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Le nouveau régime de l’EI vient d’émerger : exploitez ses atouts !

Le nouveau régime de l'EI vient d'émerger : exploitez ses atouts !

Plus simple, mieux et plus protecteur : depuis le 14 février 2022, la nouvelle version de l’entreprise individuelle offre un statut unique aux entrepreneurs indépendants.

Un statut d’avenir en pleine progression

La création d’entreprise a été bonne en France pendant de nombreuses années, même pendant la crise du Covid. Au premier trimestre 2022, 286 319 entreprises ont été créées, dont seulement 78 360 sous la forme « communautaire » et surtout 207 959 indépendants, dont près de 85 % de micro-entreprises. Depuis une dizaine d’années, les efforts individuels n’ont cessé de s’améliorer et c’est un véritable phénomène de société. Actuellement, plus de 3,5 millions d’indépendants exercent leurs activités « à leur propre compte ».

Ce sont des commerçants, des artisans, des agriculteurs… Des représentants du tissu économique français que nous rencontrons chaque jour. Hors agriculture, près de la moitié, selon l’Insee, exercent des activités dans les trois pôles du commerce et de l’artisanat marchand, de la santé et de l’action sociale, et de la construction, où le statut d’entrepreneur est largement privilégié contre seulement 36 % du secteur privé. salariés qui travaillent dans la même branche d’activité.

Des mesures mises en place ces dernières années, notamment le doublement du plafond du chiffre d’affaires pour les « solutions simples d’auto-emploi » à savoir le statut des micro-entrepreneurs, la réduction des charges et les indemnités en cas de cessation d’activité, ont été mises en place. bonne direction. Climax clôt une vingtaine de mesures annoncées manquantes. Nul doute que cette « nouvelle mouture », qui homogénéise le statut, et qui automatise la protection du travail indépendant, fera plus d’émules et surtout garantira les « hésitations » qui ne demandent qu’à embarquer. l’aventure, l’entrepreneuriat et l’ambition tout en réduisant les risques. Certains actifs méritent qu’on s’y attarde.

Voir l’article :
Marco Verratti et un collaborateur de GorillasCe matin, le Paris Saint-Germain a…

Une responsabilité automatiquement limitée

Dans le statut « ancien » actuel de l’EIRL (société individuelle à responsabilité limitée), l’entrepreneur doit procéder à des démarches de désignation des éléments de son patrimoine qui lui sont affectés à ses activités professionnelles. Les changements majeurs avec ce nouveau statut appartiennent à la seule puisque les entrepreneurs sont automatiquement placés dans un régime de responsabilité limitée. Mieux encore : non seulement les actifs du dirigeant sont protégés, mais les parlementaires ont également limité la capacité de se porter caution. Cependant, les banques n’essaieront-elles pas d’inciter les entrepreneurs à utiliser les formes sociales pour obtenir des garanties illimitées des dirigeants ?

La possibilité d’opter pour l’impôt sur les sociétés

De droit, un entrepreneur qui crée une entreprise individuelle est soumis à l’impôt sur le revenu, l’ensemble de ses bénéfices est considéré comme son revenu. Ce nouveau statut lui permettra, s’il le souhaite, de choisir IS. L’avantage n’est pas ignoré car il ne pourra déterminer l’indemnisation et payer les charges sociales que sur celle-ci. Ainsi, les parlementaires alignent ce nouveau statut sur l’EURL, société unipersonnelle à responsabilité limitée, qui n’est qu’une forme de SARL.

Il reste une zone grise : dans les SARL, la part des dividendes qui sont versées à plus de 10 % du capital social soumis au forfait social est toujours de 20 %. Instauré dans les cinq ans de François Hollande, ce forfait social a depuis été abrogé et réduit pour certaines catégories (participation par exemple…) mais pas pour les petites SARL ! Il sera donc intéressant de voir si oui ou non le décret d’application parlera d’une partie du résultat n’incluant pas l’indemnisation des indépendants qui doivent être soumis à ce forfait social ; ce qui, bien sûr, ne veut pas dire désirable !

De plus, ce passage de l’IR à l’IS ne sera pas une cessation de l’activité de combat (les parlementaires ne supposent pas qu’une activité cesse et qu’une autre est créée) et, par conséquent, la valeur la plus latente doit être neutralisée ou retardée. Ce principe d’atténuation conditionnelle serait a priori applicable ; permet, en conservant la même valeur au bilan, de ne pas être taxé lors du passage de l’IR à l’IS.

