C’est une séquence incohérente. Comme une énigme de plus dans un dossier qui en contient tant. Le jour du meurtre, pendant près de six heures, Dahbia B. transportera le corps sans vie de la petite Lola dans une boîte en plastique noire montée sur roulettes, avant de finalement retourner avec la dépouille torturée sur le lieu exact du crime : l’immeuble de la rue Manin où elle est restée avec sa sœur aînée. C’est dans les parties communes de cette résidence que le corps de la petite fille qui était caché dans le box sous un tas de couvertures sera aperçu le 1er octobre vers 23h15.
Quelques heures plus tôt, le comportement de l’Algérien de 24 ans – accusé du meurtre d’un enfant de moins de 15 ans accompagné de viols, de tortures ou d’actes de barbarie – avait retenu l’attention des riverains. Vêtue d’une robe verte, les cheveux relevés en chignon, fortement maquillée, elle a quitté l’immeuble de la rue Manin (XIXe) vers 17 heures, selon des images de vidéosurveillance récupérées par le père de la victime, le soignant de la résidence. Dans son sillage, la jeune femme traîne avec difficulté des « sacs lourds » : deux valises cabine et une caisse en plastique noir à roulettes.
Elle laisse la malle pour aller s’acheter un croissant
Une fois dans la rue, la suspecte multiplie les allées et venues, les apostrophes des passants pour leur demander de l’aider à porter ses valises. Elle va chez les ferrailleurs roumains qui remettent
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