Les allocations étudiantes au Danemark, un modèle à suivre ?

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Written By Sophie Ledont

Rédactrice passionnée qui a vécu dans plus de 25 pays toujours à la recherche de la dernière information.

La crise sanitaire que nous venons de traverser nous amène à repenser collectivement le modèle de financement des études. Les jeunes les plus précaires, notamment ceux qui doivent travailler parallèlement à leurs études pour les financer, sont potentiellement les plus touchés par la crise sanitaire.

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Cette situation concerne un grand nombre d’étudiants, puisqu’en France 23% des étudiants exercent une activité rémunérée pendant l’année universitaire qui n’est pas liée à leurs études (calculs basés sur une étude publiée par l’Observatoire de la vie étudiante en 2020).

Modèle par répartition

Modèle par répartition

Contrairement au modèle français, dans lequel les étudiants ne paient pas de frais d’inscription – mais l’État ne les aide pas financièrement dans le coût de leurs études -, il existe deux autres modèles de financement des études. D’un côté, on retrouve le modèle libéral qui caractérise les pays anglo-saxons (États-Unis d’Amérique, Angleterre, Australie, etc.) dans lequel les étudiants doivent payer des frais d’inscription élevés, où ils peuvent emprunter pour financer leurs études et dans où il existe à la fois des bourses basées sur des critères sociaux et académiques. D’autre part, on retrouve un modèle social-démocrate dans lequel les étudiants ne paient pas de frais de scolarité et reçoivent des frais pour financer leurs études.

Dans ces deux modèles de financement de l’enseignement supérieur, libéral et social-démocrate, les taux d’accès et de réussite dans l’enseignement supérieur sont relativement plus élevés que dans les pays dits. modèle conservateur, qui caractérise particulièrement la France. Il y a aussi la part des dépenses destinées à l’enseignement supérieur (mesurées en pourcentage du PIB, dépenses publiques et privées confondues).

Pris en tenaille entre deux modèles antagonistes, l’un fondé sur le financement collectif et la solidarité intergénérationnelle – notamment par l’impôt sur le revenu – et l’autre sur la contribution individuelle des étudiants – notamment par le recours au prêt -, le modèle français ne garantit pas les chances d’accès et de réussite aux étudiants similaires à ceux des pays d’Europe du Nord.

Si la France a récemment décidé d’introduire des frais de scolarité dans plusieurs établissements et des filières sélectives, ainsi que pour les étudiants hors UE, il est possible de suivre l’exemple de ce qui se fait dans les pays scandinaves pour introduire un système de paiement comme – Vous -go modèle de financement de l’enseignement supérieur – par analogie avec le système de retraite et contrairement au système de capitalisation.

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Un tel choix social a été fait il y a des décennies au Danemark. Jusqu’au début des années 1960, le financement des formations était réservé aux étudiants méritants issus de la catégorie socialement défavorisée, qui consistait alors en bourses et prêts d’un montant modeste. Le système connaît un premier bouleversement en 1970 avec la création d’une agence nationale chargée des bourses et des prêts.

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Égalité des chances

Égalité des chances

Dans les années 1980, après la suppression des prêts bonifiés en 1975 (réintroduits par la suite en 1982), l’endettement étudiant et la durée des études ont considérablement augmenté. Afin de réduire les échecs universitaires et tous les problèmes liés à l’endettement croissant, le Gouvernement a décidé en 1988 de mettre en place un système de bourses universelles. Ils sont accompagnés de conditions de réussite.

Depuis 1993, le montant de la redevance dépend des conditions de vie de l’étudiant, mais est indépendant des revenus des parents. Ce système est assorti de prêts bonifiés par l’État et de la suppression des prêts bancaires. Bien que ce système ait par la suite connu de nombreuses réformes, sa philosophie est restée inchangée.

Si les revenus de l’étudiant ne dépassent pas 1 820 euros, il perçoit une bourse (versée pendant 12 mois) d’un montant de 130 à 362 euros par mois s’il vit avec ses parents et de 840 euros s’il ne vit plus avec ses parents. (chiffres d’Eurydice – 2021). Le supplément est accordé aux étudiants qui deviennent parents, parents isolés ou personnes handicapées.

Historiquement, le calcul des frais de scolarité était basé sur le budget réel des étudiants, en tenant compte des besoins des étudiants dans de nombreux domaines (logement, alimentation, habillement, assurances, sports, téléphone, etc.).

Pour preuve, pendant la crise sanitaire les étudiants ont eu droit à une allocation complémentaire de 130 euros versée en octobre 2020. De plus, les étudiants bénéficient de nombreuses réductions sur les transports en commun, pour la culture, pour les frais de santé et d’assurance, les avantages fiscaux, les places en résidences universitaires, etc.

Un tel système permet alors aux étudiants de se consacrer pleinement à leurs études, sans avoir à travailler en parallèle pour les payer. Le financement de l’enseignement supérieur au Danemark permet aux étudiants de trouver leur propre voie en mettant l’accent sur l’autonomie et l’égalité des chances. Elle permet aux jeunes de mieux se projeter dans leur avenir.

Contrairement à une logique d’investissement individuel débouchant sur des bénéfices monétaires, l’éducation dans ce pays est perçue comme un investissement qui profite à l’ensemble de la société et dont les bénéfices ne sont pas seulement individuels, mais surtout collectifs. Les étudiants eux-mêmes participent également à ce financement collectif dans la mesure où leurs bourses sont soumises à taxation.

Qui a droit à la prime de 330 € ?

Qui a droit à la prime de 330 € ?

