éducation, l’agriculture, la culture, le transport aérien, le tourisme et d’autres industries.

C’est un secret de Polichinelle en ces temps de tension avec l’Algérie, le Maroc dans ce contexte multiplie l’importation d’armement et notamment celle de drones dont il diversifie les fournisseurs, la France, la Chine, la Turquie, Israël… Mais le Royaume n’est pas limitée aux drones, elle ne cesse depuis plusieurs années d’accélérer son armement dans plusieurs domaines dans le seul but de se moderniser militairement pour la souveraineté de son territoire.

A cet égard, sa flotte de drones est bien garnie de divers appareils du genre et il se trouve même être leader dans le domaine en Afrique du Nord voire un peu plus. Aussi nos Forces Armées Royales (FAR) l’utilisent parfois pour chasser tout intrus qui oserait menacer nos provinces du sud, même dans la zone tampon.

Aujourd’hui le Maroc dans son ambition d’en faire l’outil puissant et avancé de ses FAR et qui plus est, a prouvé son efficacité dans le Sahara Marocain qui dans diverses zones de conflits à travers le monde, ne sera plus limité qu’avec l’achat de drones mais les produira. Rabat avec l’aide d’Israël va maintenant le faire sur son territoire.

Des médias américains et non des moindres ont annoncé l’entrée du Maroc dans le club très fermé des fabricants de drones militaires, grâce au récent accord conclu par le Royaume avec Israël, selon lequel il fabriquera des drones de guerre israéliens. Nos FAR, pour ce faire, construiront deux usines pour la fabrication de ces appareils dans deux de leurs multiples bases militaires, sous la supervision et l’expertise israéliennes.

Cela devrait permettre au Royaume de fabriquer des drones perfectionnés, à moindre coût que ceux qu’il acquiert actuellement auprès de la Chine ou de la Turquie. A noter que les drones, qui seront bientôt fabriqués au Maroc, seront dédiés à l’exécution de deux tâches : l’attaque et la reconnaissance ainsi que la collecte d’informations à distance. Le Maroc sera donc le seul pays africain à en produire.

À Lire  Rugby - Nouveau partenaire EPCR de Qatar Airways pour l'Afrique du Sud - SportBuzzBusiness.fr

Il a également été signalé que le Maroc avait récemment acquis le système de défense aérienne Skylock. Selon les sources du journal, le Royaume est en train de conclure un accord pour l’achat de plusieurs drones à la société israélienne BlueBird Aerosystems Ltd. Pour rappel, des représentants israéliens sont en pourparlers pour vendre au Royaume une panoplie d’équipements technologiques allant de radars aux systèmes de cybersécurité.

Ciel, terre et mer, le Maroc défend clairement son sol en ce qui concerne l’acquisition d’équipements militaires en vue de moderniser ses différents corps d’armée (terre, air, mer) auprès de plusieurs fournisseurs États-Unis, France (systèmes d’artillerie sur camions Caesar), Chine, Turquie, Allemagne, Belgique, Espagne…

Concernant notre voisin du nord, on se souvient de l’offre marocaine d’achat de 2 patrouilleurs destinés à la surveillance de ses côtes, remportée par l’équipementier naval, le groupe espagnol Navantia, pour un montant de 260 millions d’euros. La construction du premier patrouilleur devait démarrer début 2022 et a nécessité un million d’heures de travail sur trois ans et demi, générant au passage un effectif de 250 emplois. Mais la querelle diplomatique qui passait par là avait gelé le projet.

Aujourd’hui que de nombreux nuages ​​se sont dissipés il y a des conséquences et le Royaume a annoncé, mardi, son accord pour conclure un contrat de prêt avec un établissement bancaire espagnol, pour financer un contrat commercial de l’armée marocaine avec une société espagnole. spécialisée dans la fabrication de navires de guerre, Navantia pour ne pas la nommer.

Le Journal officiel a publié une décision du Premier ministre Aziz Akhannouch, selon laquelle il était autorisé à emprunter 92,2 millions de dollars au groupe bancaire espagnol Santander. Il s’agit d’acquérir une frégate, d’une valeur revue à la hausse à 150 millions d’euros (au lieu de 130 initialement), de 1 500 tonneaux, de 80 mètres de long, emportant un équipage de 80 militaires et d’une autonomie de 4 000 milles nautiques (7 408 km), équipé d’une base pour le décollage et l’atterrissage d’hélicoptères, et d’un canon de 76 mm entre autres armes.