Les gérants du magasin Green Bee (CBD) de Saint-Martin-des…

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Les produits vendus à la boutique verte de Saint-Martin-des-Champs (29) étaient légaux. Lundi 7 novembre 2022, le tribunal judiciaire de Brest a relaxé les deux gérants de l’enseigne spécialisée dans la vente de CBD dans la zone artisanale de Keriven, en périphérie de Morlaix. Tous deux ont été inculpés pour usage, achat, détention, transport et livraison ou vente de stupéfiants, pour une période comprise entre janvier 2020 et juin 2020. Quelques semaines après la fin de la première interpellation, ils ont été interpellés, puis placés sous contrôle judiciaire. . Les enquêteurs ont saisi 30 kilogrammes de fleurs de cannabis, 471 grammes de pollen et 23 580 graines de cannabis ainsi que de l’argent liquide.

Une clarification venue du Conseil d’État

Il aura fallu plus de deux ans et demi de contentieux dans cette affaire pour aboutir à une réponse judiciaire. Dans une période qualifiée de très difficile pour les deux hommes âgés entre 42 et 31 ans, l’un d’eux détaille les menaces qui lui sont faites et les conséquences qui peuvent en découler dans sa vie et celle de sa famille. Tous deux sont depuis devenus professionnels à part entière. Le président Christophe Subts a souligné dans son communiqué le fait « beaucoup d’incertitudes dans ce dossier d’un point de vue juridique ». Pour rendre sa décision, lundi, le tribunal s’est appuyé sur un arrêté pris en Conseil d’Etat, en date du 23 janvier 2022 : « Le juge des chambres du Conseil d’Etat suspend, à titre provisoire, l’interdiction de commercialiser les fleurs et les feuilles. de certaines variétés de cannabis à l’état brut, bien que la teneur en THC soit inférieure à 0,3 %.

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« Cette décision a le mérite d’apporter des éclaircissements en droit français », a déclaré l’avocate de la défense Ingrid Metton. Au tribunal, ce dernier a demandé de changer la structure juridique grâce à l’intervention des juges, selon la jurisprudence. Reconnaissant que « la loi n’est pas arrêtée en la matière », le Procureur a demandé la libération de l’accusé.

Le tribunal a décidé de suivre les termes en annonçant la libération des deux anciens gérants, et a ordonné la restitution des biens confisqués (argent et biens saisis).

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