Le point commun entre Leroy Merlin, Mime Marceau, les 24 Heures du Mans ou Maria Callas ? Tout le monde aura 100 ans cette année. 1923 a vu naître de nombreuses personnalités, événements ou entreprises qui ont changé la vie des Français. Aujourd’hui, Big Media vous propose une liste d’anniversaires à noter dans votre agenda.
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Leroy (Merlin) de l’amélioration de l’habitat depuis 1923
A la fin de la Première Guerre mondiale, Adolphe Leroy crée « American Stock », une marque chargée de la revente des surplus de l’armée américaine. En 1923, son fils reprend l’entreprise. L’année suivante, il épouse Rose Merlin, la fille d’un marchand. Pendant plusieurs années, l’entreprise a bénéficié de l’engouement grandissant des Français pour le bricolage. Un secteur qui nécessitait auparavant l’intervention d’un artisan. En 1950, les deux fils du couple Leroy-Merlin prennent le contrôle de l’entreprise, et dix ans plus tard, ils changent le nom de la marque en Leroy Merlin. Aujourd’hui, l’entreprise compte près de 24 000 salariés et un chiffre d’affaires de près de neuf milliards d’euros en 2021 et est présente dans plus de 15 pays.
Initial, la blanchisserie qui n’a pas de cheveux blancs
En 1923, Maurice Decroix fonde la Blanchisserie et Teinturerie de Boulogne (BTB), spécialisée dans le lavage des torchons. A l’époque, il s’adressait principalement aux sociétés du métro parisien ainsi qu’aux chemins de fer. Après quelques années d’activité, Maurice Decroix élargit son champ d’activité et se lance dans la location et l’entretien de vêtements professionnels. En 1981, la société Initial a repris une participation de 35% dans la société, et 16 ans plus tard, elle a changé son nom en Initial BTB. Cependant, après plusieurs années sous ce nom, l’entreprise délaisse l’historique Blanchisserie et Teinture de Boulogne et revient à Initial en 2008. En 2017, l’entreprise spécialisée dans la location et l’entretien de vêtements compte pas moins de 3 000 salariés et un chiffre d’affaires de près de 202 millions d’euros.
Laoureux, ou l’amoureux du feutre qui ne vieillit pas
En 1923, la SA Laoureux et Allard rachète un établissement construit après la Première Guerre mondiale à Déville-lès-Rouen en entrant au capital pour 800 000 francs (162 485 euros, ndlr). Près de 53 ans après la création de l’entreprise, spécialisée dans la production de feutre industriel à base de fibres naturelles, celle-ci intègre un groupe anglo-saxon expert en textile. L’entreprise française n’y restera qu’une dizaine d’années avant de retrouver son indépendance en 1988. L’entreprise normande, qui fournissait de grandes maisons de haute couture comme Hermès, Chanel et Louis Vuitton, se voit décerner le trophée RMC PME. Région Nord dans la catégorie artisanat, et reçoit la même année le label Entreprise du Patrimoine Vivant (EPV) qui met en valeur son savoir-faire.
Krema le bonbon qui n’a pas d’âge
Pâtissier pendant plusieurs années, Mollié choisit de fonder son entreprise dès 1923, qui deviendra par la suite l’une des marques les plus connues des petits et des grands : Krema. En 1955, la confiserie fusionne avec la marque Hollywood Chewing-gum et lance quelques années plus tard le célèbre Malabar. C’est en 1961 que Krema commercialise les bonbons Régal’ad et Batna, les bonbons les plus célèbres de France. De main en main jusqu’en 2017, le Krema redevient français après le rachat de la société CPK, structure créée par le fonds d’investissement Eurazeo. La société a ensuite rejoint Carambar & co qui appartient à 100% à CPK. En 2018, le groupe a réalisé un chiffre d’affaires annuel d’environ 250 millions d’euros et employait pas moins de 990 salariés. Il détient environ 28% de part de marché en France et suit de près le leader du secteur : Haribo.
Valeo, l’équipementier automobile toujours en course
Eugène Buisson, important distributeur français de garnitures de frein Ferodo, décide en 1923 de créer la Société Anonyme Française de Ferodo (SAFF) à Saint-Ouen pour produire ses propres matériaux sous licence. En élargissant son champ d’activité à la production d’accouplements juste avant la Seconde Guerre mondiale, SAFF est devenu l’un des leaders du marché. Ce n’est que dans les années 1950 qu’elle concentre son activité dans ce domaine. Entre 1960 et 1970, l’entreprise part à la conquête de l’Europe et crée de nouveaux sites de production en Espagne et en Italie. Quatre ans plus tard, c’est le grand saut. SAFF dépasse les frontières du vieux continent pour s’implanter à Sao Paulo au Brésil. Ce n’est qu’en 1980 que le groupe français prend le nom de Valeo. Au cours des 40 années qui suivent, l’entreprise continue de se diversifier et de s’implanter dans différents pays, devenant l’un des groupes les plus influents dans le domaine de l’équipement automobile. Alors que Valeo s’apprête à fêter ses 100 ans, l’entreprise se positionne sur l’avenir de la voiture : l’électrique. « Valeo est très bien positionné sur les marchés des voitures hybrides, électriques et autonomes », a déclaré l’ancien PDG Jacques Aschenbroich sur le site Internet de l’entreprise.