Un tel système est-il transférable en France ? Tout d’abord, il ne faut pas oublier que les caractéristiques démographiques des deux pays ne sont pas les mêmes, le Danemark comptait moins de 310 000 étudiants en 2019, quand la France en comptait plus de 2 685 000. La faisabilité d’un tel modèle dans le cas français en termes financiers . Si le coût que cela représenterait pour les finances publiques est important (24 milliards d’euros par an), c’est avant tout un choix de société.

Cependant, il est important de garder à l’esprit que les caractéristiques du système d’enseignement supérieur des deux pays sont différentes. D’une part, au Danemark, il y a une sélection à l’entrée de l’université. Et, d’autre part, la bourse est délivrée sous conditions de réussite. Ces deux garde-fous ne sont pas à négliger si l’on veut faire entrer l’idée d’une allocation d’études pour les étudiants dans le débat public français.

Qui a droit au 330 € de la CAF ?

Le montant de cette aide s’élève à 330 euros en moyenne et touche les personnes à faibles revenus ou sans emploi. Selon cette enquête, 600 000 foyers éligibles n’utilisent pas cette source d’argent supplémentaire, qui est versée au total trimestriellement.

Comment avoir les 330 euros de la CAF ?

Qui a droit à un bonus de 300 € ? Prime de solidarité transitoire : aide mensuelle de 300 euros pour les chômeurs de plus de 60 ans. EDIT : Depuis le 31 décembre 2017, la prime de solidarité transitoire n’est plus agréée. Les personnes qui percevaient le PTS avant cette date continueront à le percevoir jusqu’à la liquidation des droits à la retraite…

Comment obtenir les 330 € de la CAF ?

Comment obtenir les 330 € de la CAF ?

C’est le cas avec cette aide de 330€ qui est très peu sollicitée. C’est RSA. Nous vous rappelons que le RSA est le revenu solidaire actif. En gros, c’est la somme d’argent que l’État verse aux chômeurs et aux ménages les plus modestes comme revenu minimum.

Cette aide de 330 euros versée par la CAF s’applique aux ménages à faibles ou sans revenus. Quant aux formalités à accomplir, c’est un jeu d’enfant. Cependant, avant de commencer, nous vous recommandons d’effectuer une simulation sur le site Web de l’organisation. C’est gratuit.

Comment obtenir les 300 euros de la CAF ?

C’est le moment de contacter votre CAF locale et de demander l’aide à laquelle vous avez droit. Cependant, les personnes handicapées ne sont pas les seules à pouvoir demander de l’aide. En effet, de nombreuses personnes valides pourraient bénéficier de l’allocation de 330 € mensuels versée par la CAF.

C’est quoi les 330 € de la CAF ?

Comment faire une demande d’aide financière auprès de la CAF ? La demande fait l’objet d’une évaluation sociale par les travailleurs sociaux du service d’intervention sociale de la Caf. Celle-ci est soumise à l’accord de la commission d’action sociale et familiale. L’assistance est accordée sur présentation d’un billet à ordre, d’un devis ou d’une facture.

Qui a droit à un prêt social ?

Grâce à la CAF, ils pourront bénéficier de primes qui les aideront à garder la tête hors de l’eau en ces temps de crise. Pour cela, il suffit de contacter l’agence et de faire une simulation en ligne pour vérifier les conditions d’éligibilité. Cette formalité est gratuite et ne prend que peu de temps.

C’est le cas avec cette aide de 330€ qui est très peu sollicitée. C’est RSA. Nous vous rappelons que le RSA est le revenu solidaire actif. En gros, c’est la somme d’argent que l’État verse aux chômeurs et aux ménages les plus modestes comme revenu minimum.

Comment obtenir un prêt d’accession sociale ?

Gagnez des revenus constants et stables, c’est-à-dire que vous avez un contrat à durée indéterminée d’au moins 1 an. Avoir 18 ans au moment du dépôt de la demande de prêt ; Le taux d’endettement (tous prêts confondus) ne doit pas excéder au maximum 55% des revenus.

Quel banque propose le prêt à l’accession sociale ?

Qui prête de l’argent à une banque de banques ? C’est le cas de la Croix-Rouge, qui approuve les prêts aux banques interdites. Les dossiers sont traités selon le degré d’urgence. La demande doit être introduite auprès de l’agence locale, mais elle est également possible par l’intermédiaire d’une assistante sociale qui aide l’individu à constituer son dossier.

Comment obtenir le pas ?

Où demander le PAS ? Avec un établissement de crédit qui a conclu un contrat avec l’État. Pour les trouver, rendez-vous sur le site de la SGFGAS, société de gestion du fonds de garantie d’accès au patrimoine social.

Quelle aide de la CAF pour un étudiant ?

Prêt d’accès social. Un prêt à taux fixe auprès de La Banque Postale et réglementé par la réglementation, destiné à financer la résidence principale (neuve ou ancienne) des emprunteurs ou à financer des travaux dans leur résidence principale.

Pour bénéficier du PAS, le logement doit devenir votre résidence principale au plus tard un an après son acquisition ou un an après la fin des travaux. Il peut être loué temporairement dans certains cas particuliers (achat pour retraite, retour de l’étranger, impossibilité d’occupation ultérieure…).

Quel est le montant de l’APL pour les étudiants ?

Pour être éligible aux activités bonus, il faut être étudiant ou stagiaire et avoir un salaire mensuel supérieur à un certain montant. La prime est versée tous les mois en fonction de votre situation et des ressources perçues au cours des 3 derniers mois. Le montant est le même pendant 3 mois.

Quelles aides pour les étudiants de moins de 25 ans ?

Quelle aide pour les 18-25 ans ? La garantie jeunes propose une allocation mensuelle (d’un montant maximum de 484 euros) et un accompagnement renforcé en mission locale pendant un an aux jeunes de 16 à 25 ans qui ne sont ni en emploi, ni en études, ni en formation et en situation financière. incertitude.

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