Attention car l’EI n’a pas de personnalité morale

Le propriétaire unique n’est pas une société et n’a donc pas de personnalité légitime. N’a pas survécu au chef. Par conséquent, en cas de cessation des activités de combat ou de décès, la prime sera soumise à l’impôt. Et bien sûr, comme son nom l’indique, ce statut est individuel, il est donc impossible de s’y associer.

Le statut de travailleur non salarié s’applique

Les employeurs qui choisissent de se constituer en entreprise individuelle sont automatiquement assujettis au régime TNS – Indépendants. Il est à noter que le montant des charges sociales obligatoires auquel TNS à couverture minimale de base quasi équivalente est assujettie est inférieur, en pourcentage de la rémunération, à celui des salariés. Bien sûr, il peut souscrire à des dépenses sociales volontaires (complémentaire santé de Madelin, subsistance, retraite, etc.), ce qui lui permet, à lui et à sa famille, d’être couverts d’allumettes. Ce choix réduit finalement sensiblement l’écart, mais il s’agit tout de même de cet arbitrage auquel s’attachent ceux qui ont un état d’esprit « libre ».

Le nouveau statut de cette entreprise individuelle peut être assimilé sur certains critères à la SARL, avec moins de formalisme mais aussi moins de possibilité d’évolution directe en cas de forte croissance. Ils risquent de ralentir la transition vers l’entreprise, qui sera aussi plus compliquée et plus coûteuse. Ce passage va unir la création d’une société, mais aussi l’apport de l’entreprise individuelle et des arbitrages fiscaux doivent être envisagés (plus-values). Si on part du postulat que le créateur d’entreprise a pour objectif de développer ses activités, cela le conduira dans la société. La seule question qui demeure : quel est le meilleur moment pour créer cette entreprise ?

Rappelons que les créateurs d’entreprise doivent considérer attentivement de nombreux autres paramètres lors du premier choix du statut juridique de leurs activités. Mais dans tous les cas, ce nouveau statut est plus adapté au travail indépendant ! Gageons que cela se traduira très vite par de nouveaux chiffres pour la création et la réussite d’entrepreneurs dont nous pourrons être fiers.

Pascal Ferron & amp; Christophe Alberola Diplômé d’école de commerce, expert-comptable et commissaire aux comptes, Pascal Ferron a dirigé un groupe de services et de conseils aux entrepreneurs, Fimeco Walter France, composé de 250 personnes. Situé au No … Voir ses contributions

Ce texte est publié sous la responsabilité de l’auteur. Son contenu n’implique pas la rédaction des Echos Solutions.

Une entreprise individuelle n’a pas de personnalité juridique. Inversement, une entreprise est une personne légitime à part entière. Cela signifie que les entreprises sont juridiquement différentes de celles des opérateurs. Il a ses propres actifs et a ses propres droits.

Quelle est la différence entre une société et une entreprise individuelle ?

L’entreprise suppose la présence d’associés qui interviennent d’une manière ou d’une autre dans la gestion de l’entreprise, alors que pour l’entreprise individuelle seul l’entrepreneur décide de sa gestion. De plus, les opérations des entreprises nécessitent souvent un formalisme juridique lourd.

Comment choisir entre une société et une entreprise individuelle ? L’entrepreneur individuel est le seul maître du navire : il peut librement prendre la décision qu’il souhaite. La gestion de son entreprise n’est pas contrôlée par d’autres personnes. Dans la société, les dirigeants (dirigeants, présidents, directeurs généraux…) doivent agir pour l’intérêt social.

Quelle différence entre une entreprise individuelle et une société ?

La principale différence entre une entreprise individuelle et une société est que vous êtes personnellement responsable de l’entreprise individuelle. En d’autres termes, vous « êtes » votre entreprise. Les actifs de votre entreprise sont uniquement votre argent, dans les bons comme dans les mauvais moments.

Quel statut choisir pour 1 personne ?

L’EURL, société unipersonnelle à responsabilité limitée, est une société anonyme à associé unique. Par conséquent, une entreprise unipersonnelle. Ce statut nécessite donc la création d’une société, il y aura donc une personne morale qui détiendra un patrimoine distinct de celui de l’entrepreneur.

Quel statut choisir quand on est seul ? Le faites-vous seul, sans partenaire ? Vous avez le choix entre vous constituer en entreprise individuelle, et la possibilité de choisir un régime de micro-entrepreneur simple ou de créer votre propre entreprise : EURL ou SASU.

Quel statut choisir pour une petite entreprise ?

Auto entrepreneur, micro entreprise, entreprise individuelle ou EURL. Le choix dépend avant tout de l’importance des activités et des moyens mis en œuvre. Entreprise automobile, micro entreprise, entreprise individuelle ou EURL. Le choix du statut dépend avant tout de l’importance des activités et des équipements mis en place.

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